L'économiste Christophe Ramaux claque la porte du Parti de g

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wesker
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Message non lu par wesker » 27 janv. 2011, 12:59:00

Melenchon ne fait évidemment pas le jeu de la pseudo droite puisqu'il cherche simplement, au travers les resultats électoraux qu'il espère faire, pouvoir influer sur les orientations et les choix que le PS fera s'il parvenait aux responsabilités !

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 27 janv. 2011, 14:39:00

Exactement.

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GIBET
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Message non lu par GIBET » 27 janv. 2011, 18:54:00

Il ne fait sans doute pas le jeu de la droite mais actuellement tous ceux qui s'expriment, à droite comme à gauche, loin de clarifier kes choses les rendent complètement opaque au vulgaris pecum. Résultat l'électeur se dit qu'il verra bien .. .le moment venu!! Et il s'occupe d'autre chose!
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PatJol
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Message non lu par PatJol » 27 janv. 2011, 23:47:00

El Fredo a écrit :Et alors ?
Et alors la droite ne gouverne pas avec 33 % des voix sous prétexte qu'il y a une extreme gauche à 15 %.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 28 janv. 2011, 00:02:00

15% PC+NPA+PG
10% EE/Verts
20% PS
5% MoDem
33% UMP
17% FN
= 100%

Avec des vases communicants représentant grosso merdo une marge d'erreur de 2-3% sur chaque score en fonction des scrutins.

Cela dit ma question concernait le commentaire suivant :
PatJol a écrit :
El Fredo a écrit :Ça a toujours été comme ça avec la gauche "radicale" : ils préfèrent laisser la droite gagner plutôt que d'unir leurs forces avec les autres formations jugées moins à gauche qu'elles. Au final ils ne dépassent jamais les 15%, et la droite gouverne avec 1/3 des voix.
Non, parce que la droite a aussi un extrême avec qui elle ne gouverne pas non plus.
Que je n'ai toujours pas compris d'ailleurs.

Au passage je ne résiste pas à la joie de vous faire partager ce billet très pertinent sur les zélateurs de la "vraie gauche" :
http://www.marianne2.fr/A-gauche-on-est ... e-de-quelq…
Ils sont marrants, les camarades. À droite, vous ne trouverez jamais de gens capables de s'écharper pendant des semaines ou des mois pour savoir qui parmi eux fait partie de la vraie droite ou pas. À gauche, ça pullule. Ils passent l'essentiel de leur temps à ça : « Moi, j'suis d'la vraie gauche ! Et y a que moi : toi t'es caca bourgeois, étron réformiste, colombin social-dem' ! » Et l'autre repart furieux en grommelant : « Même pas vrai d'abord… » Bref, on sait s'amuser, chez les progressistes. 

Il faut noter que, presque toujours, la « pas vraie gauche » (PVG, à partir de maintenant) se situe à la droite de celui qui manie le concept, lequel n'est pertinent qu'à usage strictement interne. Ainsi ne voit-on jamais un Modemeux traiter un UMPiste de PVG, sous prétexte qu'il est plus à droite que lui. Or, il pourrait puisque, pour un représentant de la vraie gauche, un PVG est la même chose qu'un homme de droite. (Vous suivez, c'est bon ?) 

Quelles sont les différences essentielles entre un vrai homme de vraie gauche et un membre de la PVG ? Tout d'abord le premier est auto-proclamé tel, tandis que le second est accusé d'être ce qu'il est. Ensuite, le PVG est amené, de temps en temps, à exercer de concrètes responsabilités politiques et, donc, de se plonger les mains dans des trucs pas propres, alors que l'homme de vraie gauche garde toujours ses petites mimines immaculément roses, qu'il aère en gesticulant des bras tout en prenant une grosse voix indignée et moralement pure (seul le vrai homme de gauche sait ce qu'est une voix moralement pure, ne cherchez pas). 

Mais parfois les lignes se brouillent, et c'est là que les honnêtes gens rient. De temps à autre, le membre auto-proclamé de la vraie gauche, le distributeur de brevets, l'infligeur de blâmes, voit débouler un type encore plus de vraie gauche que lui. Un humanoïde tellement loin à gauche qu'on ne le discernait même pas, que personne ne s'était avisé de son existence, mais qui surgit dans le paysage et renvoie tout le monde dans la PVG d'un revers d'argument.

C'est la drolatique mésaventure qui vient d'arriver au toujours reluisant CSP. Lui qui venait de blablater sur Céline comme n'importe quel petit-bourgeois bachelier se croit tenu de le faire depuis quelques jours, mais avec cet air de réinventer chaque matin le couteau à beurre qui est la marque de fabrique du camarade, voilà-t-il pas qu'il se fait voler dans les plumes et traiter (en gros) de sous-me... révisionniste et complice du capital-qui-tue par un vrai vrai mec de gauche, c'est-à-dire un maoïste précambrien (l'un des commentateurs de CSP parle de maopathe, ce que je trouve très bien vu), lequel renvoie par contrecoup notre gentil trotskiste dans les rangs honnis des faux vrais hommes de gauche, lesquels – chacun le sait – sont dangereusement proches des cloaques de la PVG. Et le pis pour lui, on le sent bien à ses trépignements, c'est que les maopathes en question le font gicler vers la PVG sans même le citer, sans paraître seulement s'être avisé de son existence ! Terrible… 

Il ne reste plus qu'à créer un label spécial, pour assurer la paix de conscience des vrais gens de gauche. Ou une AOC, un truc comme ça. Avec un joli tampon qu'on leur imprimera sur les miches : ça aidera les pandores à les compter dans les manifs.
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Message non lu par Nombrilist » 28 janv. 2011, 01:03:00

Effectivement, c'est un peu ce que je voulais dire dans l'un de mes posts d'hier. Pour gagner des voix, il faut taper sur ceux qui sont directement à droite et à gauche. Au premier tour, Mélenchon peut piquer des voix à Besancenot et Aubry, mais pas à Bayrou. Aubry peut piquer des voix à Bayrou, mais pas à Sarkozy. Sarkozy peut piquer des voix à Bayrou et au FN, mais ni à Mélenchon, ni à Aubry. Donc, à gauche, ça s'écharpe sur la quantité de social incluse dans le programme. Mais à droite, on a également quelque chose de similaire: il y a les vrais gaullistes et les pas vrais gaullistes. Et puis ils essayent tous de se faire passer pour des socialistes (la lutte contre la fameuse fracture sociale).

C'est qui CSP ?

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Message non lu par El Fredo » 28 janv. 2011, 09:16:00

CSP = Comité de Salut Public, un blogueur NPA avec une bonne audience.
http://comite-de-salut-public.blogspot.com/
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Message non lu par wesker » 28 janv. 2011, 12:51:00

Les calculs politiciens ne servent jamais ceux qui s'y adonnent d'ailleurs, ce n'est pas au travers des calculs que les français forgent leur opinion mais plutôt au projet que defend chacun des leader, chacune des formations.

Aujourd'hui, les gens se rendent compte des difficultés qu'ils rencontrent pour trouver un emploi, payer leur facture, trouver un logement et pouvoir s'y rendre en toute sécurité.
Ils entendent les politiciens debattre de questions secondaires ou eluder les grandes questions du temps....Ils entendent des promesses électorales jamais tenues et constatent chaque jour que l'uniformisation vers laquelle les élites veulent les faire entrer nivelle par le bas, tout les niveaux de vie.

La liberté, l'indépendance et le respect de la souveraineté ne conduisent pas à l'isolement....

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Lucas
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Message non lu par Lucas » 29 janv. 2011, 14:47:00

Je pense que Mélenchon est courageux car il a quitté le PS pour créer une autre formation et ce n'est pas facile, mais aujourd'hui quel est son but ?
Car dans les sondages il n'est qu'entre 5 et 10% d'intention de vote, il essaye de taper sur le PS et notamment sur DSK, c'est un peu normal il veut montrer que le PS est de moins en moins à gauche, et que c'est lui, le seul qui représente le socialisme aujourd'hui.

Mais concrêtement Mélenchon ne représente pas grand chose, seulement 8000 adhérents, pour ma part si le PS n'est pas au second tour en 2012 ça sera en partie à cause ou grace à Mélenchon

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Message non lu par Nombrilist » 29 janv. 2011, 14:54:00

Si le PS n'est pas au second tour en 2012, ça sera surtout à cause du PS.

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Message non lu par Lucas » 29 janv. 2011, 15:05:00

Oui je suis d'accord avec toi, mais si Mélenchon fait 10%, il aura piqué les voix au PS non ? Car mélenchon au 1er tour ne piquera pas les voix de Sarkozy, bayrou, et Lepen.
Et 10% lors d'une élection ça compte quand même.

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Message non lu par Nombrilist » 29 janv. 2011, 17:45:00

Au premier tour, pas plus que Mélenchon, le PS ne piquera de voix à Sarkozy ou à Le Pen. Au premier tour, le vivier de voix est à gauche. Au PS de faire ce qu'il faut pour contenter les électeurs de gauche. Si il ne le fait pas, ils iront chez Mélenchon. Le PS doit convaincre toute la gauche et séduire les modérés du centre. Et non pas l'inverse.

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Message non lu par wesker » 29 janv. 2011, 22:07:00

Lucas a écrit :Oui je suis d'accord avec toi, mais si Mélenchon fait 10%, il aura piqué les voix au PS non ? Car mélenchon au 1er tour ne piquera pas les voix de Sarkozy, bayrou, et Lepen. Et 10% lors d'une élection ça compte quand même.

Je rappelle qu'en vertu du principe du pseudo vote utile, les formations UMPS se partagent le pouvoir depuis plus de 30 ans sans que cela modifie la vie quotidienne des français...Par ailleurs, le PS a utilisé, plusieurs fois cet argument sans que celà l'amène à remporter les présidentielles.....

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Message non lu par Nombrilist » 29 janv. 2011, 22:10:00

J'ai voté utile en 2007 à cause de Bayrou. Je ne referai pas la même connerie.

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Message non lu par wesker » 30 janv. 2011, 10:52:00

Depuis des années, le système fait artificiellement monté le "risque" de perte de la gauche ou de la droite pour inciter les électeurs à voter en faveur des seuls UMP et PS.

L'objectif sera ensuite d'aller plus loin et d'imposer, au travers la reforme des modes de scrutin, le bipartisme qui rapprochera alors pour de bons, les positions officielles entre le PS et l'UMP. C'est à cette fin que l'argument du vote utile est régulièrement ressorti. Mais lors d'une campagne presidentielle, c'est bien sur la confrontation de projets différents que les électeurs sont amenés à se prononcer et non sur le costume, ou la robe de tel ou telle que le choix doit porté.

Au vu de la proximité des programmes des partis en question qui, aujourd'hui comme hier, promette l'alternance pour finalement gouverner ensemble et de la même manière (Traité de Lisbonne, vote des budgets au sein des régions...), les français peuvent et doivent, au nom du pluralisme, éviter de poursuivre dans cette voie.

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