R.Yade rejoint le parti radical de JL. Borloo
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Bonjour,
Rama Yade rejoint Jean-Louis Borloo et le Parti radical, annonce-t-elle dans une interview à paraître jeudi dans «Le Parisien». L'ancienne secrétaire d'Etat aux Sports, écartée du gouvernement lors du dernier remaniement du 14 novembre, souhaitait mener, au sein de l'UMP, une mission sur la cohésion sociale. Mais elle n'a pas obtenu de réponse satisfaisante de la part du nouveau patron du parti présidentiel, Jean-François Copé. Elle rallie donc le Parti radical, présidé par Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre de l'Ecologie qui partage, dit-elle, «sa nature humaniste et progressiste». Pour autant, Rama Yade reste «sarkozyste»... et ne quitte pas l'UMP puisque ce parti lui est affidé. Elle se montre cependant critique envers le parti de la majorité : «Tout à la sécurité et à la course avec le Front national, on en oublie de voir ce qui intéresse les Français », dit-elle, en regrettant que son camp ne porte pas un important «message social». «Que dit-on aux classes moyennes qui ont peur de décrocher ? Aux travailleurs précaires ?» lance-t-elle. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Rama Yade rejoint Jean-Louis Borloo et le Parti radical, annonce-t-elle dans une interview à paraître jeudi dans «Le Parisien». L'ancienne secrétaire d'Etat aux Sports, écartée du gouvernement lors du dernier remaniement du 14 novembre, souhaitait mener, au sein de l'UMP, une mission sur la cohésion sociale. Mais elle n'a pas obtenu de réponse satisfaisante de la part du nouveau patron du parti présidentiel, Jean-François Copé. Elle rallie donc le Parti radical, présidé par Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre de l'Ecologie qui partage, dit-elle, «sa nature humaniste et progressiste». Pour autant, Rama Yade reste «sarkozyste»... et ne quitte pas l'UMP puisque ce parti lui est affidé. Elle se montre cependant critique envers le parti de la majorité : «Tout à la sécurité et à la course avec le Front national, on en oublie de voir ce qui intéresse les Français », dit-elle, en regrettant que son camp ne porte pas un important «message social». «Que dit-on aux classes moyennes qui ont peur de décrocher ? Aux travailleurs précaires ?» lance-t-elle. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Pas mieux !
Enfin si, il faut aussi ajouter que c'est pas vraiment une information très intéressante... Yade est une incapable pécho par Sarko pour ajouter un peu d'exotisme sexy à son gouvernement. Il en a fini avec elle et il lui a "rendu sa liberté". Passons à autre chose.
(Non sérieux ça intéresse qui Rama Yade, à part les mémères qui lisent Gala & Co ? )
Enfin si, il faut aussi ajouter que c'est pas vraiment une information très intéressante... Yade est une incapable pécho par Sarko pour ajouter un peu d'exotisme sexy à son gouvernement. Il en a fini avec elle et il lui a "rendu sa liberté". Passons à autre chose.
(Non sérieux ça intéresse qui Rama Yade, à part les mémères qui lisent Gala & Co ? )
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- Ilikeyourstyle
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Ilikeyourstyle a écrit :Borloo staffe son parti avec deux représentantes embourgeoisées de la diversité et musulmanes. Attendons de voir qui d'autres va le rejoindre: Azouz Begag ? Bockel (celà serait surprenant pour un chrétien-démocrate). Maintenant le jeu de Sarko, Fillon et Copé sera de rabibocher avec Bayrou.
icon_biggrin icon_biggrinlancelot a écrit :T'est gourmand Golgoth ! icon_biggrin , mais je suis d'accord avec toi ... sauf si borloo s'en mêle .... icon_eek
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Bonjour,
Jean-François Copé s’attendait à des débuts chaotiques à la tête de l’UMP. Le voilà servi. "Les six premiers mois à la tête du groupe UMP à l’Assemblée furent dix fois pires", confie-t-il au JDD avant de partir à La Havane. Le coup d’éclat de l’ex-secrétaire d’Etat aux Sports, qui vient d’annoncer son ralliement au Parti radical de Jean-Louis Borloo, laisse le député-maire de Meaux de marbre. "Personne n’aurait compris que je donne le nom de Rama Yade avant les autres. Je l’ai reçue en priorité, dès mon retour de Chine pour entendre ses exigences. Il y avait urgence, paraît-il! Je lui ai expliqué que je ne pouvais pas la nommer secrétaire générale adjointe parce que les deux postes étaient déjà attribués à Marc-Philippe Daubresse et Hervé Novelli. Je l’ai fait nommer au bureau politique de l’UMP et je note, au passage, qu’elle ne m’a pas remercié. Au lieu de cela, j’apprends par la presse qu’elle va chez Borloo. O.K., j’ai compris", soupire Copé, qui préfère tourner la page.
"Elle voulait en plus une secrétaire et deux bureaux"
L’entretien entre Copé et Yade fut, de toute évidence, tendu. A la veille du conseil national, le patron de l’UMP reçoit l’ex-icône sarkozyste qui lui demande un poste de secrétaire générale adjointe chargée de la Cohésion sociale. Pas impressionné du tout, Copé lui dit non et lui propose une fonction de déléguée générale. "Elle voulait en plus une secrétaire et deux bureaux", fulmine-t-on à l’UMP. Des "caprices" dont Copé n’a pas voulu. "Je souhaitais avoir des moyens pour travailler cette question essentielle de la cohésion sociale. J’en avais parlé avec Nicolas Sarkozy", explique l’intéressée. La discussion tourne court. D’autant plus que Claude Guéant avait assuré à Copé que le chef de l’Etat n’avait fait "aucune promesse" à Yade. "Le Président a été très gentil. Il m’a proposé plein de choses", précise l’ex-secrétaire d’Etat. A ce jour, l’Elysée attend toujours de savoir si Yade accepte la proposition présidentielle de devenir ambassadrice auprès de l’Unesco.
"Avec Copé, on a un désaccord sur la ligne politique. Lui veut dramatiser la question FN. Moi, je pense qu’il faut apporter une réponse sociale. Maintenant, les choses sont claires. Au Parti radical, je serai plus à l’aise", assure Rama Yade. Si elle n’a pas prévenu Copé de son ralliement à Borloo, elle affirme avoir envoyé un mot d’explication à Sarkozy et l’avoir dit à Guéant.
En face, Copé semble serein et jure avoir le soutien de Sarkozy: "Ma relation avec le Président est idyllique." A l’Elysée, on n’est guère étonné par les nouveaux "caprices" de Rama Yade. On se féliciterait presque de voir Jean-François Copé mettre au pas la rebelle. Un proche de Sarkozy lâche ainsi: "Jean-François est en train de découvrir le bonheur de gérer les exigences de Rama!"
A plus tard,
Jean-François Copé s’attendait à des débuts chaotiques à la tête de l’UMP. Le voilà servi. "Les six premiers mois à la tête du groupe UMP à l’Assemblée furent dix fois pires", confie-t-il au JDD avant de partir à La Havane. Le coup d’éclat de l’ex-secrétaire d’Etat aux Sports, qui vient d’annoncer son ralliement au Parti radical de Jean-Louis Borloo, laisse le député-maire de Meaux de marbre. "Personne n’aurait compris que je donne le nom de Rama Yade avant les autres. Je l’ai reçue en priorité, dès mon retour de Chine pour entendre ses exigences. Il y avait urgence, paraît-il! Je lui ai expliqué que je ne pouvais pas la nommer secrétaire générale adjointe parce que les deux postes étaient déjà attribués à Marc-Philippe Daubresse et Hervé Novelli. Je l’ai fait nommer au bureau politique de l’UMP et je note, au passage, qu’elle ne m’a pas remercié. Au lieu de cela, j’apprends par la presse qu’elle va chez Borloo. O.K., j’ai compris", soupire Copé, qui préfère tourner la page.
"Elle voulait en plus une secrétaire et deux bureaux"
L’entretien entre Copé et Yade fut, de toute évidence, tendu. A la veille du conseil national, le patron de l’UMP reçoit l’ex-icône sarkozyste qui lui demande un poste de secrétaire générale adjointe chargée de la Cohésion sociale. Pas impressionné du tout, Copé lui dit non et lui propose une fonction de déléguée générale. "Elle voulait en plus une secrétaire et deux bureaux", fulmine-t-on à l’UMP. Des "caprices" dont Copé n’a pas voulu. "Je souhaitais avoir des moyens pour travailler cette question essentielle de la cohésion sociale. J’en avais parlé avec Nicolas Sarkozy", explique l’intéressée. La discussion tourne court. D’autant plus que Claude Guéant avait assuré à Copé que le chef de l’Etat n’avait fait "aucune promesse" à Yade. "Le Président a été très gentil. Il m’a proposé plein de choses", précise l’ex-secrétaire d’Etat. A ce jour, l’Elysée attend toujours de savoir si Yade accepte la proposition présidentielle de devenir ambassadrice auprès de l’Unesco.
"Avec Copé, on a un désaccord sur la ligne politique. Lui veut dramatiser la question FN. Moi, je pense qu’il faut apporter une réponse sociale. Maintenant, les choses sont claires. Au Parti radical, je serai plus à l’aise", assure Rama Yade. Si elle n’a pas prévenu Copé de son ralliement à Borloo, elle affirme avoir envoyé un mot d’explication à Sarkozy et l’avoir dit à Guéant.
En face, Copé semble serein et jure avoir le soutien de Sarkozy: "Ma relation avec le Président est idyllique." A l’Elysée, on n’est guère étonné par les nouveaux "caprices" de Rama Yade. On se féliciterait presque de voir Jean-François Copé mettre au pas la rebelle. Un proche de Sarkozy lâche ainsi: "Jean-François est en train de découvrir le bonheur de gérer les exigences de Rama!"
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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- wesker
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La "fille" de Nicolas Sarkozy, terme employé par Mme Yade avant son éviction aurait aujourd'hui quelques accointances pour M. Borloo ?
Si sa demarche était sincère et de conviction, elle serait restée loyale et membre de l'UMP, au service de la cause qu'elle pretendait vouloir defendre lorsqu'elle fut en poste. Je ne vois pas au nom de quoi on aurait des convictions à géométrie variable en fonction des nominations ministérielles ou non. C'est en fonction des convictions et non des responsabilités qu'on doit fonctionner. A ce titre Rama Yade se decrédibilise totalement....Enfin, pour le peu de crédibilité qu'on lui prêtait.
Si sa demarche était sincère et de conviction, elle serait restée loyale et membre de l'UMP, au service de la cause qu'elle pretendait vouloir defendre lorsqu'elle fut en poste. Je ne vois pas au nom de quoi on aurait des convictions à géométrie variable en fonction des nominations ministérielles ou non. C'est en fonction des convictions et non des responsabilités qu'on doit fonctionner. A ce titre Rama Yade se decrédibilise totalement....Enfin, pour le peu de crédibilité qu'on lui prêtait.
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