Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont libres

[El Fredo]

Source Twitter confirmée, les otages viendraient d'être libérés.

[El Fredo]

Confirmé par France 3 et Le Monde à l'instant ! (via Twitter)

[sarkozy74]

Bonjour,

Le Premier Ministre a annoncé, lors de la séance de questions au Gouvernement, la libération des 2 journalistes de FR3, quel bonheur pour leurs familles, pensons à ceux qui restent otages encore dans le monde, bravo à ceux qui ont obtenus cette libération, avec patience et discrétion!

[politicien]

Bonjour,

   

Enlevés en fin d’année 2009 dans une vallée afghane, les deux journalistes ont passé plus de 18 mois en détention. Enfermés, ils ont parfois été séparés pendant des semaines.. 
   30 décembre 2009: En tournage pour le magazine de France 3 «Pièce à conviction», les deux journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont enlevés avec leurs trois accompagnateurs afghans à 60 km de Kaboul, dans la province de Kapisa. Ils avaient quitté les militaires français pour retourner interroger des habitants sans escorte.

17 janvier 2010: Début janvier, les forces américaines puis les forces françaises repèrent les otages dans une maison de la vallée d'Alasay et tentent d’obtenir des preuves de vie. Le 17 janvier, Nicolas Sarkozy assure que les otages sont vivants et déplorent leur «imprudence vraiment coupable». L’entourage du chef de l’Etat évoque aussi le «coût exorbitant» de leur libération. Des propos qui suscitent un vif émoi chez les journalistes. 
   21 janvier 2010:  Lionel de Coninck, le rédacteur en chef du magazine «Pièces à conviction» est dans un restaurant de Kaboul, quand son portable sonne. A l’autre bout du fil, un commandant taliban. «Je veux vous parler de la santé de vos amis», dit l'interlocuteur avant que la ligne ne soit coupée. Les véritables négociations commencent. 
   24 février 2010: Une libération semble acquise. Le président Nicolas Sarkozy appelle même les familles. «Ils ne sont plus dans leur prison. Ils sont en marche vers une unité de l'armée afghane», annonce Sarkozy à Béatrice Coulon, la compagne d'Hervé. Les heures passent. Les ravisseurs ont changé d'avis au dernier moment. 
   12 avril 2010: Dans une vidéo diffusée sur internet, les deux otages demandent au président Sarkozy de satisfaire les exigences des talibans, notamment la libération de prisonners, sinon ils seront «exécutés». Le lendemain, France Télévisions décide de dévoiler l'identité de leur deux collaborateurs et de médiatiser leur enlèvement.

22 juin 2010: Les ravisseurs laissent les otages appeler à tour de rôle les négociateurs. Les services français négocient à ce moment-là parallèlement avec les autorités afghanes, car les talibans demandent, en plus d'une rançon, la libération de prisonniers détenus par les autorités afghanes. 
   24 septembre 2010: Durant l’été, les deux sont otages sont séparés puis se retrouvent. Une libération semble imminente. Le chef d'état-major des armées Edouard Guillaud parle d’un «espoir raisonnable» de retrouver les deux Français avant Noël. L'Elysée ne confirme pas. 
   20 décembre 2010: Une nouvelle vidéo des deux otages est envoyée à la France mais les négociations pâtinent car de nombreux groupes de Talibans ont participé à la détention des deux journalistes et cela complique les démarches.

29 décembre 2010: La pétition en leur faveur atteint 80.000 signaturesmais les proches se lancent dans une polémique avec le gouvernement en accusant l’Etat français de donner régulièrement de «faux espoirs». Au début de l’année 2011, les ravisseurs sont de plus en plus exigeants et les autorités françaises haussent le ton.

2 mai 2011: La mort d'Oussama ben Laden peut jouer «positivement» sur le sort des deux otages en Afghanistan, explique le ministre de la Défense Gérard Longuet. La Commission européenne réclame la libération immédiate de Ghesquière et Taponier à l'occasion de la journée mondiale pour la liberté de la presse.

13 mai 2011: Des rassemblements ont lieu dans toute la France pour marquer les 500 jours de détention des otages. Les négociateurs disent avoir «bon espoir». 
   29 juin 2011: L'Elysée annonce la libération des deux journalistes et de leur interprète après dix-huit mois de détention.  

[Ilikeyourstyle]

Y avait pas déjà un topic pour ces deux là ? icon_biggrin Combien le kontribuable va t'il payer ? icon_mrgreen

[Nombrilist]

On s'en fout.

[politicien]

Bonjour,


 

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé mercredi que "la France ne paie pas de rançons", alors qu'il était interrogé sur les circonstances de la libération de deux journalistes français, otages pendant 18 mois en Afghanistan.

   Le chef de la diplomatie a ajouté, lors d'une brève déclaration à la presse, que le président afghan Hamid Karzaï avait beaucoup "aidé" à la libération de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, journalistes de la chaîne publique France 3. "IIs ont été libérés cet après-midi et ils ont gagné l'ambassade de France. Ils sont en bonne santé, ils rejoindront le territoire national dans la nuit et seront à Paris demain matin", a-t-il par ailleurs confirmé. Egalement interrogé sur l'éventuel versement d'une rançon par le gouvernement, le ministre des Finances François Baroin a assuré que "la réponse est non" et qu'elle était "sans ambages".

  Les autorités françaises ont annoncé que l'interprète afghan des deux journalistes, Reza Din, avait également été relâché mercredi. "Les deux autres accompagnateurs ont été libérés il y a un certain temps, mais cette libération n'avait pas été rendue publique" pour des raisons de sécurité, a ajouté le chef de la diplomatie française. 
L'express.fr

[pwalagratter]

On s'en fout.

Tout à fait c'est une excellente nouvelle. Un peu comme un conte de fée, les larmes d'Elise Lucet en direct c'etait très émouvant ...
De toute manière le contribuable paye déjà tant de conneries, que finalement autant voir d'ex otages et leurs familles heureux.
C'est mieux que les images de la révolte des Grecs



Et dire que sarko

[keserasera]

Et voilà ! Nos deux clowns viennent de terminer leur séjour linguistique au pays des Talibans. Ils en rapportent de quoi faire quelques bons bouquins et quelques bons publi-reportages. Grande fête dans les milieux des spécialistes de la désinformation médiatique et nos chaînes "pibliques" vont s'en donner à coeur joie ! Même l'ancien "Ministre" de la défense n'a pas osé dire la vérité ce matin à Télé-Matin: que nos deux lascars étaient partis volontairement rejoindre les Talibans en refusant de rejoindre l'avion qui devait les ramener en France ! Pour quoi faire ? Pour apporter le soutien des journalistes français de gauche à ces bandits qui, ne nous faisons pas d'illusion, reprendront le pouvoir dès que nous aurons tourné le dos.

[mps]

En fait, cette libération tombe bien.

Nous en avions marre de voir la tronche de ces deux téméraires "over-confident" qui n'ont tenu aucun compte des avis militaires, et ont entraîné leurs guides locaux dans une aventure abrutie et ruineuse pour le contribuable, histoire de faire la jonction "entre gauchistese" avec les Talibans..

Le happy end va encore nous barber pendant 24 heures "d'émotion", de "fierté nationale" et autres fariboles vendeuses.

Dès demain, cependant, nous seront sauvé de cette liesse médiocre par le mariage de Monaco, les trous du c... seront oubliés, et la jalousie de leurs confrères les massacrera plus sûrement que ne l'ont fait les talibans.

[El Fredo]

Tiens salut kéké, qu'est-ce que tu deviens ? icon_mrgreen

[politicien]

Bonjour,


 

 
Libres après 547 jours de captivité. Les deux journalistes de France 3 Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ont atterri ce jeudi matin à 8h45 à Villacoublay. Leur libération avait été annoncée mercredi après-midi. 

Enlevés le 30 décembre 2009 à 60 km de Kaboul, dans la province de Kapisa, les otages ont pris le chemin de la liberté dans la nuit du 28 au 29 juin 2011. Ils ont été récupérés par les services afghans puis les militaires français, et «sont en très bonne santé», selon un diplomate.

10h10. Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière sont en cours de transfert vers un hôpital de la région parisienne pour faire un check-up poussé.

10h03. La conférence de presse s'achève, les deux hommes s'étreignent sous les applaudissements.

10 heures. Bavard, volubile, Hervé Ghesquière répond à une question sur son avenir : «c'est le métier que j'ai toujours rêvé de faire, je ne dis pas que je vais retourner en Afghanistan demain mais Béatrice, ferme tes oreilles, j'ai envie de faire ce métier plus que jamais».

9h55. Le 11 décembre, son ravisseur avait dit à Hervé Ghesquière qu'il prendrait un avion pour Paris trois jours plus tard, le 14 décembre, «avec Stéphane et Reza».

9h52. Stéphane Taponier s'amuse : «On pouvait tenir encore ! On représentait quelque chose d'important pour eux et jamais nous n'avons été menacés».

9h49. Hervé Ghesquière reprend la parole : «Nous allons bien. On avait un moral d'acier. Stéphane est un mec très costaud. On a été bien aidés par notre accompagnateur Reza qui est à Kaboul avec sa famille».

9h47. «On va très bien mentalement, on s'était dit au début qu'on devait garder le moral, affirme Stéphane Taponier, le visage creusé. On savait que notre liberté pouvait prendre du temps mais on a toujours gardé l'optimisme et cette nouvelle est arrivée il y a deux jours. A la libération on n'a pas ressenti grand-chose, là ça commence à monter».

9h42. Hervé Ghesquière, surpris par le monde présent, commence à répondre aux questions. «Ca a été long, on a eu un long tunnel, ces derniers mois où l'on ne voyait rien venir, ça faisait six mois qu'on n'avait pas fait une vidéo de preuve de vie. Comme il y avait déjà eu 3-4 échecs, jusqu'au dernier moment on se demandait si c'était bon ou pas bon. On a fait un long tour en voiture, on ne voyait aucun Français et on s'est dit 'bon ya pas d'échange'. On nous a rassurés et on nous a emmené à la base militaire de Tagab. Il y a eu un petit moment de flottement parce qu'il y a souvent des attentats-suicide autour de cette base. Puis ils nous ont mis dans un 4x4 blindé et là on est enfin entrés dans la base». Il évoque l'ambassade de France de Kaboul comme «le moment qu'on avait rêvé, sublimé, déliré». Là, les deux amis ont pu parler à leurs familles, «lâcher». «Et cette boule de stress commence à se diluer tout doucement». 

9h41. Applaudissements et cris de bonheur à la descente des voitures.

9h40. Les deux hommes se dirigent, en voiture, vers la presse qui les attend avec impatience. Quatre monospaces noirs se suivent.

9h35. «Ils veulent retravailler le plus vite possible», affirme Paul Nahon sur BFM TV.

9h30. France 3 est au téléphone avec Stéphane Taponier qui raconte sa captivité. «J'ai faim de liberté, j'ai faim de respirer, j'ai faim tout court, une énorme faim», conclut le journaliste libéré. «On n'a jamais été menacés de mort, jamais frappés», a raconté quelques instant plus tôt Hervé Ghesquière, qui a admis souffrir de «quelques problèmes de santé mineurs (et être) fatigué».

9h28. Selon Paul Nahon, le président de la République ferait actuellement le point sur les dix huit mois de négociations qui ont permis cette libération.

9h25. Les deux anciens otages se trouvent toujours avec leurs proches au pavillon d'honneur.

9h10. Michel Reinette, rédacteur en chef à France 3, se dit peiné de cette arrivée en catimini. «On a envie de toucher à leur réalité. On est un peu malheureux que ça se passe comme ça, on aurait au moins aimé les voir», dit-il sur i-Télé.

9 heures. Le président de la République et son épouse, ainsi que le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé attendaient au pied de l'avion. TF1 a diffusé des images filmées de très loin, où l'on voit les deux hommes descendre de l'avion, le visage rasé et reposé. Carla Bruni Sarkozy, en saharienne beige et pantalon noir, se trouve au côté de son mari. Béatrice Coulon a serré dans ses bras son compagnon Hervé Ghesquière. L'ancien patron de France télévisions Patrick de Carolis est sur place.

8h50. La presse frustrée. Les journalistes de France télévisions, qui sont venus en bus au petit matin, et le comité de soutien sont très chagrinés d'être ainsi tenus à distance. Journaliste à Pièces à conviction, Véronique Weber se dit extrêmement frustrée et ne comprend pas pourquoi les amis de Ghesquière et Taponier sont privés de ces moments de retrouvailles.

8h48. L'avion se rend de la piste au pavillon d'honneur et un camion de pompier cachera probablement la descente de ses passagers.

8h45. Le Falcon des otages s'est posé sur le tarmac de Villacoublay. Il est pour l'instant sur la piste d'atterrissage proche du pavillon d'honneur. Les journalistes n'ont pas vu l'avion se poser, mais ont eu confirmation que leurs deux confrères étaient à bord. Ils vont pouvoir retrouver leurs familles.

Le Parisien.fr

[johanono]

Je ne me joindrai pas au concert larmoyant ambiant. Je fais partie de ceux qui pensent que ces deux messieurs ont pris des risques démesurés en allant là-bas, et que c'était tant pis pour eux s'il se sont fait prendre. Aujourd'hui, ils sont libérés, tant mieux pour eux, mais de là à en faire un événement national, il ne faut pas exagérer, surtout que c'est avec l'argent public que ces deux irresponsables ont été libérés. 

[pwalagratter]

Et participer à une guerre dans laquelle on avait strictement rien à faire ça nous a coûté combien au juste ?
Je ne parle pas de la soixantaine de soldats tués.

[Invité]

Quand on connait tout le tappage fait autour de Bétancourt ,otage en bolivie ,on ne peut s'étonner que l'on puisse critiquer les deux reporters...Pour info ce soir sur la 2 ,un reportage exclusivement sur les talibans....Les deux se sont montrés dignes et intelligents, j'ai trouvé de la classe dans leurs comportements ,ne cherchant jamais à faire pleurer dans les chaumières.. Ce ne fut pas le cas pour Bétancourt, la com fut considérable, elle aussi est binationale cela ne semble gêné personne.....