Le MJS voudrait supprimer les grandes ecoles
- Ilikeyourstyle
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Ca y est la fange socialiste des Merdeux Jaunatres Socialistes se dechaine et voudrait en finir avec les grandes ecoles. Il faut d'urgence tout aligner dans la mediocrite de facon a ce qu'ensuite seuls les comissaires polititiques du Soviet puissent avoir de bon jobs independament de leur parcours academique et de leur qualification professionnelle. Sans doute la petite co... de presidente du MJS qui n'a reussi qu'a faire la fac est elle haineuse au dernier degre !
http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/201 ... andes-ecol…
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Mdr, moi je suis pro fac, et contre grandes écoles, mais contre le MJS (qui m'a d'ailleurs invité à les rejoindre le mois dernier).
C'est vrai que les grandes écoles ne forment que des bobos (portant souvent des polos) se prenant pour une classe supérieure, dénigrant ceux qui passent pas la faculté considéré comme bouzeux.
C'est vrai que les grandes écoles ne forment que des bobos (portant souvent des polos) se prenant pour une classe supérieure, dénigrant ceux qui passent pas la faculté considéré comme bouzeux.
- El Fredo
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Heureusement c'est un peu plus nuancé que le slogan démago pour cancre :
Perso je suis pour intégrer les GE dans des structures universitaires mais en conservant à tout prix l'autonomie qui fait leur force. Un peu sur le modèle du MIT School of Engineering. D'ailleurs en pratique c'est souvent le cas.Surtout, derrière le tranchant des slogans politiques, la réalité est bien entendu souvent plus nuancée. Lors de la présentation de ses mesures, samedi 2 avril, le MJS a d’ailleurs davantage évoqué l’idée d’”effacer le fossé budgétaire entre universités et grandes écoles” que de réellement fusionner celles-ci. Il s’agirait en réalité de donner autant d’argent aux premières que les secondes peuvent en disposer. Ce qui représente un choix politique lourd de conséquences budgétaires.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
- Ilikeyourstyle
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Tu nous dis n'importe quoi. Les grandes ecoles forment pour certaines depuis deux ou trois siecles nos grands cadres politiques, economiques du public et du prive, la haute fonction publique, les officiers de notre armee. De la sont sortis savants , inventeurs, prix Nobel. Nos facs, c'est la misere tout le monde le sait, les grandes ecoles recoivent l'elite des jeunes, forment l'elite, elles ont les budgets point-barre. Je te signale que la plupart des grandes ecoles sont quasi gratuites egalement.Emmanuel a écrit : Mdr, moi je suis pro fac, et contre grandes écoles, mais contre le MJS (qui m'a d'ailleurs invité à les rejoindre le mois dernier).
C'est vrai que les grandes écoles ne forment que des bobos (portant souvent des polos) se prenant pour une classe supérieure, dénigrant ceux qui passent pas la faculté considéré comme bouzeux.
Pour ma part, je suis issu d'une famille modeste et j'ai fait une grande ecole, a la force du poignet. Je suis conscient que les GE sont un milieu socialement ferme, mais pas a 100%. Et il ne sert a rien de tirer sur ce qui brille, ca ne fera pas briller les facs. icon_biggrin
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En pratique c'est essentiellement le cas. Mais pourquoi les integrer ? Crois tu que HEC ou l'Iinsead seraient meilleurs si on les rattachait a la fac Dauphine ? non evidemment 1El Fredo a écrit : Heureusement c'est un peu plus nuancé que le slogan démago pour cancre :
Perso je suis pour intégrer les GE dans des structures universitaires mais en conservant à tout prix l'autonomie qui fait leur force. Un peu sur le modèle du MIT School of Engineering. D'ailleurs en pratique c'est souvent le cas.Surtout, derrière le tranchant des slogans politiques, la réalité est bien entendu souvent plus nuancée. Lors de la présentation de ses mesures, samedi 2 avril, le MJS a d’ailleurs davantage évoqué l’idée d’”effacer le fossé budgétaire entre universités et grandes écoles” que de réellement fusionner celles-ci. Il s’agirait en réalité de donner autant d’argent aux premières que les secondes peuvent en disposer. Ce qui représente un choix politique lourd de conséquences budgétaires.
- El Fredo
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Pour les écoles de commerces la question ne se pose pas vraiment vu qu'elles sont en général privées (et avec des frais de scolarité substantiels). Les synergies écoles de commerce-universités sont tout de même assez limitées. Quand on parle des Grandes Ecoles il s'agit des écoles d'ingénieurs, par opposition aux facs de science.
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Ben les ecoles d'ingenieurs sont en general integres a des INP (Toulouse, Grenoble,Nancy, ... qui sont des universites. Les INSA sont des unversites. Reste le cas des plus grandes qui ne sont pas de l'EN mais de la Defense (X, Ensta, Supaero), Industrie (Mines) ou equipement (Ponts) ou agriculture (ENSA, INA).
- El Fredo
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J'ai fait les Mines et même si on était indépendant de la fac, on avait des partenariats pour l'accès aux structures universitaires (bibliothèque), aux labos, certains projets, les conférences etc. Je me souviens qu'une fois pour la venue de Longuet (notre ministre sous Balladur) on avait eu une mini-manif des étudiants de la fac qui étaient venus nous dire en gros que sans déconner c'est vraiment dégueulasse qu'on ait autant d'argent, tu vois. On leur avait rétorqué, et d'un qu'on ne dépendait pas du même ministère de tutelle, et de deux qu'ils n'avaient qu'à manifester pour en avoir plus et pas pour qu'on nous en enlève. Des étudiants en lettre, en plus (berk icon_mrgreen ).
Bref, c'est un vieux serpent de mer des syndicats étudiants et du MJS qui ignore la réalité des faits.
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- artragis
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quelques évidences bonnes à rappeler :
->nos facs ont été dévalorisées avec le temps, sauf droit et médecine
->G.E ne signifie pas privé ni même élite, beaucoup aiment parler d'Ingénieur 2000 à ce propos.
->Les G.E sont souvent intégrés au cursus d'orientation étatique et quand elles ne le sont pas, elles ont des partenaires parmi le CNOUS, ce qui fait qu'on peut avoir des bourses qui remboursent les scolarités.
->Les G.E n'ont pas pour but de faire de bénéfice, elles n'y ont d'ailleurs pas droit. Les frais de scolarité sont donc fait pour rembourser les frais de fonctionnement.
->nos facs ont été dévalorisées avec le temps, sauf droit et médecine
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->Les G.E sont souvent intégrés au cursus d'orientation étatique et quand elles ne le sont pas, elles ont des partenaires parmi le CNOUS, ce qui fait qu'on peut avoir des bourses qui remboursent les scolarités.
->Les G.E n'ont pas pour but de faire de bénéfice, elles n'y ont d'ailleurs pas droit. Les frais de scolarité sont donc fait pour rembourser les frais de fonctionnement.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
C'est un vieux serpent de mer en effet. Cela dit la tension est de plus en plus palpable entre GE et fac, parce que les GE ont conservé leur niveau d'excellence (globalement), tandis qu'à la fac l'excellence existe aussi, contrairement à ce qu'on raconte souvent, mais c'est plus difficile de la trouver. Un bémol pour les GE: il se dit de plus en plus dans les milieux autorisés, que sauf exception (HEC, l'X etc...), à l'export, les GE à la française, tout le monde s'en foutrait. Est-ce vrai, demandé-je modestement à nos élites ici présentes ? icon_mrgreen Et un deuxième bémol: les GE assurent de moins en moins la promotion sociale, et de plus en plus le renouvellement des élites.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand
- artragis
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statistiquement, étant donné que le nombre d'élèves des GE n'a pas augmenté alors que le nombre d'ingénieur a, lui, augmenté (pour l'exemple de l'ingénieur) on observe effectivement que beaucoup d'élève des GE sont enfant d'anciens élèves d'une GE. Cependant, la promotion sociale existe toujours pour deux raison :
->faire une GE ne signifie pas bon salaire à vie nécessairement et beaucoup d'élèves des GE sont boursiers à échelon supérieur à 3.
->Si l'assensceur social a largement diminué en France ces dernières années, c'est surtout la FAC qui en est la cause.
Les GE à la Française intéressent encore, mais pas dans tous les secteurs tout simplement parcequ'elles ne sont pas inscrites dans des technopoles à la manière des universités anglo saxonnes. Cependant, vue le niveau global en sciences théoriques des GE "à la Française", ces fameux technopôles recherchent beaucoup les français. Maintenant il est évident qu'ils ne prenennent que les meilleurs. Et que ça soit à la FAC ou en GE un excellent élève reste un excellent élève. En fait à l'étranger les GE à la française n'ont plus leur "lustre" d'antan. Mais elles restent présentes et compétitives.
->faire une GE ne signifie pas bon salaire à vie nécessairement et beaucoup d'élèves des GE sont boursiers à échelon supérieur à 3.
->Si l'assensceur social a largement diminué en France ces dernières années, c'est surtout la FAC qui en est la cause.
Les GE à la Française intéressent encore, mais pas dans tous les secteurs tout simplement parcequ'elles ne sont pas inscrites dans des technopoles à la manière des universités anglo saxonnes. Cependant, vue le niveau global en sciences théoriques des GE "à la Française", ces fameux technopôles recherchent beaucoup les français. Maintenant il est évident qu'ils ne prenennent que les meilleurs. Et que ça soit à la FAC ou en GE un excellent élève reste un excellent élève. En fait à l'étranger les GE à la française n'ont plus leur "lustre" d'antan. Mais elles restent présentes et compétitives.
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J'ai fait une grande école, et bien sûr je suis contre leur suppression.
Par contre, je pense qu'il faudrait les obliger à se lier à une université pour leur donner l'agrément de l'éducation nationale. Les facs en profiteraient, et les écoles aussi parce que les profs de fac sont excellents sur le plan de la théorie.
Par contre, je pense qu'il faudrait les obliger à se lier à une université pour leur donner l'agrément de l'éducation nationale. Les facs en profiteraient, et les écoles aussi parce que les profs de fac sont excellents sur le plan de la théorie.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
André Maurois
- pwalagratter
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Tout n'est pas à jeter. Il faudrait juste dépoussiérer et permettre une représentation sociale plus importante dans le recrutement des grandes écoles.
Maintenant les écoles d'ingénieurs et les universités travaillent déjà ensemble et depuis longtemps co-habilitent des diplômes. Depuis la mise en place des PRES et la pression LRU la situation s'accélère.
A mon niveau, de mon point de vue, et pour m'occuper de masters co-habilités entre les 2 je trouve que le tandem est excellent.
Le problème reste l'administratif et les fonds.
Mais l'ingénieur toujours plus malin, a très vite compris que la taxe d'apprentissage c'était utile, que monneyer des enquêtes menées par des étudiants en l'intégrant dans le cursus pédagogique pouvait être également intéressant.
L'universitaire reste vigilant sur les limites à ne pas franchir.
C'est un peu caricatural, mais l'esprit y est.
Pour discuter également avec les étudiants, ils reconnaissent que c'est une chance d'avoir des cours d'universitaires mais aussi de professionnels du secteur (transport). L'idée du PRES du coup serait à consolider, mais il faudrait soulager les établissements et les universités de la loi LRU.
Maintenant les écoles d'ingénieurs et les universités travaillent déjà ensemble et depuis longtemps co-habilitent des diplômes. Depuis la mise en place des PRES et la pression LRU la situation s'accélère.
A mon niveau, de mon point de vue, et pour m'occuper de masters co-habilités entre les 2 je trouve que le tandem est excellent.
Le problème reste l'administratif et les fonds.
Mais l'ingénieur toujours plus malin, a très vite compris que la taxe d'apprentissage c'était utile, que monneyer des enquêtes menées par des étudiants en l'intégrant dans le cursus pédagogique pouvait être également intéressant.
L'universitaire reste vigilant sur les limites à ne pas franchir.
C'est un peu caricatural, mais l'esprit y est.
Pour discuter également avec les étudiants, ils reconnaissent que c'est une chance d'avoir des cours d'universitaires mais aussi de professionnels du secteur (transport). L'idée du PRES du coup serait à consolider, mais il faudrait soulager les établissements et les universités de la loi LRU.
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