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Après la très polémique convention sur la laïcité, qui promettait « des solutions concrètes », celle sur « la bataille de l'emploi », mardi 3 mai, permet à l'UMP et surtout à son secrétaire général, Jean-François Copé, très critiqué sur ce précédent débat, de revenir aux fondamentaux. L'UMP a en outre remis à plus tard les débats qui ont parfois désorienté les entreprises ces derniers mois : les propositions sur les 35 heures - et corrélativement la suppression des allégements de charges -ainsi que sur le financement de la protection sociale - avec la TVA sociale -ne seront abordées que « fin juin-début juillet », à l'occasion d'une convention sur la compétitivité, ont indiqué lundi Jean-François Copé et Hervé Novelli. Une autre, le 8 juin sur la justice sociale, permettra de « clarifier notre position sur les dépenses sociales, notamment la prime pour l'emploi et le RSA », a précisé Hervé Novelli. Un sujet qui monte au sein de l'UMP. 42 propositionsGrand ordonnateur de la convention de mardi après-midi, l'ancien secrétaire d'Etat aux PME aujourd'hui secrétaire général adjoint de l'UMP, qui représente la branche libérale, s'est centré sur 42 propositions destinées à « poser les éléments fondamentaux d'une nouvelle croissance ». Dans la continuité du quinquennat, l'Allemagne y reste l'exemple à suivre. Pour faire grandir les entreprises, point cardinal de la convention, l'UMP suggère, outre les mesures classiques (assouplissement des seuils, guichet unique...) de renforcer encore le rôle d'Oséo. Au nom de l'efficacité, la banque publique reprendrait les missions de la Caisse des Dépôts sur le financement en fonds propres des PME et de la Coface pour le soutien à l'export. Une proposition d'ailleurs peu ou prou retenue par... le PS. L'UMP propose par ailleurs de renforcer l'avantage Madelin (en portant le plafond de dépenses ouvrant droit à réduction d'impôt sur le revenu en cas d'investissement dans une PME à 400.000 euros) et, reprenant les critiques de députés UMP l'été dernier, de recentrer le crédit d'impôt recherche (CIR) sur les PME. Egalement proposée, la création d'un crédit d'impôt innovation. Mais, potentiellement coûteuse, elle « supposera un consensus international » et donc « ne coûtera rien » les premières années, a rassuré Hervé Novelli. Sur un thème qui lui est resté cher, il propose par ailleurs, d'étendre aux PME de moins de 10 salariés les prélèvements sociaux et fiscaux applicables aux autoentrepreneurs. Autoriser l'entrée en apprentissage à 14 ansConcernant l'emploi et la formation, l'UMP suggère, en vrac et de manière plus polémique, d'autoriser l'entrée en apprentissage à 14 ans (enterrée en 2007 par Nicolas Sarkozy) ou de mensualiser les horaires - et donc les temps de repos -des jeunes apprentis. Au chapitre en vogue du partage de la valeur, l'UMP suggère de rendre obligatoire l'intéressement. Et si Jean-François Copé assure vouloir « donner de nouvelles responsabilités aux partenaires sociaux », que l'UMP détaillera à l'été, il propose déjà de fusionner les instances représentatives du personnel dans les entreprises jusqu'à 5.000 salariés. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
PME, emploi : l'UMP revient à des sujets plus consensuels
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