http://www.20minutes.fr/article/619985/ ... llon-succe…La succession à la présidence de la région Languedoc-Roussillon est en bonne voie. Christian Bourquin, président PS du Conseil général des Pyrénées-Orientales et seul candidat de la gauche pour succéder à Georges Frêche, a été condamné ce lundi par la cour d'appel d'Aix-en-Provence à une amende de 5.000 euros pour une affaire de minoration de comptes de campagne. Aucune peine d'emprisonnement, ferme ou avec sursis, n'a été retenue, contrairement à la première instance.
Un don dissimulant la rémunération d'un chauffeur?
Près de dix ans après les faits, M. Bourquin s'est expliqué mi-septembre devant la cour d'appel sur un chèque de 55.000 francs, remis à la fédération du PS en 2001.
Selon François Calvet, député UMP des Pyrénées-Orientales, ce «don» dissimulait la rémunération d'un chauffeur dont M. Bourquin s'était attaché les services pour la campagne des cantonales et législatives. Or, les 55.000 francs n'apparaissaient pas dans les comptes de campagne, plafonnés par la loi.
Un jugement confirmé en appel puis cassé
En octobre 2007, ce dossier avait été dépaysé devant le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence qui avait condamné M. Bourquin à trois mois de prison avec sursis et un euro symbolique. Le président PS du conseil général des Pyrénées-Orientale avait fait appel.
En janvier 2009, ce jugement avait été confirmé en appel puis cassé avant d'être rejugé en appel mi-septembre. Lors de cette audience d'appel, M. Bourquin était revenu sur les modalités du contrat de son chauffeur, puis sur les dons qu'il effectuait régulièrement à sa fédération politique. Mais pour la partie civile, M. Bourquin a déposé des comptes de campagne sciemment minorés.
La justice instrumentalisée pour détruite la carrière de Christian Bourquin
Même tonalité pour l'avocat général qui avait requis 3 mois de prison après avoir démontré que l'attestation de don de 55.000 francs à la fédération était un faux.
Pour Me Nicolau, assurant la défense de M. Bourquin, la justice a été instrumentalisée dans ce dossier pour détruire la carrière de son client. Il avait plaidé la relaxe pour la minoration des comptes de campagne, et pour la «commande» de fausse attestation.
http://www.20minutes.fr/ledirect/632279 ... gion-langu…Le tout nouveau président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, l'ancien frêchiste Christian Bourquin (DVG), a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Perpignan pour favoritisme, a-t-on appris de source judiciaire.
M. Bourquin est mis en cause pour des agissements remontant à 1999, époque où il présidait le conseil général des Pyrénées-Orientales.
M. Bourquin, élu à la présidence du conseil régional le 10 novembre à la suite du décès de Georges Frêche, est soupçonné d'avoir influencé la décision du conseil général en faveur d'un proche en 1999 dans l'attribution d'un marché touchant à la communication de la collectivité.
Ni M. Bourquin ni son avocat ne souhaitaient s'exprimer mercredi soir, indiquait son entourage, qui ne contestait pas le renvoi devant le tribunal.
Un ancien directeur de service du conseil général, Jean-Pierre Lanotte, ainsi que l'ancien gérant de la société qui avait remporté l'appel d'offres, Pascal Provencel, sont également sous le coup de l'ordonnance de renvoi prise vendredi dernier pour favoritisme, recel et complicité, a indiqué la même source judiciaire.
Selon des informations publiées à l'époque de la mise en examen de M. Bourquin en 2008, le juge soupçonnait en particulier que le cahier des charges de l'appel d'offres ait été élaboré de manière à favoriser la société Synthèse de M. Provencel.
Pour 700.000 francs, Synthèse assumait l'ensemble de la communication du conseil général.
M. Bourquin a abandonné la présidence du conseil général en novembre pour être élu à la tête de l'exécutif régional.
Il faisait partie des élus de la région qui avaient été exclus du Parti socialiste pour avoir soutenu la liste Frêche aux élections régionales de mars dernier.
Deux jours avant de prendre la succession de M. Frêche, il avait été condamné en appel à une amende de 5.000 euros dans une affaire de minoration de comptes de campagne.
On attend avec impatience l'intervention de miss je fais la morale, Mme Aubry! icon_cool