Il vaut mieux qu'elle dégage de l'UMP. Des gens comme elle, il y en a plein à l'UMP et même beaucoup de meilleurs.wesker a écrit :La "fille" de Nicolas Sarkozy, terme employé par Mme Yade avant son éviction aurait aujourd'hui quelques accointances pour M. Borloo ?
Si sa demarche était sincère et de conviction, elle serait restée loyale et membre de l'UMP, au service de la cause qu'elle pretendait vouloir defendre lorsqu'elle fut en poste. Je ne vois pas au nom de quoi on aurait des convictions à géométrie variable en fonction des nominations ministérielles ou non. C'est en fonction des convictions et non des responsabilités qu'on doit fonctionner. A ce titre Rama Yade se decrédibilise totalement....Enfin, pour le peu de crédibilité qu'on lui prêtait.
R.Yade rejoint le parti radical de JL. Borloo
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Apparemment, Borloo est en train de recruter tous les déçus du gouvernement sarkozyste. Fort bien, mais ces ralliements sont-ils justifiés par des considérations idéologiques, ou par de simples déceptions personnelles chez les personnes concernées ? Au Parti radical, ils prétendent incarner "l'aile sociale" de la majorité, mais j'ai du mal à voir en quoi, au Parti radical, ils peuvent représenter une rupture par rapport à la politique de l'UMP. Surtout avec un mec (Borloo) qui a quand même été ministre de Sarkozy pendant plusieurs années. J'ai plutôt le sentiment que Borloo est en train de jouer le rabatteur de voix centristes pour Sarkozy dans la perspective du second tour de 2012. Et s'il réussit sa tâche, un poste de Premier ministre l'attendra en 2012 en cas de réélection de Sarkozy.
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Sarkozy a bien vendu la rupture aux français alors qu'il était numéro 2 du Gouvernement Chirac.
Il dénonce aujourd'hui l'heritage de ses predecesseurs oubliant de dire qu'il fut en charge de hautes responsabilités dès 2002, par conséquent, Borloo peut aujourd'hui servir de receptacle des trahis du President de la République et ils sont nombreux. Mais tout cela a t-il vocation à incarner une alternative de convictions ? Je ne le crois pas
Il dénonce aujourd'hui l'heritage de ses predecesseurs oubliant de dire qu'il fut en charge de hautes responsabilités dès 2002, par conséquent, Borloo peut aujourd'hui servir de receptacle des trahis du President de la République et ils sont nombreux. Mais tout cela a t-il vocation à incarner une alternative de convictions ? Je ne le crois pas
En 2007, Sarkozy avait réussi à se faire passer pour un homme de rupture, un chantre du volontarisme politique, un mec fier d'être de droite, et qui n'hésitait pas à afficher des positions tranchées sur les questions d'insécurité ou sur la valeur travail. Grâce à cela, il a su rassembler l'électorat de droite, tout en séduisant une partie de l'électorat ouvrier également très sensible aux questions d'insécurité ou de valeur travail. Ce faisant, il marquait sa différence avec la droite molle chiraquienne, et c'est ainsi qu'il a pu se faire élire. Je reste néanmoins persuadé que, malgré ses gesticulations médiatiques, Sarkozy reste un Chirac bis, qui lui-même était un centriste pur jus, c'est-à-dire que tous ces gens-là, avec les socialistes, mènent la même politique sociale-libérale ou libérale-sociale européiste et mondialiste, faite de résignation aux méfaits du libéralisme mondialisé et aux méfaits de l'individualisme communautariste et droit-de-l'hommiste.
Borloo s'inscrit bien dans cette tendance, j'ai vraiment du mal à le voir incarner une alternative de convictions. Mais bon, peut-être réussira-t-il à imposer cette image dite sociale ou humaniste, et peut-être y aura-t-il des gens pour le croire. On ne sait jamais. Mais quoi qu'il en soit, qu'il se présente ou pas en 2012, il se contentera de jouer un rôle de rabatteur de voix pour Sarkozy.
Ne pas non plus oublier que le Parti radical est affilié à l'UMP, et a besoin de l'UMP pour vivre. Une "rupture" trop brutale avec l'UMP mettrait en danger la santé financière du Parti radical. C'est une donnée à prendre en compte.
Borloo s'inscrit bien dans cette tendance, j'ai vraiment du mal à le voir incarner une alternative de convictions. Mais bon, peut-être réussira-t-il à imposer cette image dite sociale ou humaniste, et peut-être y aura-t-il des gens pour le croire. On ne sait jamais. Mais quoi qu'il en soit, qu'il se présente ou pas en 2012, il se contentera de jouer un rôle de rabatteur de voix pour Sarkozy.
Ne pas non plus oublier que le Parti radical est affilié à l'UMP, et a besoin de l'UMP pour vivre. Une "rupture" trop brutale avec l'UMP mettrait en danger la santé financière du Parti radical. C'est une donnée à prendre en compte.
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Borloo est populaire sauf auprès des députés UMP et des gaullistes ... icon_loljohanono a écrit :En 2007, Sarkozy avait réussi à se faire passer pour un homme de rupture, un chantre du volontarisme politique, un mec fier d'être de droite, et qui n'hésitait pas à afficher des positions tranchées sur les questions d'insécurité ou sur la valeur travail. Grâce à cela, il a su rassembler l'électorat de droite, tout en séduisant une partie de l'électorat ouvrier également très sensible aux questions d'insécurité ou de valeur travail. Ce faisant, il marquait sa différence avec la droite molle chiraquienne, et c'est ainsi qu'il a pu se faire élire. Je reste néanmoins persuadé que, malgré ses gesticulations médiatiques, Sarkozy reste un Chirac bis, qui lui-même était un centriste pur jus, c'est-à-dire que tous ces gens-là, avec les socialistes, mènent la même politique sociale-libérale ou libérale-sociale européiste et mondialiste, faite de résignation aux méfaits du libéralisme mondialisé et aux méfaits de l'individualisme communautariste et droit-de-l'hommiste.
Borloo s'inscrit bien dans cette tendance, j'ai vraiment du mal à le voir incarner une alternative de convictions. Mais bon, peut-être réussira-t-il à imposer cette image dite sociale ou humaniste, et peut-être y aura-t-il des gens pour le croire. On ne sait jamais. Mais quoi qu'il en soit, qu'il se présente ou pas en 2012, il se contentera de jouer un rôle de rabatteur de voix pour Sarkozy.
Ne pas non plus oublier que le Parti radical est affilié à l'UMP, et a besoin de l'UMP pour vivre. Une "rupture" trop brutale avec l'UMP mettrait en danger la santé financière du Parti radical. C'est une donnée à prendre en compte.
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Borloo se croyait à l'abri et planqué, puisque l'Elysée le pressentait pour le poste de Premier Ministre, il a appris qu'en dépit de son appartenance et du fait qu'il abandonna son indépendance au profit de cette boutique, aucune consideration autre que d'appareils ne peut garantir quoique ce soit....Alors ces gesticulations actuelles et futures n'effaceront pas sa responsabilité.
La politique est fondamentalement une question de rapports de force. Les rapports de force étaient davantage en faveur de Fillon que de Borloo, c'est pour cela que Fillon est resté Premier ministre.wesker a écrit : Borloo se croyait à l'abri et planqué, puisque l'Elysée le pressentait pour le poste de Premier Ministre, il a appris qu'en dépit de son appartenance et du fait qu'il abandonna son indépendance au profit de cette boutique, aucune consideration autre que d'appareils ne peut garantir quoique ce soit....Alors ces gesticulations actuelles et futures n'effaceront pas sa responsabilité.
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Le rapport de force est chez les députés et sénateurs qui haïssent Borloo et vénèrent Fillon. Borloo ne passait même pas le discours de politique générale, il se prenait un vote de défiance par l'ensemble de l'Assemblée. La carrière de Borloo est terminée, plus personne ne veut de cet hurluberlu radical-socialiste et écologiste.johanono a écrit :La politique est fondamentalement une question de rapports de force. Les rapports de force étaient davantage en faveur de Fillon que de Borloo, c'est pour cela que Fillon est resté Premier ministre.wesker a écrit :Borloo se croyait à l'abri et planqué, puisque l'Elysée le pressentait pour le poste de Premier Ministre, il a appris qu'en dépit de son appartenance et du fait qu'il abandonna son indépendance au profit de cette boutique, aucune consideration autre que d'appareils ne peut garantir quoique ce soit....Alors ces gesticulations actuelles et futures n'effaceront pas sa responsabilité.
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Borloo se croyait vraiment indispensable, dans l'équipe gouvernementale et son ralliement, ainsi que celui de sa formation le rendait, pensait il incontournable pour la seconde partie du quinquennat.
Il constate aujourd'hui que la cuisine et les combines UMP ont eu raison de tout les calculs politiciens....En même temps, il s'attendait à quoi ? Je croyais qu'il adherait à la demarche et à la politique gouvernementale de laquelle il s'est rendu solidaire....Et je constate aujourd'hui qu'il aurait des reserves !
Il constate aujourd'hui que la cuisine et les combines UMP ont eu raison de tout les calculs politiciens....En même temps, il s'attendait à quoi ? Je croyais qu'il adherait à la demarche et à la politique gouvernementale de laquelle il s'est rendu solidaire....Et je constate aujourd'hui qu'il aurait des reserves !
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