N’est-il pas légitime de se demander si notre pays n’est pas
Balto, tu écris : "Société couarde, je n'aurais personnellement aucun élément pour affirmer ceci.
En ce qui concerne la violence, je doute du dogme frappons plus fort que l'autre. Au mieux, on a de la crainte, mais en tapant plus fort, on n'obtient en aucun cas le respect."
Quand on laisse des quartiers sans présence policière "pour ne pas provoquer", tu appelles cela comment ?
Quand, "pour ne pas frapper plus fort que l'autre", tu admets que "force ne reste plus à la Loi" (principe sans lequel la démocratie n'existe plus), ne confonds-tu pas "respect" et lâche démission ?
Crois-tu que ce soit '"nous" qui organisions les ghettos ? Alors qu'à l'évidence, la tendance forte de toutes les minorité est de se regrouper, sans acune intervention autre que leur volonté ?
Et penses-tu réellement que de gentils agents de proximité, distribuant des fleurs et des carambars, vont lutter contre les mafias armées qui tiennent ces quartiers et font des chiffres d'affaires à laisser pantois ? Au point d'attaquer les commissariats de police à l'arme lourde ?
Mdr.
En ce qui concerne la violence, je doute du dogme frappons plus fort que l'autre. Au mieux, on a de la crainte, mais en tapant plus fort, on n'obtient en aucun cas le respect."
Quand on laisse des quartiers sans présence policière "pour ne pas provoquer", tu appelles cela comment ?
Quand, "pour ne pas frapper plus fort que l'autre", tu admets que "force ne reste plus à la Loi" (principe sans lequel la démocratie n'existe plus), ne confonds-tu pas "respect" et lâche démission ?
Crois-tu que ce soit '"nous" qui organisions les ghettos ? Alors qu'à l'évidence, la tendance forte de toutes les minorité est de se regrouper, sans acune intervention autre que leur volonté ?
Et penses-tu réellement que de gentils agents de proximité, distribuant des fleurs et des carambars, vont lutter contre les mafias armées qui tiennent ces quartiers et font des chiffres d'affaires à laisser pantois ? Au point d'attaquer les commissariats de police à l'arme lourde ?
Mdr.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Baltorupec
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Non, la démission policière dans des quartiers est inadmissible.
Pour la police de proximité, son intérêt est à mon avis de connaitre la population locale, et que l'inverse soit vrai, que la population connaisse " sa " police, en bref, pour moi la police ne peut agir légitiment que si on a confiance en elle, ce lien de confiance a été rompu. La confiance est extrêmement importante, non seulement, cela permet de mieux accepter une présence policière importante et ainsi faciliter son travail, mais aussi cela permet au Policier de mieux connaitre le terrain. Ainsi lorsque la police de proximité était encore en vigueur, ils connaissaient les jeunes tranquilles et ceux à problèmes, ils savaient aussi ou certains gamins habitaient ce qui leurs permettaient de les ramener à leur famille plutôt que de devoir les embarquer au poste, lorsque ceux ci trainaient. Bien sûr, ce n'est pas une solution miracle. Il faut tout de même se dire qu'il y a différents degrés de " ghetto ", et dans les quartiers les plus viciés par la violence est non envisageable à court terme.
En ce qui concerne les ghettos, je ne dirais pas que "nous " avons organisé des ghettos ou que les immigrés se sont tous regroupé en se disant " et si on vivait tous dans un quartier pourrave ", lorsque ces barres HLM ont été crées, je ne doute pas de la bonne volonté des architectes, cependant rétrospectivement, ce fut un mauvais choix, une concentration de population telle ne pouvait que créer une situation explosive.
La formation de ghetto est un phénomène complexe qui aurait le mérite d'avoir une étude sociologique approfondi (ce qui a déjà été sûrement fait), il serait stupide de dire que c'est la droite ou ce sont les immigrés qui en sont responsable.
Pour moi un début de solution serait déjà de "forcer" une certaine mixité sociale dans les quartiers, éviter en bref que la grande misère se retrouve concentrée dans de petits endroits.
En ce qui concerne la lutte contre les gangs, c'est aussi compliqué, et la solution "envoyons des brigades anti-gangs" est moins bonne et efficace qu'elle ne parait, si c'est un élément important de la lutte, elle n'en est pas la seule solution. Par exemple, le Mexique qui avait extrêmement parié sur ces fameuses Brigades est en train de remettre en cause leur utilité au vu de la non amélioration de la situation.
Je suis désolé MPS, mais je crois beaucoup au pouvoir de la non-violence, il suffit de voir les épopées de Gandhi et de Martin Luther King, bien sûr la non-violence ne veut pas dire l'inaction.
C'est vrai que j'aimerais bien avoir aussi des éclaircissements au niveau des propos de lambertini.
Pour la police de proximité, son intérêt est à mon avis de connaitre la population locale, et que l'inverse soit vrai, que la population connaisse " sa " police, en bref, pour moi la police ne peut agir légitiment que si on a confiance en elle, ce lien de confiance a été rompu. La confiance est extrêmement importante, non seulement, cela permet de mieux accepter une présence policière importante et ainsi faciliter son travail, mais aussi cela permet au Policier de mieux connaitre le terrain. Ainsi lorsque la police de proximité était encore en vigueur, ils connaissaient les jeunes tranquilles et ceux à problèmes, ils savaient aussi ou certains gamins habitaient ce qui leurs permettaient de les ramener à leur famille plutôt que de devoir les embarquer au poste, lorsque ceux ci trainaient. Bien sûr, ce n'est pas une solution miracle. Il faut tout de même se dire qu'il y a différents degrés de " ghetto ", et dans les quartiers les plus viciés par la violence est non envisageable à court terme.
En ce qui concerne les ghettos, je ne dirais pas que "nous " avons organisé des ghettos ou que les immigrés se sont tous regroupé en se disant " et si on vivait tous dans un quartier pourrave ", lorsque ces barres HLM ont été crées, je ne doute pas de la bonne volonté des architectes, cependant rétrospectivement, ce fut un mauvais choix, une concentration de population telle ne pouvait que créer une situation explosive.
La formation de ghetto est un phénomène complexe qui aurait le mérite d'avoir une étude sociologique approfondi (ce qui a déjà été sûrement fait), il serait stupide de dire que c'est la droite ou ce sont les immigrés qui en sont responsable.
Pour moi un début de solution serait déjà de "forcer" une certaine mixité sociale dans les quartiers, éviter en bref que la grande misère se retrouve concentrée dans de petits endroits.
En ce qui concerne la lutte contre les gangs, c'est aussi compliqué, et la solution "envoyons des brigades anti-gangs" est moins bonne et efficace qu'elle ne parait, si c'est un élément important de la lutte, elle n'en est pas la seule solution. Par exemple, le Mexique qui avait extrêmement parié sur ces fameuses Brigades est en train de remettre en cause leur utilité au vu de la non amélioration de la situation.
Je suis désolé MPS, mais je crois beaucoup au pouvoir de la non-violence, il suffit de voir les épopées de Gandhi et de Martin Luther King, bien sûr la non-violence ne veut pas dire l'inaction.
C'est vrai que j'aimerais bien avoir aussi des éclaircissements au niveau des propos de lambertini.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
- Baltorupec
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Je dirais oui et non à la fois. Le sujet porte à la fois de la délinquance mais aussi du problèmes des banlieues, terme poli pour dire "ghetto", ce thème a au final été bien peu traité sérieusement en politique, en dehors de l'aspect sécuritaire.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Il est bien évident que la France est en situation de guerre civile. Aujourd'hui, dans un nombre croissant de quartiers, il y a une partie de la population qui rejette l'identité française, refuse les lois de la République, et impose par la force ses propres valeurs, valeurs qui consistent en un mélange de traditionalisme culturel et religieux et d'affairisme mafieux. Aujourd'hui, on a des voitures brûlées pour un oui ou pour un non, des règlements comptes divers et variés, des balles qui sifflent près des écoles à tel point que les profs sont obligés de planquer les élèves à l'intérieur à l'heure de la récré, des collégiens qui se font trucider à la sortie des cours, des trains plastiqués, des mairies attaquées, des fonctionnaires qui ne veulent plus aller dans certains quartiers... Ce sont des scènes de guerre, ni plus ni moins.
Aujourd'hui, les bandits n'ont plus peur de tuer, n'ont plus aucune limite, n'hésitent pas à intimider les témoins éventuels. Dans ces conditions, seul un rapport de forces, une logique de guerre, peut les mettre hors d'état de nuire. Mais cela implique d'accepter politiquement que le sang de ces "pauvres jeunes victimes de la société raciste et colonialiste" puisse couler le cas échéant. Or nos policiers ont peur de commettre la "bavure" qui mettrait le feu aux quartiers et reçoivent de leur hiérarchie des consignes de laxisme prudence.
Nous sommes donc bel et bien en situation de guerre civile. "Situation de guerre civile", cela veut dire que cette guerre n'est pas encore vraiment déclenchée, puisqu'une des deux parties refuse pour l'instant le combat. Mais pour rétablir l'ordre public et la paix civile, il faudra bien accepter de livrer cette guerre.
Aujourd'hui, les bandits n'ont plus peur de tuer, n'ont plus aucune limite, n'hésitent pas à intimider les témoins éventuels. Dans ces conditions, seul un rapport de forces, une logique de guerre, peut les mettre hors d'état de nuire. Mais cela implique d'accepter politiquement que le sang de ces "pauvres jeunes victimes de la société raciste et colonialiste" puisse couler le cas échéant. Or nos policiers ont peur de commettre la "bavure" qui mettrait le feu aux quartiers et reçoivent de leur hiérarchie des consignes de laxisme prudence.
Nous sommes donc bel et bien en situation de guerre civile. "Situation de guerre civile", cela veut dire que cette guerre n'est pas encore vraiment déclenchée, puisqu'une des deux parties refuse pour l'instant le combat. Mais pour rétablir l'ordre public et la paix civile, il faudra bien accepter de livrer cette guerre.
- artragis
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Je ne le pense pas.Il est bien évident que la France est en situation de guerre civile.
Cette identité existe-t-elle?Aujourd'hui, dans un nombre croissant de quartiers, il y a une partie de la population qui rejette l'identité française
Des grands mots mais peu d'exemples, de faits et de chiffres.refuse les lois de la République, et impose par la force ses propres valeurs, valeurs qui consistent en un mélange de traditionalisme culturel et religieux et d'affairisme mafieux.
Ca fait longtemps...Aujourd'hui, on a des voitures brûlées pour un oui ou pour un non
Non, ce sont des crimes comme il y en a toujours eu. Je ne pense même pas qu'il y ait d'augmentation significative du nombrede crimes...Ce sont des scènes de guerre, ni plus ni moins.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Pourquoi la France entrerait elle en phase de guerre civile ? parce que les Français sont mécontents et râlent ? Sauf que ça ne date pas d'hier que les Français sont mécontents ...
Les Français sont aigris, râleurs, et braillards. Enfin, pas tous... ces fameux immigrés qui savent pourquoi ils sont venus se réfugier en France et qui sont fiers de leur nouvelle nationalité, eux, ils ne râlent pas...
Les anciens qui ont subit la guerre, avec tous les drames qu'elle engendre, eux, ils ne râlent pas non plus...
Les Français, en particulier ceux qui ne votent pas (et ils sont nombreux), râlent parce que c'est mode. c'est quasiment intégré dans leurs gènes. Sauf que si une réelle guerre civile explosait, ils se planqueraient chez eux, parce que râler ils savent, se bouger le derrière, ça ils ne savent pas.
Les Français sont aigris, râleurs, et braillards. Enfin, pas tous... ces fameux immigrés qui savent pourquoi ils sont venus se réfugier en France et qui sont fiers de leur nouvelle nationalité, eux, ils ne râlent pas...
Les anciens qui ont subit la guerre, avec tous les drames qu'elle engendre, eux, ils ne râlent pas non plus...
Les Français, en particulier ceux qui ne votent pas (et ils sont nombreux), râlent parce que c'est mode. c'est quasiment intégré dans leurs gènes. Sauf que si une réelle guerre civile explosait, ils se planqueraient chez eux, parce que râler ils savent, se bouger le derrière, ça ils ne savent pas.
- Baltorupec
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@Johahono. Euh non, c'est exactement la logique qu'a prôné le mexique contre ses gangs, c'est un échec cuisant. On ne peut pas combattre le mépris par la justice en s'essuyant les pieds sur la justice en se disant qu'on est en situation de crise, non, on ne fera qu'empirer la situation, comme je l'ai déjà dit, on a déjà plusieurs exemples car je cite le mexique, mais ce n'est pas le seul pays qui a ces problèmes. De plus, je soutiens Artragis, dans un nombre croissant de quartier, ça ne veut strictement rien dire.
De plus vous prônez de vous attaquez à une population tout entière, hors on parle souvent des agressions, mais qui sont victime de ses agressions ? A qui appartiennent les voitures brulés ? Aux habitants des mêmes quartiers.
Votre logique de violence pour résoudre la violence ne fera que nous apporter plus de violence, et au mieux le mépris de toute la communauté internationale.
Les espoirs qui sont en train de se construire dans les favelas, les bidonvilles, ne croyez pas qu'ils se construisent par la violence, mais plutôt par des échanges culturelles, on a par exemple une association qui prête des instruments à des enfants de ces quartiers difficiles, et qu'il leur enseigne la musique classique, et bien ces jeunes, ça les aide. Bien sûr des molosses en gilet pare balle, des personnes abattues, c'est plus spectaculaire, et si il est exagéré au final de parler de guerre, nous pouvons très facilement retomber dans les émeutes, ce qui n'est pas une guerre civile, mais bien des émeutes. On pourrait parler de guerre civile, si une partie de la population aurait la volonté d'instaurer un gouvernement.
Si la violence règne en maitresse dans certains quartiers, ce n'est pas un projet politique, donc on ne peut pas parler de guerre civile.
Bien sûr, ce type de proposition de rentrer dans les banlieues et de descendre tout ce qui bouge peut sembler être une baguette magique, mais je ne crois pas en ces solutions. Il s'agit de reconstruire voir même de construire ce qui n'as pas été fait, c'est à dire l'intégration mais non l'assimilation de ces populations en difficulté.
Je ne me fais guère d'illusion sur d'éventuels commentaires comme quoi je ne serais qu'un bien-pensant-qui-vit-dans-une-forteresse pour affirmer ce genre de propos, mais ce sont mes convictions.
De plus vous prônez de vous attaquez à une population tout entière, hors on parle souvent des agressions, mais qui sont victime de ses agressions ? A qui appartiennent les voitures brulés ? Aux habitants des mêmes quartiers.
Votre logique de violence pour résoudre la violence ne fera que nous apporter plus de violence, et au mieux le mépris de toute la communauté internationale.
Les espoirs qui sont en train de se construire dans les favelas, les bidonvilles, ne croyez pas qu'ils se construisent par la violence, mais plutôt par des échanges culturelles, on a par exemple une association qui prête des instruments à des enfants de ces quartiers difficiles, et qu'il leur enseigne la musique classique, et bien ces jeunes, ça les aide. Bien sûr des molosses en gilet pare balle, des personnes abattues, c'est plus spectaculaire, et si il est exagéré au final de parler de guerre, nous pouvons très facilement retomber dans les émeutes, ce qui n'est pas une guerre civile, mais bien des émeutes. On pourrait parler de guerre civile, si une partie de la population aurait la volonté d'instaurer un gouvernement.
Si la violence règne en maitresse dans certains quartiers, ce n'est pas un projet politique, donc on ne peut pas parler de guerre civile.
Bien sûr, ce type de proposition de rentrer dans les banlieues et de descendre tout ce qui bouge peut sembler être une baguette magique, mais je ne crois pas en ces solutions. Il s'agit de reconstruire voir même de construire ce qui n'as pas été fait, c'est à dire l'intégration mais non l'assimilation de ces populations en difficulté.
Je ne me fais guère d'illusion sur d'éventuels commentaires comme quoi je ne serais qu'un bien-pensant-qui-vit-dans-une-forteresse pour affirmer ce genre de propos, mais ce sont mes convictions.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Et elle t'honorent à mes yeuxBaltorupec a écrit : Je ne me fais guère d'illusion sur d'éventuels commentaires comme quoi je ne serais qu'un bien-pensant-qui-vit-dans-une-forteresse pour affirmer ce genre de propos, mais ce sont mes convictions.
Je n'ai pas le temps de développer en ce moment car c'est trop tardif, mais je viendrai te soutenir car tes propos me plaisent
Bravo!
GIBET
Le silence est un ami qui ne trahit jamais
@ artagis :
Les exemples d'actes de guerre ne manquent pas. Prenons simplement les quelques liens postés ces derniers jours sur ce forum :
Des marins pompiers agressés dans leur caserne à Marseille
Castres : une bande de jeunes armés attaque la caserne
Les trains : nouvelles cibles des attaques de bandes
Le maire de Sevran réclame des casques bleus
Corbeil-Essonnes : la mairie incendiée
Autres exemples :
Affrontements entre casseurs et policiers à La Grande-Borne
Perpignan : des braqueurs tentent d'intimider le procureur et les policiers
30000 armes illégales circulent dans les banlieues
Liste non exhaustive, évidemment...
Du coup, tous les commerçants et médecins quittent peu à peu les quartiers les plus violents :
A part ça, tout va bien...
Artagis, si tu crois que de tels événements ne sont que des actes de délinquance ordinaire, alors en effet, il risque d'y avoir un malentendu.
Les personnes en cause contestent toute forme d'autorité républicaine et agressent parfois violemment et au moyen d'armes de guerre tout ce qui représente de près ou de loin cette autorité publique ou républicaine, car elles cherchent à imposer leurs propres lois et leurs propres règles (notamment la loi du plus fort et la loi des territoires, lois au demeurant assez animales).
C'est autre chose que de la délinquance ordinaire, c'est bien une logique de guerre, avec laquelle le dialogue est impossible, et contre laquelle on ne peut désormais plus agir que par la force.
Et je suis loin d'être le seul à y voir une situation de guerre civile. Xavier Raufer, par exemple, est du même avis :
Nous avons donc des phénomènes de plus en plus graves et de plus en plus violents, et en même temps, les policiers se voient donner des ordres de modération, pour éviter toute "bavure". Donc les voyous sont de plus en plus violents, et les flics laissent de plus en plus faire.
Les exemples d'actes de guerre ne manquent pas. Prenons simplement les quelques liens postés ces derniers jours sur ce forum :
Des marins pompiers agressés dans leur caserne à Marseille
Castres : une bande de jeunes armés attaque la caserne
Les trains : nouvelles cibles des attaques de bandes
Le maire de Sevran réclame des casques bleus
Corbeil-Essonnes : la mairie incendiée
Autres exemples :
Affrontements entre casseurs et policiers à La Grande-Borne
Perpignan : des braqueurs tentent d'intimider le procureur et les policiers
30000 armes illégales circulent dans les banlieues
Liste non exhaustive, évidemment...
Du coup, tous les commerçants et médecins quittent peu à peu les quartiers les plus violents :
A part ça, tout va bien...
Artagis, si tu crois que de tels événements ne sont que des actes de délinquance ordinaire, alors en effet, il risque d'y avoir un malentendu.
Les personnes en cause contestent toute forme d'autorité républicaine et agressent parfois violemment et au moyen d'armes de guerre tout ce qui représente de près ou de loin cette autorité publique ou républicaine, car elles cherchent à imposer leurs propres lois et leurs propres règles (notamment la loi du plus fort et la loi des territoires, lois au demeurant assez animales).
C'est autre chose que de la délinquance ordinaire, c'est bien une logique de guerre, avec laquelle le dialogue est impossible, et contre laquelle on ne peut désormais plus agir que par la force.
Et je suis loin d'être le seul à y voir une situation de guerre civile. Xavier Raufer, par exemple, est du même avis :
Nous avons donc des phénomènes de plus en plus graves et de plus en plus violents, et en même temps, les policiers se voient donner des ordres de modération, pour éviter toute "bavure". Donc les voyous sont de plus en plus violents, et les flics laissent de plus en plus faire.
Ai-je écrit cela ?Baltorupec a écrit :De plus vous prônez de vous attaquez à une population tout entière,
Et nous sommes tout à fait d'accord sur ce point. Et ce constat n'est pas incompatible avec mon constat sur la situation de guerre civile de la France.hors on parle souvent des agressions, mais qui sont victime de ses agressions ? A qui appartiennent les voitures brulés ? Aux habitants des mêmes quartiers.
La situation mexicaine est encore différente. La violence est tellement ancrée dans les moeurs que même les policiers sont corrompus par les voyous en tous genres. Forcément, dans ces conditions, il devient compliqué de faire respecter l'ordre public. En France, nous n'en sommes pas encore là, mais ça viendra peut-être un jour.Euh non, c'est exactement la logique qu'a prôné le mexique contre ses gangs, c'est un échec cuisant.
- artragis
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- Compte Twitter : @francoisdambrin
- Contact :
Sauf que j'ai pas dit "délit" mais "crime odieux". Merci d'apprendre à lire avant de venir débattre sur un forum.Artagis, si tu crois que de tels événements ne sont que des actes de délinquance ordinaire
Bien tu as donné des exemples. Maintenant les chiffres, histoire qu'on voit les véritables "augmentation". C'est pas parce que les journaux ont une plus grande tribune grâce à internet (avant l'internet et les RSS, j'avais jamais lu ouest France, midi libre...) que le nombre de délits a augmenté.
Un adolescent conteste l'autorité, ces gens là agissent soit dans le but d'être violent, soit pour d'autres intérêts (trafic, vengeance...)Les personnes en cause contestent toute forme d'autorité républicaine
Je ne le crois pas. Il n'y a pas vraiment deux camps adversaires puisque en interne les criminels ne sont pas unis voire s'attaquent entre eux (cf guerre des gangs)c'est bien une logique de guerre
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
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