La gauche peut-elle reconquérir les classes populaires ?

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johanono
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Message non lu par johanono » 28 nov. 2010, 16:51:00

Guilluy: «la gauche peut-elle réinventer un discours à destination des classes populaires ? »

Nicolas Sarkozy est plus impopulaire que jamais et pourtant il peut rempiler pour un second mandat. « Pourquoi il peut être réélu », c’est le propos du numéro de Marianne de cette semaine. Ce paradoxe, Christophe Guilluy, géographe, le souligne aussi et l’explique par l'incapacité de la gauche à parler aux classes populaires qui se retrouvent captées par le discours de Nicolas Sarkozy

« Compte tenu du contexte politique et social, la question de la réélection de l’équipe en place ne devrait même pas se poser. L’alternance devait presque s’imposer comme une issue naturelle. Et de là, la gauche devrait faire un carton. Et qu’observe-t-on ? Un attentisme énorme mais aucune adhésion en sa faveur. Les classes populaires n’ont pas basculé à gauche, loin s’en faut. Si on analyse le mouvement social on peut dire que la gauche s’est mobilisée contre la réforme des retraites, mais que c’est l’électorat de Nicolas Sarkozy qui a soutenu le mouvement. Ce même peuple qui a voté contre le traité constitutionnel européen, et pour le discours du candidat Nicolas Sarkozy en 2007 contre la mondialisation. 

Pour la gauche le défi qui se profile pour battre Nicolas Sarkozy s’annonce laborieux : miser sur l’abstention qui lui est favorable ou retrouver les classes populaires

Elle peut en effet mettre en œuvre la stratégie de non-déplacement des électeurs. Depuis plus de dix ans, la gauche sort gagnante de toutes les élections intermédiaires. Le point commun de ces scrutins, qui n’ont ni l’importance symbolique ni politique d’une présidentielle, se manifeste dans la corrélation entre forte abstention des classes populaire et victoire de la gauche. Au sein du PS, on entend souvent la rengaine « Nous sommes des bons élus locaux, pourquoi ne le serait-on pas au niveau national ? » C’est oublier un peu vite que le principal facteur de leurs élections est la mobilisation des cadres en leur faveur, et que les cadres ne forment pas par construction une majorité. Et que la majorité, les classes populaires, s'est exprimée en faveur de la droite comme en 2007 avec Nicolas Sarkozy.

Parler des salaires, c’est évidemment parler de la mondialisation
  
A moins que la gauche ne réinvente un discours à destination des classes populaires, comme l’y invite par exemple le démographe Emmanuel Todd. Car parler des salaires, c’est évidemment parler de la mondialisation à l’œuvre : de la liberté de circulation tant des biens et des capitaux que des personnes. Et éventuellement prononcer le gros mot : protectionnisme. Mais qui, parmi les candidats pressentis pour porter les couleurs de la gauche au second tour, est prêt à se mettre à dos Jacques Attali ? En face, Nicolas Sarkozy.

A mon sens, la gauche n’est pas prête à élaborer une offre politique en direction des classes populaires qu’elle comprend de moins en moins. 30 ans d’orientations libérales ont profondément dégradé leurs conditions de vie sans que la gauche ne trouve les mots pour parler de mondialisation et de multiculturalisme autrement qu’avec enthousiasme.

En face, Nicolas Sarkozy, lui, pourrait refaire le cirque de 2007. Il a gagné grâce à l’adhésion des classes populaires, en direction desquelles il a structuré un discours anti-mondialisation centré sur la protection. Maire de Neuilly-sur-Seine, c’est pourtant lui qui a compris ce qu’était alors les aspirations du peuple : il a était capable de faire une campagne contre le libéralisme pour se faire élire et il est tout a fait prêt à le refaire.

Cela sera plus compliqué de refaire voter les prolos sur son nom, car on peut difficilement refaire le même coup à chaque fois : campagne anti-libérale, et politique libérale une fois au pouvoir. Mais Nicolas Sarkozy sait ce qui paye en terme électoral.

Constatant, l’incapacité de la gauche à se rassembler autour d’un discours construit sur la société française plongée dans le bain de la mondialisation et du multiculturalisme, il peut aisément la provoquer sur l’immigration, avec pourquoi pas une sortie sur le droit du sol. Ou encore jouer sur l’islamophobie aussi, lui qui a pourtant était l’un des principaux acteurs de la communautarisation de la société française. A ce jeu-là, la gauche pourra difficilement tenir ses positions.

En ce sens, Nicolas Sarkozy est une sorte de vendeur de chez Darty. Il peut vendre tout et n’importe quoi, aux prolos comme aux bourgeois. Martine Aubry, elle, peine à accéder aux classes populaires, même si elle continuera, sans doute, à l’image de ce que fait Jean-Luc Mélenchon, à convoquer les éléments de discours de la mythologie de la classe ouvrière.

Voilà pourquoi, si Nicolas Sarkozy arrive à refaire le coup de 2007, campagne durant laquelle le clivage gauche/droite, parfaitement mis en scène avec Ségoléne Royale, a fortement contribué à une participation élevée, sa réélection est tout a fait envisageable.»
http://www.marianne2.fr/Guilluy-la-gauc ... -discours-…

Cet article a le mérite d'insister sur une problématique importante : la mondialisation et le communautarisme sont fondamentalement incompatibles avec le modèle de société habituellement défendu par la gauche. D'où la dérive libérale actuelle. Or la gauche a défendu ces évolutions ces dernières années. Ce faisant, elle s'est privée de toute possibilité de défendre le modèle social auquel elle aspire, et c'est pour cela qu'elle s'est peu à peu coupée de son électorat populaire. Si elle veut reconquérir cet électorat, la gauche devra remettre en cause des dogmes qu'elle a pourtant défendus jusqu'à présent. Ce n'est pas gagné...

lancelot
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Message non lu par lancelot » 28 nov. 2010, 19:38:00

Oui, enfin, beaucoup d'erreurs dans cet article, à commencer par le fait que sarko n'a pas été élu par les classes populaires mais par les vieux.

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FIFE
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Message non lu par FIFE » 28 nov. 2010, 19:40:00

Parce qu'il n'y a pas de vieux dans les classes populaires ? icon_eek

lancelot
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Message non lu par lancelot » 28 nov. 2010, 19:44:00

les - de 65 ans ont voté contre sarko majoritairement , les autres pour. Cherchez l'erreur. Il s'agit bel et bien d'une dualité : actif / retraité et non pas classe populaires contre ce que tu veux.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 28 nov. 2010, 19:55:00

 La gauche peut-elle reconquérir les classes populaires ?

Oui,plus que jamais vers le vote de mélenchon les gens commencent à comprendre la farce de NDA et du FN.

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sarkonaute
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Message non lu par sarkonaute » 28 nov. 2010, 20:37:00

c'est faux, sarkozy a largement séduit les classes populaires, ouvriers et employés.
ça a d'ailleurs été la clé de sa réussite.
Tous ensemble pour un nouveau rêve bleu avec Nicolas Sarkozy en 2012

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artragis
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Message non lu par artragis » 28 nov. 2010, 20:53:00

Oui,plus que jamais vers le vote de mélenchon les gens commencent à comprendre la farce de NDA et du FN.
sur les six derniers mois (et seulement sur les six derniers mois !) les inscriptions au FN ont doublé...
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 28 nov. 2010, 20:58:00

Tu as des sources  ?
sur les six derniers mois (et seulement sur les six derniers mois !) les inscriptions au FN ont doublé...


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Message non lu par artragis » 28 nov. 2010, 21:12:00

Oui, l'Hebdo Bourse Plus de cette semaine. Mais tu peux aussi demander confirmation à fife et wesker
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

Invité

Message non lu par Invité » 28 nov. 2010, 22:06:00

artragis a écrit :Oui, l'Hebdo Bourse Plus de cette semaine. Mais tu peux aussi demander confirmation à fife et wesker
Ce serait bien que tu mettes le lien.

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FIFE
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Message non lu par FIFE » 28 nov. 2010, 22:07:00

Je n'ai aucun chiffre, aucune stat....mais je parle et j'écoute.....

lancelot
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Message non lu par lancelot » 28 nov. 2010, 22:53:00

sarkonaute a écrit : c'est faux, sarkozy a largement séduit les classes populaires, ouvriers et employés.
ça a d'ailleurs été la clé de sa réussite.
Non. Le petit est le Pdt des retraités et des aigris, plus à la marge quelques esprits faibles. That's all ....

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sarkonaute
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Message non lu par sarkonaute » 28 nov. 2010, 23:04:00

OPA sur le vote ouvrier. C'est le pari qu'avaient fait, chacun de leur côté, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal en choisissant d'arpenter les ateliers industriels et les bassins d'emploi fragilisés. Pari réussi à l'issue du premier tour de l'élection. Pour l'un comme pour l'autre. Car si Jean-Marie Le Pen reste à un niveau très élevé dans les sondages à la sortie des urnes dans la catégorie ouvrière, les deux gagnants font désormais jeu égal avec lui (lire ci-contre).
A droite, Nicolas Sarkozy est sans conteste parvenu à séduire une part non-négligeable de cet électorat. En 2002, Jacques Chirac n'avait recueilli que 13 % de ses suffrages, le président de l'UMP en capte 20 %. Ses gages aux couches populaires ont payé, que ce soient ses prises de position dans l'affaire EADS en faveur du remboursement par Noël Forgeard de son parachute doré ou ses déclarations fracassantes contre les délocalisations.
En se plaçant sur le terrain de l'immigration et de l'identité nationale, il a aussi suscité le ralliement d'ouvriers qui avaient voté pour le Front national lors des scrutins précédents. « Il y a toujours eu des ouvriers de droite - 30 % dans les années 1970 - qui se sont ensuite radicalisés vers l'extrê-me-droite. Aujourd'hui, il y a un vrai report vers Nicolas Sarkozy », confirme Florent Gougou, spécialiste du vote ouvrier et allocataire de recherche au Cevipof, le centre d'études de la vie politique de Sciences-Po Paris.
Dans certains bassins d'emploi, le basculement est très net. A Scionzier, une commune de Haute-Savoie située dans la vallée de l'Arve à forte tradition ouvrière : en 2002, Jean-Marie Le Pen avait recueilli 32,7 % des suffrages au premier tour quand Jacques Chirac n'en obtenait que 18,8 %. En 2007, les électeurs ont voté à 42,4 % pour Nicolas Sarkozy et seulement à 14,6 % pour Jean-Marie Le Pen qui glisse même derrière Ségolène Royal et François Bayrou. Et le cas n'est pas unique. A Hirsingue, terre ouvrière catholique du Haut-Rhin, le candidat du Front national divise son score par deux (10,2 % en 2007, contre 22,68 % en 2002) quand Nicolas Sarkozy double quasiment celui réalisé par Jacques Chirac (41 %, contre 23,8 %).
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... lus.N56009

DTC
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GIBET
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Message non lu par GIBET » 28 nov. 2010, 23:24:00

Sarko a été élu par des retraités mais aussi par toute la frange des cadres sup qui avec leur 2% font varier les majorités. Ils ont voté pour un Président pas comme les autres, travailleur , innovateur , plein d'idées et qui devait gouverner autrement. Cela m'étonnerait qu'ils votent à nouveau pour le même . Puis il y a l'électorat de femmes , le plus virulent contre Ségolène Royal et qui affirme qu'une femme ne peut pas être Présidente de la République (Il faut que Marine Le Pen pense à cet argument!! icon_cheesygrin )
Souvenez vous de la pseudo large majorité qui se dessinait alors à gauche grâce à une manipulation médiatique sans précédent.
Sans doute vous rappelez-vous que la presse annonçait 70% pour Ségolène Royale et ceci avant le Congrès socialiste. Ainsi pendants des semaines ces chiffres ont circulé démontrant toutes les qualités de rassemblement de la future candidate. C'est d'ailleurs l'opinion publique qui a fait balancer les socialistes. iIs seraient passés pour des sacrés crétins s'ils avaient choisi un autre candidat que celui (celle) annoncée par les journaux. Une fois la candidature annoncée la presse s'est fait un plaisir de descendre la candidate , sur ses mots plus que sur ses idées, sur ses tenues vestimentaires... En sociologue je me suis passionné pour ce phénomène du contexte et j'espère qu'un jour on écrira là-dessus. Bref cette manipulation médiatique bien jouée pour Sarko a complètement déstabilisé un Parti qui s'est scindé. Mais honnêtement beaucoup d'électeurs connaissent Mélanchon le grognon...mais qui connait le Parti de Gauche en France à part les adhérents. Sa pénétration est inexistante. Donc le discours de gauche reste symbolisé par le PS et honnêtement j'ai du mal à le trouver très pointu pour ramener quiconque 
Le FN fera sans doute un bon score. Mais ce n'est pas avec lui que l'élection se jouera. Elle se jouera sur 2 à 3 % de déçus du Sarkozysme qui vireront à gauche pour marquer la désillusion. L'électorat cadres supérieurs sera attiré par un DSK de la gauche libérale (s'il se présente). Les salariés qui ne sont pas "populistes" risquent de s'abstenir. Une frange importante de ceux qui avaient espéré en l'innovateur Sarkozy va revenir majoritairement au PS, plus quelques uns au FN et le reste se perdra entre Bayrou et Consort.
Le résultat sera très juste surtout au premier tour où là tout peut se jouer si l'électorat du FN se mobilise et si les abstentionnistes du premier tour sont nombreux.
Pour être plus précis il faudrait connaître les candidats.
Mais la question est mal posée: le PS ne reprendra pas les voix de la classe populaire qui sont parties chez LE PEN. Ceux là confirmeront leur choix.
En revanche les retraites ont ramenés du monde et de l'espoir par le PS qui incarne en France l'opposition traditionnelle, surtout en cas e crise ou de conflit. Mais rien n'est fait pour personne çà c'est sûr.
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GIBET
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Message non lu par GIBET » 28 nov. 2010, 23:32:00

sarkonaute a écrit : OPA sur le vote ouvrier. C'est le pari qu'avaient fait, chacun de leur côté, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal en choisissant d'arpenter les ateliers industriels et les bassins d'emploi fragilisés. Pari réussi à l'issue du premier tour de l'élection. Pour l'un comme pour l'autre. Car si Jean-Marie Le Pen reste à un niveau très élevé dans les sondages à la sortie des urnes dans la catégorie ouvrière, les deux gagnants font désormais jeu égal avec lui (lire ci-contre).
A droite, Nicolas Sarkozy est sans conteste parvenu à séduire une part non-négligeable de cet électorat. En 2002, Jacques Chirac n'avait recueilli que 13 % de ses suffrages, le président de l'UMP en capte 20 %. Ses gages aux couches populaires ont payé, que ce soient ses prises de position dans l'affaire EADS en faveur du remboursement par Noël Forgeard de son parachute doré ou ses déclarations fracassantes contre les délocalisations.
En se plaçant sur le terrain de l'immigration et de l'identité nationale, il a aussi suscité le ralliement d'ouvriers qui avaient voté pour le Front national lors des scrutins précédents. « Il y a toujours eu des ouvriers de droite - 30 % dans les années 1970 - qui se sont ensuite radicalisés vers l'extrê-me-droite. Aujourd'hui, il y a un vrai report vers Nicolas Sarkozy », confirme Florent Gougou, spécialiste du vote ouvrier et allocataire de recherche au Cevipof, le centre d'études de la vie politique de Sciences-Po Paris.
Dans certains bassins d'emploi, le basculement est très net. A Scionzier, une commune de Haute-Savoie située dans la vallée de l'Arve à forte tradition ouvrière : en 2002, Jean-Marie Le Pen avait recueilli 32,7 % des suffrages au premier tour quand Jacques Chirac n'en obtenait que 18,8 %. En 2007, les électeurs ont voté à 42,4 % pour Nicolas Sarkozy et seulement à 14,6 % pour Jean-Marie Le Pen qui glisse même derrière Ségolène Royal et François Bayrou. Et le cas n'est pas unique. A Hirsingue, terre ouvrière catholique du Haut-Rhin, le candidat du Front national divise son score par deux (10,2 % en 2007, contre 22,68 % en 2002) quand Nicolas Sarkozy double quasiment celui réalisé par Jacques Chirac (41 %, contre 23,8 %).
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... lus.N56009

DTC
En 2002 c'était vrai mais le contexte politique a changé. On voulait voir un candidat jeune et nouveau à ce poste. Ces conditions ne sont plus réunies. La crise a laissé des séquelles et seuls les gens en capacité d'analyse peuvent moduler leur opinion sur Sarkozy en tenant compte de son action internationale dans le crise des subprimes. Mais en 2012 elle sera loin et ce n'est pas le G20 qui va le faire briller au yeux des salariés. Il restera en revanche deux choses:
* l'impact de la crise sociale sur les retraites dont la forme ne lui sera pas pardonné,
* Cette fois l'innovation et la jeunesse c'est Marine Le Pen qui fait moins peur et cela peut compter pour troubler fortement le jeu.
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