Un Remaniement en profondeur

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 01 juil. 2011, 14:07:00

Nombrilist a écrit :Apparemment, c'est une stratégie qui fonctionne. Sarko a dépouillé le PS, le PS a été inaudible pendant 3 ans. Sarko a dépouillé Bayrou, on ne l'entend plus. Villepin et sa république solidaire ? Pschitt. Au tour de Borloo. Borloo est cuit.
A suivre effectivement. Pour gouverner et gagner des élections, il faut rassembler. icon_biggrin

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wesker
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Message non lu par wesker » 02 juil. 2011, 13:24:00

Sarkozy ne nomme des personnes qu'à des fins de divisions chez ceux qu'ils considèrent comme ses adversaires.

Hélàs, ce n'est pas la manière la plus efficace de règler les difficultés, les français attendent des réponses, des alternatives et non des manoeuvres.

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GIBET
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Message non lu par GIBET » 02 juil. 2011, 15:56:00

Manquerait plus que Sarko se dépouille ? ...et pof on ne l'entendrait plus!! Résultat + 2 points et - 2 pour MLP quj parle!! icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
Eh oui "le silence est d'or"!!!
GIBET
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politicien
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Message non lu par politicien » 02 juil. 2011, 17:44:00

Bonjour,


 
 
Mais pour le ministre, la page du remaniement est "tournée", a-t-il assuré sur Europe 1.     "Vous dire que cela a été une journée facile, ce serait vous mentir. Ce sont des moments difficiles (…). Mais les épreuves sont faites pour grandir", a assuré Bruno Le Maire, vendredi sur Europe 1. Le ministre de l’Agriculture était alors interrogé sur les rumeurs pré-remaniement le donnant à l’Economie, poste finalement remporté par François Baroin.  
"La page est tournée"  Bruno Le Maire a toutefois refusé de donner plus de détails. "Ce que me disent le président et le Premier ministre reste entre le président, le Premier ministre et moi", a-t-il insisté, répétant ne pas être amer : "la page est tournée. Je suis heureux que le président m’ait confirmé à l’Agriculture".     A la question de savoir s'il avait menacé de démissionner, le ministre a juré : "Jamais ! Jamais !"    
Baroin, toujours un ami ?
S'agissant des"Mousquetaires", le groupe qu'il forme avec son challenger François Baroin, Jean-François Copé et Christian Jacob - rejoints par Valérie Pécresse et Luc Chatel -, il a assuré que rien n’était changé et qu’un dîner programmé le 6 juillet au ministère de l'Agriculture aurait bien lieu.
"Ce dîner, il est maintenu. Je souhaite qu'on se retrouve tous les six et que nous puissions discuter et échanger, comme nous le faisions auparavant. Il n'y a aucune raison que cela change, l'invitation est maintenue, je suis sûr que ce dîner nous permettra de nous retrouver de manière agréable", a martelé se disant, par ailleurs "beaucoup touché" par un "appel très amical" jeudi de l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, son ancien mentor.

Europe1.fr
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Message non lu par politicien » 04 juil. 2011, 11:47:00

Bonjour,


 
 
Qu’il est loin le temps où le Premier ministre assistait impuissant à la formation des gouvernements dont il était pourtant le chef. À chaque fois, on entendait la même ritournelle : "François Fillon? Il a juste pu nommer sa copine Roselyne Bachelot". Cette fois, c’est tout le contraire qui s’est passé. Le Premier ministre s’est posé en chef du casting, distribuant les maroquins avec le feu vert du Président. "Le remaniement, c’est un rôle important du Premier ministre. Le Premier ministre recevra tous les ministres", a souligné Nicolas Sarkozy mercredi matin devant le gouvernement, selon un ministre. Preuve supplémentaire que le Président a décidé de se protéger. Quitte à déléguer les "RH" (ressources humaines).

 Derrière la victoire de François Baroin face à Bruno Le Maire pour Bercy, le maintien de Chantal Jouanno aux Sports et le reste du remaniement, il y a François Fillon qui a donc tiré les ficelles. L’occasion pour lui d’afficher son autorité au moment où il commençait à traverser une zone de turbulences à l’Assemblée (il y a été chahuté ces dernières semaines) et de marquer des points contre son rival Jean-François Copé qui s’active en coulisses pour lui compliquer son probable parachutage à Paris. Du coup, Fillon a profité de cette séquence remaniement pour s’attacher de nouveaux alliés (Baroin, Pécresse, Wauquiez). 
"Baroin est un politique, Le Maire est un courtisan" Bien sûr, Nicolas Sarkozy a donné son imprimatur. "Le Président a montré qu’il avait une génération de réserve", analyse un quadra au destin heureux. Mais après avoir fait comprendre, mardi, en début d’après-midi, à Bruno Le Maire qu’il serait ministre de l’Économie, il a dû se dédire dans la soirée. Le chef de l’État a appelé son ministre de l’Agriculture après les journaux de 20 heures pour le convaincre d’accepter le Budget. L’ancien villepiniste a refusé. Un premier acte de rébellion dans une carrière commencée véritablement… en 2007. Voilà Le Maire poussé à méditer sur l’art du temps en politique. Baroin, lui, se félicite d’avoir eu le soutien du Premier ministre pour éteindre l’incendie Le Maire. Il assure n’avoir pas menacé de démissionner pour emporter Bercy… Selon lui, le sort était joué depuis plusieurs semaines et son rival a tenté une ultime manœuvre. La partie adverse raconte la même chose, en sens opposé. Le poids de Baroin, chiraquien historique, et ses relais chez les élus lui ont donné raison. "La différence? Baroin est un politique, Le Maire est un courtisan", tacle un ministre. 
Il a barré la route au centriste Marc-Philippe Daubresse Aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture ravale sa rancœur. "Je suis un sportif, je récupère vite. La page est tournée. Il faut grandir à partir des épreuves", dit-il au JDD. Pas question d’entretenir la désunion à la veille d’une campagne au sein de la bande des mousquetaires (Copé, Jacob, Chatel, Pécresse, Le Maire, Baroin). Ils dîneront ensemble mercredi chez Le Maire. "J’ai appelé Bruno pour lui dire qu’on tiendra le dîner comme convenu", nous confie François Baroin. Pas mécontent d’enfoncer un coin entre les amis de Copé, Fillon a également sauvé in extremis Chantal Jouanno. Le Président n’en voulait plus au ministère des Sports. Elle a menacé de tout plaquer. Le Premier ministre a exigé son maintien, pour ne pas affaiblir cette alliée à Paris en campagne sénatoriale. Enfin, Fillon a préféré promouvoir Laurent Wauquiez au ministère de l’Enseignement supérieur plutôt qu’un centriste (Marc-Philippe Daubresse). Wauquiez a appris sa nomination au cours d’un déjeuner prévu de longue date avec Valérie Pécresse. "C’est un poste explosif. Tu as tous les atouts, mais c’est un changement de cap", s’entend dire l’ex-ministre chargé des Affaires européennes. "C’est le seul qui ne m’ait pas réclamé quoi que ce soit, tous les autres m’ont emmerdé", s’amuse Fillon auprès d’un promu.

Le Jdd.fr
 
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