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Assez fou ! D'abord, rappelons-le, le congé de maternité a des raisons physiologiques objectives pour au moins les 6 premières semaines, et d'avantage si elle allaite. Ce qui n'est pas le cas du père.
Ensuite, parce que si la plupart des femmes occupant un poste à responsabilité reprennent le travail avant lfin de ce congé de maternité, il est à prévoir que les pères nele prendront pas du tout.
Puis il y a ce "immédiatement après le congé de maternité" qui me dérange : un bébé peut facilement être déposé chez une grand-mère, une proche ou dans une crèche, mais c'est après un an qu'il développe ses premières maladies infantiles, quil ne peut donc aller à la crèche, qu'il est très "présent" et a besoin de ses parents. Or,la disposition restreindrait cette possibilité de prendre ses congés quand ils sont nécessaires.
Enfin,réduire la possibilité pour une femme de prendre 3 ans de congé parental, c'est quasi la contraindre à collectiviser son bébé précocement, pratique controversée dont les parents devraient garder la décision.
Tut cela est horriblement normatif et dictatorial.
Ensuite, parce que si la plupart des femmes occupant un poste à responsabilité reprennent le travail avant lfin de ce congé de maternité, il est à prévoir que les pères nele prendront pas du tout.
Puis il y a ce "immédiatement après le congé de maternité" qui me dérange : un bébé peut facilement être déposé chez une grand-mère, une proche ou dans une crèche, mais c'est après un an qu'il développe ses premières maladies infantiles, quil ne peut donc aller à la crèche, qu'il est très "présent" et a besoin de ses parents. Or,la disposition restreindrait cette possibilité de prendre ses congés quand ils sont nécessaires.
Enfin,réduire la possibilité pour une femme de prendre 3 ans de congé parental, c'est quasi la contraindre à collectiviser son bébé précocement, pratique controversée dont les parents devraient garder la décision.
Tut cela est horriblement normatif et dictatorial.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Bien sûr que si : le type qui ne prendra pas son mois de"nursing" privera sa femme d'une semaine de congé , par exemple.
Et la mère célibataire ? Elle n'aura donc pas droit à cette semaine de congé alors qu'elle en a plus besoin qu'une autre ?
Aucun compte n'est pris des convenances familiales, obligeant à prendre bêtement ces congés d'un bloc dans un genre de tout-ou-rien stupide. Une jeune mère pourrait aovir ledroit d'opter par exemple pour un long mi-temps, ou un très long 4/5ème temps. Tu ne vois même plus la dictature là où elle est réellement !
Pour le féminisme primaire que dénonce Emmanuel, il est vrai qu'on a omis le congé d'allaitement pour les pères !
Tout cela est d'une connerie rare.
Et la mère célibataire ? Elle n'aura donc pas droit à cette semaine de congé alors qu'elle en a plus besoin qu'une autre ?
Aucun compte n'est pris des convenances familiales, obligeant à prendre bêtement ces congés d'un bloc dans un genre de tout-ou-rien stupide. Une jeune mère pourrait aovir ledroit d'opter par exemple pour un long mi-temps, ou un très long 4/5ème temps. Tu ne vois même plus la dictature là où elle est réellement !
Pour le féminisme primaire que dénonce Emmanuel, il est vrai qu'on a omis le congé d'allaitement pour les pères !
Tout cela est d'une connerie rare.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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"Bien sûr que si : le type qui ne prendra pas son mois de"nursing" privera sa femme d'une semaine de congé , par exemple."
ça ne changera rien par rapport à ce qui se fait déjà. Et je suppose qu'il y aura une exception pour les mères célibataires.
"Une jeune mère pourrait aovir le droit d'opter par exemple pour un long mi-temps, ou un très long 4/5ème temps."
Rien ne l'en empêche.
ça ne changera rien par rapport à ce qui se fait déjà. Et je suppose qu'il y aura une exception pour les mères célibataires.
"Une jeune mère pourrait aovir le droit d'opter par exemple pour un long mi-temps, ou un très long 4/5ème temps."
Rien ne l'en empêche.
- wesker
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mps a écrit :Assez fou ! D'abord, rappelons-le, le congé de maternité a des raisons physiologiques objectives pour au moins les 6 premières semaines, et d'avantage si elle allaite. Ce qui n'est pas le cas du père.
Ensuite, parce que si la plupart des femmes occupant un poste à responsabilité reprennent le travail avant lfin de ce congé de maternité, il est à prévoir que les pères nele prendront pas du tout.
Puis il y a ce "immédiatement après le congé de maternité" qui me dérange : un bébé peut facilement être déposé chez une grand-mère, une proche ou dans une crèche, mais c'est après un an qu'il développe ses premières maladies infantiles, quil ne peut donc aller à la crèche, qu'il est très "présent" et a besoin de ses parents. Or,la disposition restreindrait cette possibilité de prendre ses congés quand ils sont nécessaires.
Enfin,réduire la possibilité pour une femme de prendre 3 ans de congé parental, c'est quasi la contraindre à collectiviser son bébé précocement, pratique controversée dont les parents devraient garder la décision.
Tut cela est horriblement normatif et dictatorial.
Euh....Bientôt les grands mères travailleront pour payer leur fins de mois, par conséquent, elles ne pourront plus garder les gosses, tu piges ?
- politicien
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Bonjour,
A plus tard,
Qu'en pensez vous ?Roselyne Bachelot s’est dite très favorable à cette mesure, préconisée dans un rapport de l’Igas. Le but est de "casser les stéréotypes". Invitée mardi sur Europe 1, Roselyne Bachelot, qui organise mardi une table ronde sur la parité hommes-femmes, a rappelé que "les femmes assurent 80% du noyau dur des tâches ménagères". Ce qui représente "19 semaines de plus de travail que les hommes. On imagine la perturbation que cela entraîne pour mener une carrière professionnelle dans l'égalité".
Inégalités à la naissance de l’enfant Pour mettre fin aux inégalités hommes-femmes, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale s'est dite notamment favorable à l’allongement du congé paternité, préconisé dans un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). "Le partage des congés familiaux, et en particulier du congé de parentalité est un élément très important qui permettrait de casser un certain nombre de prédestinations dans l’entreprise", a-t-elle poursuivi, estimant que "les hommes souhaitent de plus en plus être parent"
Roselyne Bachelot dit vouloir "casser les stéréotypes" : Et Roselyne Bachelot compte désormais Laurence Parisot parmi ses alliés. La présidente du Medef a en effet répété lundi dans Le Parisien qu'elle était favorable à l'allongement du congé paternité. La patronne des patrons entend à ce titre "écrire en juillet à tous les syndicats pour leur proposer d'ouvrir les discussions dès septembre".
Les inégalités se nouent en effet à la naissance d’un enfant. Presque la moitié des femmes modifient leur rythme de travail alors que les hommes ne sont que 6%. Une différence qui explique aussi une différence dans l’évolution en entreprise, à commencer par les écarts de salaires.
"Une nouvelle norme culturelle"
Pour corriger le tir, les partisans d’un congé paternité beaucoup plus long réclament une nouvelle philosophie pour passer d’une dizaine de jours actuellement à un mois. "Les bonnes habitudes doivent se prendre dès le début pour permettre au père de prendre sa place, voir ce que c’est vraiment de s’occuper de l’enfant, le nourrir, le baigner, jouer avec lui", plaide Jérôme Ballarin, président de l’Observatoire de la parentalité en entreprise.
Et d’appeler à "la naissance d’une nouvelle norme culturelle en France qui voudrait que tout jeune père, dans la première année qui suit la naissance de son enfant, interrompe sa vie professionnelle pendant plusieurs semaines, alors que sa compagne est repartie travailler", ambitionne-t-il.
Pour certains, le congé paternité devrait même devenir obligatoire pour être vraiment efficace. A l’heure actuelle, moins des deux tiers des jeunes pères profitent des quelques jours auxquels ils ont droit.
Europe1.fr
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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