Qu'en pensez vous ? A plus tard,Quel serait, à vos yeux, le meilleur représentant du PS pour l’élection présidentielle de 2012 ? L’Ifop a posé cette question les 6 et 7 janvier d’une part à l’ensemble des sympathisants de gauche (puisque, en théorie, ils pourront tous participer, le jour venu, aux primaires socialistes), d’autre part aux seuls sympathisants du PS. Le résultat est spectaculaire : si Dominique Strauss-Kahn – qui est cependant en recul – continue de mener le bal, on voit, en effet, débouler… François Hollande. Par rapport à notre précédent sondage Ifop-France-Soir effectué les 2 et 3 décembre 2010, l’intéressé gagne 6 points chez les sympathisants de gauche : choisi par 13 % de ces électeurs-là, il est maintenant sur les talons de Ségolène Royal (15 %), elle-même devancée par DSK et Martine Aubry. Plus impressionnant : l’actuel président du conseil général de la Corrèze – que l’éditorialiste Denis Jeambar compare, dans son dernier essai, à un « Pompidou de droite » (Portraits crachés, Flammarion) – gagne 13 points dans l’électorat PS (passant, entre décembre et janvier, de 5 à 18 %) : dans cet électorat clé, – où, clairement, les jeux ne sont pas faits – il s’installe donc en ce début d’année en deuxième position, devant Aubry (12 %) et Royal (11 %). La tortue avance
Traduction : Hollande – qui, hier matin, au Grand Rendez-vous Europe 1-Le Parisien, a affiché sa détermination – avance peut-être à la vitesse d’une tortue, mais il avance. Ses rivaux auraient intérêt à ne pas le sous-estimer. Arnaud Montebourg et Manuel Valls, pour leur part, grignotent chacun un point chez les sympathisants du PS par rapport à décembre mais, pour l’heure, l’un et l’autre restent nettement distancés par le quatuor de tête. La percée de Hollande – spectaculaire, même s’il faudra vérifier qu’elle est durable – a, semble-t-il, trois raisons.
Il profite des hésitations au sommet du parti DSK agace. Le suspense qu’entretient depuis Washington Dominique Strauss-Kahn sur ses intentions – « Attendez, je vous le dirai le moment venu » – finit, à la longue, par agacer une partie de ceux qui croient en l’homme, en sa démarche, en son entregent. Question annexe : l’actuel patron du Fonds monétaire international (FMI), s’il se décide à être candidat, sera-t-il vraiment en mesure de rassembler toute la gauche ? Certains se mettent à en douter. Les dames aussi agacent. La guéguerre Royal-Aubry – dont on a vécu un nouvel épisode samedi à Jarnac (Charente) – agace aussi. Ségolène Royal, et elle le dit, s’estime la mieux placée pour succéder à… François Mitterrand. A l’en croire, l’héritière, c’est elle, et elle seule. Martine Aubry, aussi sec, lui répond que la politique, ce n’est pas « parler de soi », mais d’un projet, donc de la France. Et toc !
Et pourquoi pas Hollande ? A 56 ans, l’ancien premier secrétaire – aminci et s’efforçant désormais de prendre de la hauteur – commence à récolter les fruits d’un travail de fond : fiscalité, sécurité, réalisme. Expliquant qu’il ne s’est pas porté candidat en 2007 car il n’était pas « prêt », il estime que, cette fois, il peut « faire gagner la gauche ». Lui, sciemment, n’était pas samedi à Jarnac, et la seule chose qui pourrait le dissuader de s’engager, ce serait, dit-il, qu’il perde, lors des cantonales du mois de mars, la présidence de conseil général de la Corrèze. Mais ce socialo-chiraquien n’y croit pas une seconde. Sa force tient à son ancrage dans un parti qu’il connaît par cœur car ce sont d’abord les militants et les sympathisants du parti qui désigneront, à bulletins secrets, le candidat de leur cœur pour la grande bataille de 2012. Et quand le feront-ils ? Le député de la Corrèze, il le répète, souhaite que ce soit avant l’été, et pas à l’automne. Reste que Hollande, qui s’est rabiboché avec Martine Aubry, a au moins un handicap : la mère de ses quatre enfants. Il est, en effet, une évidence : si, à gauche, la route de l’Elysée ne s’ouvre pas devant elle, Ségolène Royal jouera le jeu de l’union, puisqu’elle l’a dit et le répète. Mais au profit de son ex-compagnon ? Ça, c’est une autre histoire. France Soir
F. Hollande nouvel homme fort du PS ?
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Bonjour,
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Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Le pb du PS c'est qu'il n'y a plus (depuis la disparition de tonton) d'homme ou de femme forte. C'est le prix de la démocratie au sein d'un parti, l'inverse de l'ump, en quelque sorte ou le plus petit est le plus fort et ne saurais tolérer qu'on lui conteste son pouvoir.
Au niveau méthode, cela résume bien la différence gauche droite.
Au niveau résultat .... la culture du chef est toujours payante .... pour le chef, bien sur.
Au niveau méthode, cela résume bien la différence gauche droite.
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Ca fait un moment que je dis que Hollande a une crédibilité au PS, notamment pour les primaires. Je suis très content de le voir progresser. De là à le qualifier d'homme fort du PS, ce serait aller trop loin.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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C'est le problème de tous les partis politique et d'une manière générale de la Francelancelot a écrit : Le pb du PS c'est qu'il n'y a plus (depuis la disparition de tonton) d'homme ou de femme forte. C'est le prix de la démocratie au sein d'un parti, l'inverse de l'ump, en quelque sorte ou le plus petit est le plus fort et ne saurais tolérer qu'on lui conteste son pouvoir.
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GIBET
Le silence est un ami qui ne trahit jamais
Je ne vois pas les choses comme ça. Si une personnalité forte se détachait naturellement, la problématique des primaires se poserait avec beaucoup moins d'acuité. On parle aujourd'hui des primaires parce qu'aucune personnalité ne se dégage.lancelot a écrit : Le pb du PS c'est qu'il n'y a plus (depuis la disparition de tonton) d'homme ou de femme forte. C'est le prix de la démocratie au sein d'un parti, l'inverse de l'ump, en quelque sorte ou le plus petit est le plus fort et ne saurais tolérer qu'on lui conteste son pouvoir.
Au niveau méthode, cela résume bien la différence gauche droite.
Au niveau résultat .... la culture du chef est toujours payante .... pour le chef, bien sur.
Il n'y a aucune personnalité qui se détache non pas parce qu'aucune n'est au niveau. Parce que c'est dans la mentalité du PS de ne pas avoir de chef et de tirer sur tous ceux qui se font remarquer.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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Golgoth a écrit :J'irais voté aux primaires Hollande sans hésitation, si ça ne coûte qu'un euro. Quel sont les propositions de fond des autres ténors du PS déjà ? Ah zut c'est vrai, ils attendent 2013 pour réfléchir à leur programme.
Il sont pourtant dit que leur programme sera prêt pour octobre 2011.KALIKO a écrit :Il y a un peu de ça aussi, patjol, et puis, tiens ! pour crisper un peu : je les trouve tous - les pseudo-chefs PS - un peu trop bourges de chez bourge ! Un PS de nantis comme il y avait une UDF de baronnets.
Nombrilist, tu proposes que les responsables politiques soient des chômeurs et des SDF ?
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"Nombrilist, tu proposes que les responsables politiques soient des chômeurs et des SDF ?"
Non, pas forcément. Mais qu'ils soient issus de la classe ouvrière, petit fonctionnaire ou cadre - comme Mélenchon par exemple - ne me déplairait pas. Des élus du peuple et qui viennent du peuple, quoi. Elle est bizarre ta remarque Georges. Je l'attendais plutôt d'Ilike.
"Je me languis de voir le programme de DSK, notamment sur les retraites"
Le programme de DSK sur les retraites: "ça, c'est fait !"
Non, pas forcément. Mais qu'ils soient issus de la classe ouvrière, petit fonctionnaire ou cadre - comme Mélenchon par exemple - ne me déplairait pas. Des élus du peuple et qui viennent du peuple, quoi. Elle est bizarre ta remarque Georges. Je l'attendais plutôt d'Ilike.
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Le programme de DSK sur les retraites: "ça, c'est fait !"
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