Yade, Karoutchi, Estrosi... les recasés de la République

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politicien
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Message non lu par politicien » 24 déc. 2010, 09:57:00

Bonjour,
 « La démocratie irréprochable, ce n’est pas une démocratie où les nominations se décident en fonction des connivences et des amitiés, mais en fonction des compétences », déclarait le candidat Nicolas Sarkozy en janvier 2007. Depuis, certaines de ses nominations font grincer des dents, à commencer par celles d’anciens ministres.  Soucieux de ne pas laisser de rancoeurs s’accumuler, le président les reçoit parfois. « On va te trouver quelque chose », dit-il à certains. Depuis 2007, la liste des ministres recasés s’allonge : Roger Karoutchi (nommé ambassadeur auprès de l’OCDE tout en restant conseiller régional), Xavier Darcos (chargé de l’action culturelle extérieure), Martin Hirsch (président de l’Agence du service civique), etc.
Christine Boutin a refusé une ambassade au Vatican mais accepté un rapport sur la mondialisation, rémunéré 9 500 € par mois. Elle y a renoncé devant le tollé. Vexé d’avoir quitté le gouvernement, Christian Estrosi vient, lui, d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur.  Ce n’est pas fini : le président aurait proposé cet été à Bernard Kouchner le futur poste de défenseur des droits. La liste s’étend à d’ex-conseillers de l’Elysée : Pierre Charon a été nommé au Conseil économique et social à son départ.
La gauche dénonce un « Etat Sarkozy ». « L’utilisation des fonctions d’Etat à des fins de réaffectation de ministres sans emploi ou d’anciens ministres, c’est tout sauf l’exigence d’une République impartiale », proteste François Hollande. « Ça s’est toujours fait pour ceux qui prennent le risque de faire de la politique et n’ont pas de parachute, c’est humain », relativise un ex-ministre, qui rappelle que c’est Sarkozy qui a fait voter la loi permettant aux ministres remerciés de retrouver leur siège au Parlement, évitant d’avoir à les recaser. Conscient des critiques, le président envisagerait d’envoyer un signe : il pourrait prolonger de quelques mois certains hauts fonctionnaires dont le mandat s’achève début 2012, afin de laisser passer la campagne présidentielle.
 Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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wesker
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Message non lu par wesker » 24 déc. 2010, 14:07:00

C'est sans doute l'illustration de la République irréprochable qui avait été vendu aux français. Pour éviter des critiques douloureuses, il convient, au detriment d'ailleurs de la prise en consideration de l'intérêt général, de recaser tout ceux qui, déçus de leur éviction pourraient faire entendre leurs reserves sur la politique conduite.

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KALIKO
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Message non lu par KALIKO » 26 déc. 2010, 05:04:00

Les révolutionnaires ont coupé les têtes de rois. Ils ont oublié (opportunément) de mettre fin à cette pratique.
PAS MORT ?... PLUS FORT !

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