DSK est-il guetté par le syndrome Balladur?
- Ilikeyourstyle
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Aubry, Royal, Hollande, des adversaires plus faciles pour le candidat de droite ? Il est permis d'en douter. DSK candidat, c'est l'assurance d'avoir une extrême-gauche (Mélanchon, notamment) à 15 %, donc un score assez faible au premier tour. Et puis la droite aura beau jeu d'attaquer DSK sur son irresponsabilité (genre : on avait besoin de lui au FMI pour résoudre la crise, c'est irresponsable de sa part de fuir ses responsabilités au FMI pour assouvir des ambitions personnelles).
De France 2 à CNN, le week-end très médiatique de DSK
LeMonde.fr avec Reuters | 20.02.11 | 15h22 • Mis à jour le 20.02.11 | 18h38
C'est un candidat virtuel, il n'en est pas moins bien présent. Le temps d'un week-end au moins. A Paris pour trois jours, Dominique Strauss-Kahn a savamment dosé ses déclarations à la presse entretenant le suspense sur ses intentions pour 2012.
C'est par une interview au journal télévisé de France 2, dimanche soir, que le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) doit clore son passage en France, où il est venu pour les besoins du G20. Selon le Journal du Dimanche, l'ancien ministre socialiste de l'économie pourrait y annoncer qu'il ne briguera pas de deuxième mandat, ce qui enverrait, écrit l'hebdomadaire, un "gros signal" aux Français.
"2012, C'EST PARTI"
Le mandat actuel de Dominique Strauss-Kahn courant jusqu'en novembre 2012, il devra démissionner avant terme s'il entend être candidat à la prochaine élection présidentielle. Le "compromis de Washington" veut qu'un Européen dirige le FMI et un Américain la Banque mondiale mais, à plusieurs reprises ces derniers mois, il a souhaité qu'un candidat des pays émergents puisse obtenir ce poste à l'avenir, donnant le sentiment qu'il préparait sa succession.
Si les statuts du FMI lui interdisent de parler de politique nationale sous peine d'éviction immédiate, cela n'empêche en rien les pirouettes sémantiques dont lui et ses proches sont devenus des experts depuis trois ans. Son épouse, la journaliste Anne Sinclair, a ainsi relancé l'idée d'un retour prématuré en France en confiant qu'elle ne souhaitait pas qu'il fasse un deuxième mandat au FMI. "Selon nos informations, 'DSK' pourrait ce soir exaucer le voeu d'Anne, sans pour autant dire qu'il est candidat à la présidentielle", peut-on lire dans le Journal du Dimanche.
"2012, c'est parti", titre l'hebdomadaire, reprenant les mêmes mots que Le Nouvel Observateur, qui assure également dans sa dernière édition que Dominique Strauss-Kahn a pris sa décision et qu'il sera candidat.
"JE NE SUIS PAS LE PÈRE NOËL"
Outre France 2, le patron du FMI s'est livré aux questions des lecteurs du Parisien - un entretien qui doit paraître lundi et dont rien n'a filtré sauf une petite phrase sur la France qui lui manquerait "comme à tout expatrié".
http://www.leparisien.fr/diaporama-vide ... oafzj6P&cs…
Dans un entretien accordé à CNN qui doit être diffusé dimanche soir, Dominique Strauss-Kahn botte aussi en touche."Probablement que lorsque vous êtes loin, les gens vous voient comme le Père Noël, mais je ne suis pas le Père Noël", déclare-t-il selon le site internet du Journal du Dimanche qui s'est procuré le script.
Samedi, à la clôture du G20, le "managing director" du FMI a éludé les questions sur son avenir national tout en prenant soin d'insister sur les méthodes moins brutales employées par l'institution depuis qu'il la dirige. Son plaidoyer en faveur du "nouveau FMI" qui veillerait plus à épargner les plus fragiles a pris des airs de bilan teinté de social, dans la perspective de la présidentielle et d'un affrontement avec Nicolas Sarkozy.
"TOUTE CETTE AGITATION EST RIDICULE"
Devant l'insistance des journalistes, il a cependant assuré qu'il n'avait "rien d'autre à l'esprit" que le FMI. Réduits à l'exégèse de propos souvent contradictoires, certains dirigeants politiques laissent pointer leur agacement.
Dans Le Parisien Dimanche, le président du MoDem, François Bayrou juge "ridicule" toute cette "agitation". "Politiques et médias, au lieu de se laisser manipuler par les agences de communication, devraient avoir un peu de sagesse et d'humour", ajoute le dirigeant centriste.
Pour le Vert Noël Mamère, interrogé sur Radio J, "les équipes qui sont autour de DSK s'arrangent bien pour faire monter la mayonnaise (...) mais ce n'est que de l'apparence". Au PS, on attend l'entretien de France 2 pour tirer des conclusions.
Même s'il se dit persuadé que Dominique Strauss-Kahn ne se lancera pas dans la course à l'Elysée, le porte-parole du parti, Benoît Hamon, a prévu de faire une pause dans ses vacances bretonnes pour suivre le journal télévisé de France 2.
LeMonde.fr avec Reuters | 20.02.11 | 15h22 • Mis à jour le 20.02.11 | 18h38
C'est un candidat virtuel, il n'en est pas moins bien présent. Le temps d'un week-end au moins. A Paris pour trois jours, Dominique Strauss-Kahn a savamment dosé ses déclarations à la presse entretenant le suspense sur ses intentions pour 2012.
C'est par une interview au journal télévisé de France 2, dimanche soir, que le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) doit clore son passage en France, où il est venu pour les besoins du G20. Selon le Journal du Dimanche, l'ancien ministre socialiste de l'économie pourrait y annoncer qu'il ne briguera pas de deuxième mandat, ce qui enverrait, écrit l'hebdomadaire, un "gros signal" aux Français.
"2012, C'EST PARTI"
Le mandat actuel de Dominique Strauss-Kahn courant jusqu'en novembre 2012, il devra démissionner avant terme s'il entend être candidat à la prochaine élection présidentielle. Le "compromis de Washington" veut qu'un Européen dirige le FMI et un Américain la Banque mondiale mais, à plusieurs reprises ces derniers mois, il a souhaité qu'un candidat des pays émergents puisse obtenir ce poste à l'avenir, donnant le sentiment qu'il préparait sa succession.
Si les statuts du FMI lui interdisent de parler de politique nationale sous peine d'éviction immédiate, cela n'empêche en rien les pirouettes sémantiques dont lui et ses proches sont devenus des experts depuis trois ans. Son épouse, la journaliste Anne Sinclair, a ainsi relancé l'idée d'un retour prématuré en France en confiant qu'elle ne souhaitait pas qu'il fasse un deuxième mandat au FMI. "Selon nos informations, 'DSK' pourrait ce soir exaucer le voeu d'Anne, sans pour autant dire qu'il est candidat à la présidentielle", peut-on lire dans le Journal du Dimanche.
"2012, c'est parti", titre l'hebdomadaire, reprenant les mêmes mots que Le Nouvel Observateur, qui assure également dans sa dernière édition que Dominique Strauss-Kahn a pris sa décision et qu'il sera candidat.
"JE NE SUIS PAS LE PÈRE NOËL"
Outre France 2, le patron du FMI s'est livré aux questions des lecteurs du Parisien - un entretien qui doit paraître lundi et dont rien n'a filtré sauf une petite phrase sur la France qui lui manquerait "comme à tout expatrié".
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Dans un entretien accordé à CNN qui doit être diffusé dimanche soir, Dominique Strauss-Kahn botte aussi en touche."Probablement que lorsque vous êtes loin, les gens vous voient comme le Père Noël, mais je ne suis pas le Père Noël", déclare-t-il selon le site internet du Journal du Dimanche qui s'est procuré le script.
Samedi, à la clôture du G20, le "managing director" du FMI a éludé les questions sur son avenir national tout en prenant soin d'insister sur les méthodes moins brutales employées par l'institution depuis qu'il la dirige. Son plaidoyer en faveur du "nouveau FMI" qui veillerait plus à épargner les plus fragiles a pris des airs de bilan teinté de social, dans la perspective de la présidentielle et d'un affrontement avec Nicolas Sarkozy.
"TOUTE CETTE AGITATION EST RIDICULE"
Devant l'insistance des journalistes, il a cependant assuré qu'il n'avait "rien d'autre à l'esprit" que le FMI. Réduits à l'exégèse de propos souvent contradictoires, certains dirigeants politiques laissent pointer leur agacement.
Dans Le Parisien Dimanche, le président du MoDem, François Bayrou juge "ridicule" toute cette "agitation". "Politiques et médias, au lieu de se laisser manipuler par les agences de communication, devraient avoir un peu de sagesse et d'humour", ajoute le dirigeant centriste.
Pour le Vert Noël Mamère, interrogé sur Radio J, "les équipes qui sont autour de DSK s'arrangent bien pour faire monter la mayonnaise (...) mais ce n'est que de l'apparence". Au PS, on attend l'entretien de France 2 pour tirer des conclusions.
Même s'il se dit persuadé que Dominique Strauss-Kahn ne se lancera pas dans la course à l'Elysée, le porte-parole du parti, Benoît Hamon, a prévu de faire une pause dans ses vacances bretonnes pour suivre le journal télévisé de France 2.
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De toute façon, tu auras un président du système en 2012. Tes idées cryptogaullistes qui masquent mal une forme de fascisme latent sont heureusement très minoritaires dans le pays.johanono a écrit :Le problème, c'est que DSK, c'est le candidat du système. S'il est élu, il mènera une politique dans la continuité de ce qui se fait depuis plus de 30 ans. Il ne représente nullement l'alternative.
- sarkonaute
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Je ne suis pas d'accord, il a l'etoffe d'un président vu qu'il occupe un poste et non des moindres à savoir celui de patron du FMI ce qui l'oblige à rencontrer les plus grands de ce monde et ce qu'il a fait sans aucune difficulté, DSK a incontestablement les émpuales pour assurer un poste présidentiel, le souci c'est qu'il est de gauche comme moi pape, du coup s'il se retrouve candidat du PS, les gauchistes vont avoir deux fois plus raisons d epleurer qu'en 2002.
- sarkonaute
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