M. Valls veut "déverrouiller les 35h"
- wesker
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Les 35H furent imposés aux entreprises et aux salariés sans tenir compte des spécificités professionnelles de chacun, et les entreprises, dans la douleur, la perte de competitivité et les restructurations ont du s'y adapter.
Aujourd'hui, à l'heure de la crise économique, imposer encore une réorganisation de nos entreprises et des charges sociales me paraît être une erreur dans laquelle le Gouvernement ne s'engagera pas d'ailleurs compte tenu qu'il cache son impossibilité à créer la croissance et l'emploi en lançant un debat vain sur la suppression des 35H
Aujourd'hui, à l'heure de la crise économique, imposer encore une réorganisation de nos entreprises et des charges sociales me paraît être une erreur dans laquelle le Gouvernement ne s'engagera pas d'ailleurs compte tenu qu'il cache son impossibilité à créer la croissance et l'emploi en lançant un debat vain sur la suppression des 35H
Tu sais parfaitement que c'est inexact, une loi qui ne comporte aucune sanction n'est pas une loi qui impose. Elle a imposé dans l'esprit et non dans les faits.wesker a écrit : Les 35H furent imposés aux entreprises et aux salariés sans tenir compte des spécificités professionnelles de chacun, et les entreprises, dans la douleur, la perte de competitivité et les restructurations ont du s'y adapter.
Aujourd'hui, à l'heure de la crise économique, imposer encore une réorganisation de nos entreprises et des charges sociales me paraît être une erreur dans laquelle le Gouvernement ne s'engagera pas d'ailleurs compte tenu qu'il cache son impossibilité à créer la croissance et l'emploi en lançant un debat vain sur la suppression des 35H
Restons objectifs si nous voulons éviter les oppositions idéologiques stériles. il y a assez des politiques de métier pour le faire.
Le silence est un ami qui ne trahit jamais
- El Fredo
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Et puis les 35h n'ont rien imposé du tout à part la durée légale, car les modalités d'application ont été négociées branche par branche, entreprise par entreprise avec les différents partenaires sociaux.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Les patrons décident du quota d'heures sup, mais ce qui crée des heures sup c'est l'activité. Et c'est sûr que les crises économiques ça diminue l'activité.Georges a écrit : Mais les heures sup sont décidées par les patrons et non par les salariés. Certains fonctionnaires comme dans la police et le milieu hospitalier font beaucoup d'heures sup, mais par contre, elles sont rarement payées et encore moins récupérées.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
André Maurois
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Quand on li ça,on se demande pour qui la gauche à travailler ?
Pourquoi les entreprises ne veulent pas toucher aux 35 heures
Source : La Tribune.fr - 14/01/2011 | 20:10 - 399 mots |
http://www.latribune.fr/# | http://www.addthis.com/bookmark.php?v=2 ... &pub=leaux… http://www.latribune.fr/# http://www.addthis.com/bookmark.php?v=2 ... &pub=leaux… http://www.addthis.com/bookmark.php?v=2 ... &pub=leaux…
Copyright Reuters
Peur de renégocier des accords compliqués ou de perdre des exonérations sur les bas salaires, le statu quo l'emporte.
Depuis la très médiatique déclaration de Manuel Valls sur les 35 heures, les syndicats avaient fait savoir leur vive opposition à toute nouvelle remise en cause. Mais ils n'ont pas été les seuls à pousser un « ouf » de soulagement lorsque le chef de l'Etat a, jeudi lors des voeux aux partenaires sociaux, laissé entendre qu'il ne reviendrait pas sur la durée légale du travail en dépit des pressions exercées par une partie des dirigeants de l'UMP. Les organisations patronales ont, en effet, elles aussi, salué le maintien du statu quo. Laurence Parisot a, certes, jugé que les 35 heures étaient une « catastrophe », mais la présidente du Medef a reconnu qu'il n'était pas possible de « sortir comme ça » d'une « situation aussi complexe » et que le sujet ne serait pas à l'agenda des partenaires sociaux en 2011. La CGPME affichait, elle aussi, sa satisfaction. Idéologiquement peu favorable aux 35 heures, le patronat n'est pourtant pas prêt à revenir à la situation pré-1998.
Flexibilité
Première explication : remettre en cause les RTT signifierait renégocier la totalité des accords dans les entreprises. Or, les employeurs qui gardent le souvenir des discussions dures qui ont marqué le passage au régime des lois Aubry I et II ne sont pas prêts à remettre l'ouvrage sur le métier. D'autant qu'ils ont su, à l'époque, profiter du passage aux 35 heures pour gagner en flexibilité, via la modulation et l'annualisation du temps de travail, et en productivité.
Autre difficulté prévisible : la demande de contrepartie salariale à un retour aux 39 heures hebdomadaires. Il est, en effet, peu probable qu'une telle augmentation du temps de travail soit acceptée sans gain de rémunération pour les salariés. Un effort que les employeurs sont d'autant moins disposés à faire que, en cette période de sortie de crise, ils n'éprouvent pas le besoin d'accroître structurellement leurs volumes d'heures de production. Et qu'ils privilégient le recours aux heures supplémentaires bénéficiant d'allégements de charges depuis la loi Tepa de 2007. Au troisième trimestre 2010, le volume d'heures supplémentaires a ainsi crû de 13,7 % sur un an.
Enfin, les employeurs redoutent plus que tout qu'un abandon des 35 heures s'accompagne d'une remise à plat des allégements de charges sur les bas salaires. Sur ce point, le chef de l'Etat les a pleinement rassurés, en défendant les allégements au nom de la protection de « l'emploi peu qualifié ».
latribune.fr
Cobalt, ton cri de désespoir conforte l'analyse de la société française que faisait un américain : ce sont les gens au monde qui détestent le plus le travail, veulent des jours plus courts, des semaines plus courtes, des vacances plus longues, des congés de maternité plus long, des carrières plus courtes ... A croire que devoir travailler est une abomination icon_biggrin
Pour revenir au sujet, les sociétés et les citoyens n'ont nul besoin de changer tout le temps de régime. Ce qu'il faut, c'est de la stabilité.
Tant pis pour la presse qui n'aura rien à se mettre sous la dent pour faire danser ses marionnettes de lecteurs ...
Pour revenir au sujet, les sociétés et les citoyens n'ont nul besoin de changer tout le temps de régime. Ce qu'il faut, c'est de la stabilité.
Tant pis pour la presse qui n'aura rien à se mettre sous la dent pour faire danser ses marionnettes de lecteurs ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Ce qui est une abomination c'est de travailler (pour le profit d'un autre le plus souvent) lorsqu'on n'aime pas ça. Par contre, pour tous ceux qui aiment s'échapper d'une vie familiale pesante et ennuyeuse, le travail est un refuge idéalmps a écrit :Cobalt, ton cri de désespoir conforte l'analyse de la société française que faisait un américain : ce sont les gens au monde qui détestent le plus le travail, veulent des jours plus courts, des semaines plus courtes, des vacances plus longues, des congés de maternité plus long, des carrières plus courtes ... A croire que devoir travailler est une abomination icon_biggrin
"Le travail est plus loin de moi que mon ongle l'est de mon œil. me... pour moi!" - Arthur Rimbaud
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
ils me feront toujours rire les ricains, pas foutus de situer la françe sur un globe terrestre, mais très calés sur le caractère type du français.ce sont les gens au monde qui détestent le plus le travail, veulent des jours plus courts, des semaines plus courtes, des vacances plus longues, des congés de maternité plus long, des carrières plus courtes ...
A croire qu'ils ont tous un doctorat de sciences po et de sociologie.
ce qui cloche c'est qu'ils sont tout aussi près à gober les armes de destruction massive que Bush leur a vendu en chantant du godspel pour exorciser les futures victimes du conflit qu'ils s'offrent pour le plaisir de leur conscience.
Drole de peuple, sur un plan politique, bien sur ...., car pour le reste je ne me permettrais pas de les juger.
Faut pas oublier les racines protestantes US !
Ca me fait penser que le livre de Max Weber intitulé l'éthique protestante et l'esprit du capitalisme est toujours sur ma liste de lecture (qui s'allonge de plus en plus à mesure que je fréquente ce forum^^) : http://fr.wikipedia.org/wiki/L'éthique_ ... _capitalis…
Ca me fait penser que le livre de Max Weber intitulé l'éthique protestante et l'esprit du capitalisme est toujours sur ma liste de lecture (qui s'allonge de plus en plus à mesure que je fréquente ce forum^^) : http://fr.wikipedia.org/wiki/L'éthique_ ... _capitalis…
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Sauf lorsqu'ils peuvent les diabolisermps a écrit :Les américains se foutent en effet complètement des français.
Enfin je ne me plains pas, j'aime bien les caricatures de froggies dans les productions américaines, c'est toujours très drôle et bien senti.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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