Je rêve: des nazis au FN ? est ce possible ?

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FIFE
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Message non lu par FIFE » 23 avr. 2011, 07:33:00

Encore un mensonge.... elle est en vacances, il pense qu'elle doit regarder le dossier de plus près !

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 23 avr. 2011, 11:34:00

FIFE a écrit :Encore un mensonge.... elle est en vacances, il pense qu'elle doit regarder le dossier de plus près !
Du calme, Fife, un peu d'humour de temps en temps. 

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 25 avr. 2011, 17:57:00

 http://www.lyoncapitale.fr/journal/univ ... xclu-du-FN
(...)Selon Bruno Gollnisch, si Alexandre Gabriac a reçu un blâme, ce n'est pas pour le salut nazi, mais pour ne pas avoir communiqué au parti sa condamnation pour injures à caractère raciste et violences volontaires, alors qu'il était mineur, dans ses documents de candidatures aux élections régionales et cantonales. Et à croire le challenger malheureux de Marine Le Pen à la présidence du FN, Jean-Marie Le Pen qui siège au sein de la commission était sur la même ligne que la majorité des participants.

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 27 avr. 2011, 17:01:00


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Message non lu par Ilikeyourstyle » 28 avr. 2011, 13:24:00


Nico37
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Message non lu par Nico37 » 29 avr. 2011, 23:58:00

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A Vichy, le salut nazi d'un candidat FN et syndiqué CFDT
Par Zineb Dryef | Rue89 | 27/04/2011 | 17H23


Alors que Marine Le Pen a entrepris une grande opération de nettoyage au sein du FN, Rue89 a retrouvé la photo d'un candidat aux cantonales et syndicaliste menacé d'exclusion de la CFDT faisant le salut nazi devant le panneau de la ville de Vichy.


« Je ne suis qu'un simple homme » : c'est ce que Daniel Durand-Decaudin a déclaré quand je lui ai téléphoné pour lui demander ce qu'il faisait le bras levé devant un panneau de la ville de Vichy. Sous-entendu : je n'ai pas de responsabilité politique, pourquoi venir me chercher des noises avec une photo privée ?


Mais voilà : monsieur Durand cristallise autour de sa personne les ambiguïtés les plus récentes du Front national. Il a été candidat aux dernières élections cantonales en Moselle, où il se présentait sous l'étiquette Front national. Il n'a pas été élu mais il a obtenu un honorable score de 35,8%. Il est également syndiqué CFDT. Et risque l'exclusion de ce syndicat pour son appartenance au FN.


« Je ne suis pas nazi. Je suis gaulliste »


Au téléphone, cet ancien légionnaire commence d'abord par nier être jamais allé à Vichy, puis se souvient y être « passé » à l'été 2010 pour rejoindre un festival de country en Ardèche. Ça explique son chapeau, dit-il :


    « Faire un salut nazi à Vichy, c'est montrer qu'on est contre Pétain. J'ai fait ça comme une blague à ma femme, elle est thaïlandaise.


    Je ne suis pas nazi. Je suis gaulliste. D'ailleurs, quand on m'a proposé d'être candidat, j'ai dit oui parce que Marine, ça change de Jean-Marie Le Pen. J'ai dit que je voulais bien à condition de ne pas me retrouver dans des réunions avec des gens qui prônent des choses horribles. On m'a dit “non, ne t'inquiète pas, ça ira”.


    Cette histoire de photo, c'est pour essayer de déstabiliser le FN. Moi, j'ai la conscience tranquille. »


Cette explication fait rire certains proches de Daniel Durand-Decaudin, qui le décrivent comme un homme très sympathique mais « extrémiste, obsédé par les questions de race ». Une description du militant type dont Marine Le Pen dit ne plus vouloir dans son parti. Pour le prouver, la présidente du FN a décidé d'exclure du parti Alexandre Gabriac, candidat aux cantonales à Grenoble, dont une photo avait circulé le montrant faisant le salut hitlérien devant un drapeau nazi.


« Le FN est un parti reconnu »


Mais comment peut-on être frontiste, faire des saluts hitlériens et être à la CFDT ? Daniel Durand-Decaudin ne voit pas très bien où est le problème : « J'ai toujours voté FN et j'ai toujours été syndiqué. » Le candidat malheureux aux cantonales est notamment passé chez FO et Sud.


Mais les syndicats, eux, ne veulent pas des frontistes chez eux. Le 6 avril dernier, Fabien Engelmann, un autre candidat aux cantonales sous l'étiquette Front national, a été exclu de la CGT, et son syndicat de Nilvange (Moselle) a été dissout. La raison est simple : « incompatibilité de valeurs ».


Thierry Gourlot, cofondateur avec le vice-président du FN, Louis Aliot, du Cercle national de défense des travailleurs syndiqués (CNDTS), lui-même à la CFTC, s'emporte contre la position de l'intersyndicale (CGT, CFDT, Unsa, Solidaires et FSU) affirmant que « la préférence nationale n'est pas compatible avec le syndicalisme » :


    « Ils parlent de la préférence nationale qui serait discriminatoire, mais c'est une préférence citoyenne. Tous les pays du monde font ça et ça ne choque nulle part ailleurs qu'en France. C'est un faux procès. Relisez ce que disait Marchais dans les années 80. Le FN n'est ni raciste, ni xénophobe, ni antisémite, ni hors la loi, ni interdit. »


Daniel Durand-Decaudin juge lui aussi la position de la CFDT injuste :


    « Les syndicats se mettent hors la loi et même hors de leurs propres statuts. La CFDT dit défendre des valeurs fondamentales mais pas dans mon cas puisque je suis inquiété pour mes opinions politiques.


    Si j'appartenais à une secte ou une organisation interdite, d'accord, mais le FN est un parti reconnu. Je n'ai de leçons à recevoir de personne, j'ai des valeurs. J'ai été éducateur. Je me suis battu pour des jeunes, je me foutais de leur couleur et de leur religion.


    Quand, dans les années 95, des syndicats ont été crées par le FN puis interdits parce qu'ils véhiculaient des idées politiques via le syndicat, j'étais d'accord. Il ne faut pas confondre les rôles. Celui d'un syndicat est de défendre les salariés, le rôle d'un parti c'est de défendre des idées. »


On adhère à un syndicat pour sa pomme


C'est précisément cette approche clientéliste des syndicats – un simple rôle d''agence sociale » selon Pierre Rosanvallon – qui explique la nouvelle diversité politique en leur sein, indique l'historien Stéphane Sirot :


    « Depuis 1989, on constate une désertion du champ politique de la part des organisations syndicales. Avec le “recentrage du syndicalisme” à partir des années 90, les syndicats sont passés de la confrontation au réformisme. On cogère les réformes plus qu'on ne s'oppose au pouvoir politique. Le syndicat est dans la revendication immédiate mais il n'est plus du tout porteur d'utopie ou de projet politique au sens étymologique du terme.


    C'est cela qui a créé la déliquescence du politique dans les syndicats. On n'adhère plus à un syndicat parce qu'idéologiquement, on s'en sent proche. On adhère parce qu'on voit les gains immédiats que cela peut apporter. »


La « stratégie d'entrisme » du FN dans les syndicats


Stéphane Sirot met en garde contre l'« impression » de nouveauté liée à l'exposition médiatique des quelques syndicalistes du FN :


    « Le phénomène n'est pas nouveau. Les syndicats n'échappent pas aux évolutions politiques de la société et au phénomène d'enracinement du FN dans la société française.


    A la dernière présidentielle, à la CGT, on avait plus voté FN que PCF et ça s'est solidifié ces dernière années parce que le discours antimondialisation du FN trouve un écho dans le monde du travail.


    En revanche, ce qui est nouveau, c'est la stratégie d'entrisme du FN. Le FN va encourager ses militants à aller dans les syndicats. C'est dangereux pour eux d'autant que ce n'est pas très compliqué d'avoir des responsabilités syndicales rapidement. »


La décision de la CFDT Santé-Sociaux de Moselle concernant l'exclusion ou non de Daniel Durand-Decaudin sera rendue le 24 mai.


http://www.rue89.com

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pwalagratter
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Message non lu par pwalagratter » 30 avr. 2011, 00:32:00

  
En revanche, ce qui est nouveau, c'est la stratégie d'entrisme du FN. Le FN va encourager ses militants à aller dans les syndicats. C'est dangereux pour eux d'autant que ce n'est pas très compliqué d'avoir des responsabilités syndicales rapidement. »
C'est clair que vu l'effritement de la fibre syndicaliste chez les salariés, il leur est facile de devenir des meneurs.
Au final, rien de nouveau : ils reviennent aux fondamentaux, le national-socialisme
 

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 01 mai 2011, 19:11:00

 
Une nouvelle photo d'un candidat FN avec des néonazis interroge la stratégie du parti aux cantonales

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Une photographie de Jean-Baptiste Cordier, candidat FN dans le canton de Soulaines, en compagnie de néonazis opérant un salut hitlérien, vient de sortir sur un blog antifasciste. Ce cliché allonge l'encombrante liste des candidats sulfureux et interroge la stratégie peu maîtrisée du parti d'extrême droite qui, semble-t-il, a présenté aux cantonales nombre de candidats choisis à la va-vite.

Le Front national croyait pouvoir souffler un peu depuis mardi. Le 19 avril, la commission des conflits du parti a exclu de ses rangs l'embarassant Alexandre Gabriac, ex-candidat aux cantonales à Grenoble et conseiller régional Rhône-Alpes, apparu en mars dernier sur une photo - révélée par le Nouvel Obs - en train d’effectuer le salut hitlérien devant un drapeau nazi.

Alors que Bruno Gollnisch s'est dit hier "extrêmement étonné que Marine Le Pen ait pu prendre cette décision alors qu'elle se trouve à 10 000 km de là, en vacances en Thaïlande", voilà que Fafwatch débarque.

Nommé ainsi en référence au copwatching, pratique consistant à publier des données (photo, vidéos, écrits...) sur les policiers, le blog désire faire de même avec les "fafs" - ou fachos - et l'extrême droite en général. Pour son entrée en matière, Fafwatch a publié, le 16 avril, les photos pour le moins gênantes d'un autre jeune candidat FN aux cantonales.

Le maire de Soulaines reconnaît Jean-Baptiste Cordier sur la photo

Injoignable (sur son portable, fixe et compte Facebook) depuis hier, Jean-Baptiste Cordier, 21 ans, candidat FN du canton de Soulaines, dans l'Aube (10), apparaît sur deux photos en compagnie de crânes rasés. Sur l'une d'elles, quelques uns de ses coreligionnaires effectuent tout sourire des saluts nazis.

Philippe Dallemagne, maire de Soulaines et vainqueur des cantonales, reconnaît Jean-Baptiste Cordier sur la photo. Il précise : "Ce ne sont pas mes idées, mais chacun est libre de penser ce qu'il veut." Une autre personne travaillant dans le canton de Soulaines et ayant déjà rencontré le candidat de visu nous confirme également qu'il s'agit bien de lui sur le cliché. 

Contacté par les Inrocks, un antifasciste à l'origine de l'affaire, explique avoir mis la main sur les photos via différents amis Facebook du jeune homme l'ayant tagué (identifié) à plusieurs reprises. Bruno Subtil, conseiller municipal de Troyes depuis 1995 et président du groupe FN au Conseil régional de Champagne-Ardenne, a indiqué aux Inrocks "connaître nos méthodes" et a refusé toute explication. 

Le 5 février, un article de l'Est éclair, quotidien régional de l'Aube, intitulé "Soulaines : le canton où le FN a du mal à recruter", expliquait que, faute de candidat disponible, Jean-Baptiste Cordier, fils du maire de Chaumesnil, avait été choisi par le parti au dernier moment (exactement dix jours avant la date de dépôt des candidatures du 14 février). L'article précisait que cette difficulté à trouver un candidat était paradoxale étant donné que "ce canton est celui qui remporte le plus de suffrages (FN) lors des élections". Jean-Baptiste Cordier a terminé second de l'élection, derrière un candidat divers droites, en récoltant 22% des voix.

Des candidats à tout prix

Après la photographie de Marine Le Pen entourée de deux néonazis, le problème n'est pas tant d'effectuer un concours de clichés des candidats FN les plus sulfureux, que de s'interroger sur la stratégie employée par le FN pour arriver au score des cantonales qui fut le sien (11,73% des suffrages exprimés au second tour).

Un article du Post.fr intitulé Cantonales : ces "candidats fantômes" du FN de Marine Le Pen tentait - pendant l'entre deux tours des cantonales - de décrypter l'envers de la stratégie du parti d'extrême droite. On découvrait des points communs entre de nombreux candidats choisis à la va-vite. Certains ne réalisaient aucune campagne de terrain, la photo de "Marine" apparaissait souvent sur les affiches électorales en lieu et place du candidat et ultime caractéristique, jeune ou vieux, ils se présentaient à une élection pour la première fois. 

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xhrgar ... mbediframe[/dailymotion]

Un candidat FN de 93 ans, qualifié alors de "candidat fantôme" par la secrétaire d'Etat Nadine Morano, "aurait annoncé ne pas quitter sa maison de retraite s'il était élu". Doyen de ces cantonales, il a été présenté par le FN sur le canton de Blâmont (Meurthe-et-Moselle). Le vieil homme ne s'était jamais présenté à une élection, il a été éliminé dès le premier tour. Le FN justifiait auprès du Post.fr le recours à ce type de candidats pour des raisons principalement financières.

"Le FN est un parti pauvre qui n'a pas d'argent. Le parti a donc fourni aux candidats aux cantonales des tracts avec une photo de Marine Le Pen car cela aurait coûté beaucoup trop cher de faire des affiches personnalisées", expliquait ainsi à nos confrères le responsable de la communication du parti frontiste. 

Impossible de mesurer la contribution globale de ces candidats à la poussée nationale du FN. En revanche, un article publié le 21 mars par La Tribune analysait "le vrai score du FN aux cantonales". Le journaliste rappelait que le FN n'avait pu présenter des candidats que dans 1400 cantons, représentant 80% du corps électoral. Par conséquent, le cumul de ses voix au plan national a mécaniquement diminué le score du FN au premier tour. Selon un sondage de l'institut Viavoice évoqué par La Tribune, partout où le FN disposait de candidats, son score moyen était au premier tour de 19% au lieu des 15,2% obtenus après "dilution" du score national (avec les cantons sans candidat).

On comprend dès lors que l'enjeu pré-electoral du FN ait été de présenter un maximum de candidats. Dans ces conditions, pas étonnant de découvrir, au fil du temps, des casseroles à ces prête-noms locaux. Sulfureux ou non, ils ont servi une stratégie sous-Marine de dédiabolisation par le nombre pas vraiment maitrisée. A quand le prochain ?

Geoffrey Le Guilcher, les Inrocks

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 02 mai 2011, 03:13:00

Allez encore une photo. C'est génétiquement endémique chez eux de lever le bras droit tendu ... 


Enfin, bon, çà devient lassant, on va en trouver des dizaines comme ceux-là dee toute façon, la connerie est humainement profonde surtout sur la basse classe draguée par les Le Pen. 

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