Mariage gay: le gouvernement dit NON

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Emmanuel
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Message non lu par Emmanuel » 12 juin 2011, 22:53:00

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GIBET
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Message non lu par GIBET » 13 juin 2011, 00:49:00

Emmanuel a écrit : Mouai... Dubitatif l'Emmanuel... C'est pas ce qu'on nous apprend en psychiatrie
Ni à l'église d'ailleurs.
Chacun prend les référence qui lui plaisent.
Personnellement la psychiatrie n'est pas une référence.
GIBET
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jim75
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Message non lu par jim75 » 13 juin 2011, 13:05:00

Qu'est-ce qui est une référence dans ce cas alors? icon_biggrin

Moi personnellement, je ne pense pas qu'un couple homosexuel puisse remplacer un couple hétéro (père et mère)...certes si le couple hétéro violente ses enfants, là c'est clair que ce n'est pas du tout l'idéal pour l'enfant...
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Chevalier
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Message non lu par Chevalier » 13 juin 2011, 14:17:00

Ilikeyourstyle a écrit : Le gouvernement dit NON à un projet de loi socialiste.

Félicitons nous, il y en a encore qui ont encore un peu de valeurs de droite dans ce gouvernement Quant aux roses, ils ne cherchent qu'à ratisser les voix des communautés marginales déviantes. icon_mrgreen
Une tendance très cyclique, hélas.
Je doute fort que la France puisse résister encore bien longtemps, compte tenu de la légalisation de ces communautés marginales déviantes dans d'autres pays, européens principalement.
La décadence ça se combat de manière ferme et définitive, et non en fonction des bulletins météo en provenance de l’Élysée !

Qui vivra verra comme on dit !

PatJol
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Message non lu par PatJol » 13 juin 2011, 17:00:00

Le débat c'est le mariage gay, ce serait bien de ne pas mélanger ça avec l'adoption.
Plus de 60 % des Français sont pour le mariage gay. Et d'année en année, cette proportion augmente.

Autre contre-vérité à rectifier : Depuis la loi TEPA, au début de la présidence Sarkozy, les couples pacsés et les couples mariés ont exactement les mêmes droits de succession à payer.

On le voit, le vrai débat sur le mariage est une question de principe et de symbole. Le pacs donnant les mêmes droits et les mêmes devoirs que le mariage.

Et sur le plan du principe, je ne vois pas pourquoi un couple gay n'aurait pas le droit de se marier.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois

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Adeline
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Message non lu par Adeline » 13 juin 2011, 17:15:00

jim75 a écrit : Qu'est-ce qui est une référence dans ce cas alors? icon_biggrin

Moi personnellement, je ne pense pas qu'un couple homosexuel puisse remplacer un couple hétéro (père et mère)...certes si le couple hétéro violente ses enfants, là c'est clair que ce n'est pas du tout l'idéal pour l'enfant...
Pourquoi voudrais tu que les couples homo remplacent les couples hétéros ? Personne ne demande à remplacer personne, juste qu'on accepte leur différence, au même titre qu'il existe des couples mixtes.
Les humiliations que peuvent subir les enfants d'homos ne viennent pas de leur contexte familial, mais de la bêtise de leur entourage. Trouverais tu normal qu'on interdise aux gens de couleur, aux blondes, aux Belges... d'avoir des enfants sous prétexte que ces derniers seront victimes de moqueries ?

Comme le soulignait Gibet plus haut, l'important est l'amour et l'éducation apportée aux enfants, pas l'imbécilité des rétrogrades.

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Adeline
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Message non lu par Adeline » 13 juin 2011, 17:21:00

Chevalier a écrit :
Ilikeyourstyle a écrit : Le gouvernement dit NON à un projet de loi socialiste.

Félicitons nous, il y en a encore qui ont encore un peu de valeurs de droite dans ce gouvernement Quant aux roses, ils ne cherchent qu'à ratisser les voix des communautés marginales déviantes. icon_mrgreen

Une tendance très cyclique, hélas.
Je doute fort que la France puisse résister encore bien longtemps, compte tenu de la légalisation de ces communautés marginales déviantes dans d'autres pays, européens principalement.
La décadence ça se combat de manière ferme et définitive, et non en fonction des bulletins météo en provenance de l’Élysée !

Qui vivra verra comme on dit !
Vous êtes également représentatifs d'une forme de communauté marginale déviante. c'est ainsi que le contenu de vos propos m'invite à vous cataloguer. Des communautés marginales, voire déviantes, il y en a tout un tas et sous différentes formes... trouveriez vous normal qu'on vous interdise le mariage ou la parentalité en raison de cette forme de catalogage bien suggestif ?

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racaille
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Message non lu par racaille » 13 juin 2011, 17:28:00

Le pourcentage de français favorable au mariage gay ne changera rien à l'affaire. J'ai lu que plus de 90% des français étaient en faveur d'une légalisation (et d'une régulation stricte, bien entendu) de l'euthanasie mais cela n'a eu aucune incidence sur la manière dont le gouvernement appréhende ce dossier.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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GIBET
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Message non lu par GIBET » 13 juin 2011, 17:44:00

jim75 a écrit : Qu'est-ce qui est une référence dans ce cas alors? icon_biggrin

Moi personnellement, je ne pense pas qu'un couple homosexuel puisse remplacer un couple hétéro (père et mère)...certes si le couple hétéro violente ses enfants, là c'est clair que ce n'est pas du tout l'idéal pour l'enfant...

Réponse: La sociologie en ce qu'elle est une évolution du plus grand nombre et non la psychologie qui est l'évolution d'un seul!
Mais les psychanalystes sont excellents de "clarté" sur la question et je vous laisse en main avec l'un d'eux...lumineux!! icon_biggrin

L’adoption par des couples homosexuels : et l’enfant dans tout ça?
Dans le débat sur l’adoption, à l’occasion du Pacs, on oublie la construction psychique de l’enfant. Arguments de la psychanalyste Claude Halmos.

Claude Halmos
Sommaire
  • Un enfant absent du débat
  • Quid de la construction psychique ?
  • Le danger du “Tout est possible”
  • Le corps, ce grand oublié
  • Grâce à la différence des sexes, du désir circule
  • Que dit vraiment le Pacs ?
  • Parents : Quand ils deviennent homosexuels[/list:u]


    La possibilité d’adoption d’enfants par des couples homosexuels est une question sur laquelle un psychanalyste travaillant avec des enfants ne peut se taire. Mais l’aborder implique qu’il précise sa position sur un certain nombre de points.
    Les récents débats sur le Pacs ont montré en effet que l’on était loin d’en avoir fini avec la haine et le rejet de la différence. A longueur de colonnes, les homophobes de toutes tendances ont une fois de plus entonné le credo de la "normalité" et rejeté l’homosexualité du côté de la pathologie. Il n’est pas dans mes intentions d’apporter de l’eau à ce moulin-là.
    Pour une psychanalyste, l’idée de " normalité " appliquée à la sexualité n’a aucun sens. Il y a en effet au départ, chez chaque être, une bisexualité psychique, c’est-à-dire la possibilité de pencher du côté du masculin ou du féminin quel que soit son sexe anatomique. Et le chemin qu’il prend dépend toujours de ce qu’il vit : de ses parents, de ses rencontres, des paroles qui lui sont (ou non) dites, etc. Aucun chemin n’est donc plus " normal " qu’un autre. Freud fut sur cette question on ne peut plus clair (in Trois essais sur la théorie sexuelle, Gallimard, 1989.). Partant de là, je considère que la reconnaissance, par la société, du couple homosexuel est normale et juste. Je déplore même, comme d’autres avant moi, que, par absence de courage politique, on ne l’ait pas, dans le cadre du Pacs, posée plus clairement comme telle.
    Cette reconnaissance implique-t-elle qu’un couple homosexuel soit " la même chose " qu’un couple hétérosexuel ? A l’évidence, non. Beaucoup cependant opèrent ce glissement et, réclamant le " droit à l’indifférence " – entendu en fait comme droit à l’indifférenciation (sexuelle) –, demandent que les couples homosexuels aient le droit " comme les couples hétérosexuels " d’adopter des enfants. Cela me semble une erreur grave.
    Pour le combat pour le droit à la différence car le droit à l’adoption – s’il était accordé – reviendrait à annuler l’avancée que représente la reconnaissance du couple homosexuel. Il ferait de cette reconnaissance une reconnaissance, non de la différence, mais du " même ". Le reniement de la différence serait donc posé comme le prix à payer pour la reconnaissance sociale.
    Pour les enfants qui ont besoin de parents de sexe différent pour se construire, et je vais essayer de l’expliquer en précisant que je parlerai du droit à l’adoption et non du cas des parents " devenus homosexuels " qui continuent – après un divorce par exemple – à élever leurs enfants.

    Un enfant absent du débat
    Le problème essentiel que pose l’adoption n’est pas, comme on voudrait nous le faire croire, de savoir si un homme ou une femme homosexuels sont " capables " d’élever un enfant. Ils le sont à l’évidence ni plus ni moins que n’importe qui. Il est que l’adoption est, pour un enfant que ses géniteurs n’ont pu élever, la possibilité d’avoir des parents équivalents à ses parents biologiques. Permettre son adoption par un couple homosexuel reviendrait donc à lui dire :
    - que ces parents adoptifs (homosexuels) peuvent être l’équivalent de ses " parents de naissance " (forcément hétérosexuels).
    - donc, que la différence des sexes n’existe pas. En tout cas, pas en tant que différence susceptible… de faire différence, qu’elle ne " compte pas ", qu’elle n’est – pour reprendre un mot de sinistre mémoire – qu’un " détail " de la vie.
    En quoi serait-ce grave de faire vivre cet enfant (et, avec lui, tous les autres) dans un monde où la différence des sexes serait conçue comme accessoire ? On ne peut le comprendre que si l’on se situe du point de vue de l’enfant. Or, il faut le constater, l’une des caractéristiques de ce débat est que l’enfant en tant que personne, en tant que " sujet " en est absent. On parle d’un enfant-objet. En atteste le livre-phare de la revendication pour le droit à l’adoption, Des parents du même sexe (Odile Jacob, 1998) d’Eric Dubreuil. Par exemple, on y lit (p. 80) : " Le désir d’enfant n’est pas moins fort chez un homosexuel que chez un hétérosexuel. De ce fait, l’homosexuel doit avoir les mêmes droits qu’un hétérosexuel, par rapport à cela […], un homosexuel doit pouvoir se marier s’il le veut et avoir le droit d’avoir des enfants s’il le désire. "
    Le propos a le mérite d’être clair : quiconque veut "l’enfant" a droit à "l’enfant". Il est donc exclu dans cette perspective que l’on se demande à quoi l’enfant, lui, pourrait avoir droit, de quoi il pourrait avoir besoin. Et cette désinvolture confine parfois au cynisme. Une interviewée d’Eric Dubreuil, dont on nous précise – sans doute pour avoir une caution du côté du "savoir" – qu’elle exerce la profession de "travailleur social", déclare ainsi (p. 48) : "On est dans une société où l’enfant est au centre de tout. Or l’enfant ne sera ni bien ni mal. Simplement l’enfant aura son histoire et il fera quelque chose avec cela. Nous-mêmes n’est-ce pas à partir de ce qui a déconné dans notre histoire que nous grandissons et que nous devenons plus costauds ? Le risque est de vouloir rendre les choses trop parfaites pour l’enfant. Renonçons à cette perfection et misons sur le fait que les enfants pourront se construire à partir de leur histoire. Dans les merdes qu’ils auront vécues, ils sauront puiser les choses les meilleures qu’ils auront plus tard !"
    Quid de la construction psychique ?
    A vrai dire, l’idée qu’il y aurait une construction psychique de l’enfant – donc des conditions nécessaires à cette construction – semble ne venir à personne. L’enfant dont on nous parle est un enfant préfreudien. Un enfant d’avant la découverte de l’inconscient, d’avant la psychanalyse, d’avant que l’on ait été "y voir" ou plutôt "y entendre de l’intérieur" pour comprendre comment se construit l’adulte à travers le "petit d’homme".
    - Faisant fi d’un siècle de recherches, d’interrogations et de découvertes, les tenants de l’adoption s’appuient sur un discours lénifiant sur " l’amour ", conçu comme l’alfa et l’oméga de ce dont un enfant aurait besoin. (Alors même que l’on sait que l’on peut détruire un enfant en " l’aimant ", simplement parce qu’à l’instar, par exemple, des mères que l’on dit " abusives " on l’aime d’un amour qui l’emprisonne.) Ecoutons encore un interviewé d’Eric Dubreuil : " Ce dont un enfant a besoin, c’est d’amour, que ce soit deux hommes, deux femmes, un homme, peut importe. "
    - Quand ils n’invoquent pas l’amour, les tenants de l’adoption s’appuient sur des déclarations qui frappent par leur manque de rigueur. Et l’on reste stupéfait devant le " flou artistique conceptuel " qui entoure les déclarations de gens dont on ne peut par ailleurs nier les compétences. Dans un article (publié dans “la Croix” du 8-9/11/1998), Françoise Héritier rappelait que la différence des sexes permet de penser. C’est sans doute du côté de son annulation qu’il faut chercher l’origine du florilège d’approximations théoriques auquel on assiste. On s’étonne, ainsi, de lire (dans l’Evénement du jeudi du 18-24/6/1998), sous la plume d’Anne Cadoret, ethnologue et chercheuse au CNRS : " Comme dans les familles hétéro recomposées, un des problèmes majeurs concernant les familles monoparentales est le statut du compagnon ou de la compagne. Qui l’enfant doit-il appeler “papa” ou “maman” ? Chaque famille trouve sa solution. L’enfant reconstruit, plus ou moins symboliquement, sa généalogie. "
    Qui dira jamais ce que peut être pour un enfant une reconstruction "plus ou moins symbolique" de sa généalogie ? Et comment peut-on sérieusement mettre sur le même plan les difficultés d’un enfant qui, dans une famille "recomposée", ne sait pas s’il doit appeler "papa" le nouveau compagnon de sa mère, ou "maman" la nouvelle compagne de son père, et les problèmes de celui qui, face à un couple homosexuel, ne sait pas quelle femme il doit appeler " papa " ou quel homme il doit appeler " maman " ?

    Suite là http://www.psychologies.com/Planete/Soc ... L-adoption…


Bon courage...pour faire simple!
Mais j'aime assez la conclusion qui rejoint assez celle d'Adeline:
Quant à la façon dont il considérera son parent homosexuel, elle dépend de ce que pensent ce dernier, l’autre parent, l’entourage, et de ce qu’ils en disent. Si le parent homosexuel assume son choix et si l’autre le respecte, l’enfant continuera à être fier de ce parent (et de lui-même). La seule chose que l’on ne pourra lui éviter, c’est d’avoir, un jour, à affronter l’intolérance de notre société. De cela aussi on peut parler à un enfant et lui apprendre à se battre.
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jim75
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Message non lu par jim75 » 13 juin 2011, 19:38:00

Adeline a écrit :
jim75 a écrit : Qu'est-ce qui est une référence dans ce cas alors? icon_biggrin

Moi personnellement, je ne pense pas qu'un couple homosexuel puisse remplacer un couple hétéro (père et mère)...certes si le couple hétéro violente ses enfants, là c'est clair que ce n'est pas du tout l'idéal pour l'enfant...
Pourquoi voudrais tu que les couples homo remplacent les couples hétéros ? Personne ne demande à remplacer personne, juste qu'on accepte leur différence, au même titre qu'il existe des couples mixtes.
Les humiliations que peuvent subir les enfants d'homos ne viennent pas de leur contexte familial, mais de la bêtise de leur entourage. Trouverais tu normal qu'on interdise aux gens de couleur, aux blondes, aux Belges... d'avoir des enfants sous prétexte que ces derniers seront victimes de moqueries ?

Comme le soulignait Gibet plus haut, l'important est l'amour et l'éducation apportée aux enfants, pas l'imbécilité des rétrogrades.
Je ne vois pas en quoi les gens de couleur, les Belges et les blondes ont un rapport avec cela? A ce que je sache, il existe de nombreux couples hétéros parmi ces gens. Ce n'est pas le fait de moqueries auquel je fais allusion, mais le fait étant que le père et la mère ont des rôles différents dans l'éducation, enfin me semble-t-il.
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Message non lu par GIBET » 13 juin 2011, 19:53:00

jim75 a écrit :Je ne vois pas en quoi les gens de couleur, les Belges et les blondes ont un rapport avec cela? A ce que je sache, il existe de nombreux couples hétéros parmi ces gens. Ce n'est pas le fait de moqueries auquel je fais allusion, mais le fait étant que le père et la mère ont des rôles différents dans l'éducation, enfin me semble-t-il.
C'est là où je répondais qu'il faut avoir pour référence la sociologie. En effet les cultures de l'éducation sont très différentes dans l'Histoire et dans les civilisations où le père et la mère n'ont pas cette complémentarité.
Mais sans aller chercher très loin je te renvoie à l'étude sociologique de la Bretagne et plus particulièrement du Finistère très matriarcal en raison de l'absence du père pendant de de très longs mois de pêche. Je ne veux pas faire un cours ici qui serait hors sujet , mais cela démontre que la société équilibrée avec des droits consentis au père "allaiteur" (grâce au Biberon) et qui a donc les mêmes droits que la mère à la naissance est très contemporain. Les lissage des différences est d'ailleurs très profond aujourd'hui dans des intérêts de carrière du père et de la mère, et du droit à l'indépendance financière de cette dernière (important dans une société où le mariage se dissous dans 50% des cas).
Alors il est clair que notre littérature a entretenu des préjugés qui ne sont corroborés ni par les médecins ni par de nombreux psychanalystes. Mais comme dans tout ...il y a là aussi des "Écoles"!
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Message non lu par PatJol » 13 juin 2011, 21:46:00

jim75 a écrit :Je ne vois pas en quoi les gens de couleur, les Belges et les blondes ont un rapport avec cela? A ce que je sache, il existe de nombreux couples hétéros parmi ces gens. Ce n'est pas le fait de moqueries auquel je fais allusion, mais le fait étant que le père et la mère ont des rôles différents dans l'éducation, enfin me semble-t-il.
Si on arrêtait de mélanger le mariage et les enfants ?

Savez-vous qu'aujourd'hui plus d'un enfant sur deux naît hors mariage ? Dans ces conditions, ceux qui pensent que le mariage gay favorise l'homoparentalité vivent vraiment avec 50 ans de retard.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
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Message non lu par wesker » 14 juin 2011, 12:40:00

Sincèrement au vu de la situation économique, sociale, budgétaire de la France, cette question est elle une priorité. En France, la société permets et garanti la liberté de comportement ainsi que la liberté sexuelle, et des contrats sont mises à disposition des couples de même sexe, est il vraiment l'heure de lancer un débat sur cette question ?

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Message non lu par PatJol » 14 juin 2011, 20:52:00

Tu me fais rire. Dis que tu es contre, assume tes opinions !

Dire que la situation économique, sociale et budgétaire empêche de voter le mariage gay c'est juste de l'hypocrisie. Jamais une crise économique n'a empêché de voter des lois non-économiques.
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Message non lu par Adeline » 14 juin 2011, 22:05:00

racaille a écrit : Le pourcentage de français favorable au mariage gay ne changera rien à l'affaire. J'ai lu que plus de 90% des français étaient en faveur d'une légalisation (et d'une régulation stricte, bien entendu) de l'euthanasie mais cela n'a eu aucune incidence sur la manière dont le gouvernement appréhende ce dossier.
Sauf que les esprits étroits actuels seront bientôt remplacés par des jeunes aux esprits bien plus ouverts...

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