Déficit: Sarkozy appelle à l'union

[phoenix72]

Vraiment se Sarko il est fort ,encore du cinéma il promet il invente ,la règle d'or maintenant ,il aurait mieux fait de se l'appliquer à lui même ,il prend les gens pour des imbéciles car son cinéma se sont des promesses ,des règles qu'il ne respecte pas et pendant ce temps là il n'applique aucune décisions d'urgence pour enrailler la crise AH mais si taper sur les plus faibles c'est tellement facile ,par contre réagir immédiatement contre les marchés financier et la spéculations c'est trop dur pour lui.

[Nombrilist]

Sarko, c'est notre Bush à nous. Des guerres partout, des cadeaux à ses amis les riches et un creusement des déficits au tractopelle.

[wesker]

Entre la majorité proner une règle d'or est une véritable escroquerie intellectuelle doublé d'une audace rare !

Effectivement, l'assainissement des finances publiques est une nécessité, mais des mesures, qui ne se traduisent pas nécessairement par un saccage social peuvent être prises dès à présent. L'engagement militaire enb Lybie étant une erreur, pourquoi y demeurer ? En vue de satisfaire une gloriole personnelle ?

Ensuite, pourquoi ne mets t-on pas en exergue l'actif de la France face à sa dette et pourquoi n'admetst-on pas qu'un endettement se mesure sur plusieurs années et non aux revenus d'une année ? Certes, des réformes et des allègements de cette charge d'intérêts de la dette constitue des priorités auxquelles il faut s'atteler, non pour satisfaire les craintes des marchés mais pour préparer l'avenir et disposer des marges de manoeuvres budgétaires indispensables à la modernisation de notre pays. La prenthèse du sarkozysme doit se terminer au plus vite et des réponses doivent être apportées, une réforme de notre fiscalité doit permettre d'en finir avec les injsutices et insuffisances du complexe système fiscal actuel.

[politicien]

Bonjour,

(...)
Fillon «appelle à l'unité de toutes les formations politiques». Dans une tribune publiée sur le site du «Figaro», le Premier ministre «appelle à l'unité et au sens des responsabilités de toutes les formations politiques» notamment pour l'adoption de la «règle d'or» de retour à l'équilibre budgétaire. «Personne ne demande aux dirigeants socialistes français de renoncer à leurs convictions ni même à leurs ambitions légitimes. Reconnaître les efforts de la France et de l'Allemagne pour sortir de la crise, s'engager sur une «règle d'or» de bon sens, ce serait faire preuve de responsabilité et d'un sens de l'intérêt national qui serait à leur honneur», écrit François Fillon.
(...)

Retrouvez l'intégralité de l'article sur Le Parisien.fr

[Nombrilist]

Tribune intéressante. Sauf la fin.

[wesker]

http://www.rmc.fr/editorial/175697/des- ... on-fillon/

Voilà au moins une analyse que je partage avec le Premier Ministre.

Se réfugiant un peu facilement dans l'euro obligation, je déplore que Hollande ait accusé Sarkozy d'avoir cédé et d'avoir refusé une orientation économique qui aurait eu pour conséquence une aggravation de la charge de la dette. C'est précisément l'inverse qu'il faut faire car une dégradation de la note française ou une augmentation de la charge d'intérêt se traduirait par la réduction qu'à la France de financer, abusivement et sans réelles contreparties ou garanties, les Etats défaillants !

[Nombrilist]

Wesker, ça n'a pas de sens ce que tu dis. Les eurobonds, ça permettrait de mettre fin à la spéculation sur l'euro et on mutualise les dettes. Sans les eurobonds, la spéculation sur l'euro s'aggrave et on mutualise de toute façon les dettes quand même. Tu préfères quoi ?

[pierre30]

D'accord avec la thèse de Fillon sur les euro-obligations.

A propos de la règle d'or : il présente cela comme une avancée vers l'intégration des politiques économiques de la zone euro. A mon avis il n'en est rien : cela ne renforce en rien la prise de décisions en commun et ajoute un carcan que les pays ignoreront dès que les difficultés seront trop importantes. La France peut adopter légitimement cette règle d'or pour son propre compte, puisque c'est l'état français qui décide. Mais l'europe, qui ne prend pas de décisions en tant que telle, n'est pas légitime à imposer un carcan supplémentaire qui a déja montré, avec les 3% de déficit de Maastricht, ses limites atteintes rapidement dès que la crise est apparue.

A quoi bon un nouveau traité plus rigoureux, si on n'a pas su respecter le précédent pourtant moins exigeant ?

[Cobalt]

Parce que pendant qui nous amusent à faire voter des lois dont la presse s'emparent,ils font passer des décrets qui nous la mettent bien profond,sans qu'on n'y voie que du feu,la politique c'est de l'art...

[pierre30]

oui c'est de l'art. Mais quels décrets ?

[Cobalt]

Je viens de voir un reportage sur LPC,mais malheureusement pris en cours de route,avec Rocard,qui expliquait comment il avait fait passer un décret dans le plus grand silence,et,en accord avec les syndicat,le tout au nez et à la barbe des français et des journaleux,qui aiment juste le sensationnel et ne prennent pas la peine de nous communiquer l'essentiel,alors je ne vois pas comment je pourrai te dire quel décret ils vont faire passer en douce...

[wesker]

Une règle d'or ne vise qu'à rassurer et satisfaire des marchés inquiets mais n'est pas la solution aux difficultés structurelles, budgétaires profondes qui caractérisent la France.

Il ne s'agit que d'une manoeuvre supplémentaire afin de soutenir une politique économique qui a échoué à nous préservé de la crise, contrairement aux fanfaronnades et aux haussements d'épaules.

Concernant les euro obligations, nombrilist, cela se traduirait par une réduction de la spéculation mais par un renchérissement de la charge de la dette, la France y perdrait sa crédibilité et éprouverait des difficultés à honorer ses remboursements. Dès lors, l'affirmation de la réduction de la spéculation laisse songeur quand on voit la situation des Etats Unis, pourtant mutualisés et qui subi malgré tout la crainte des marchés et des agences de notation.

LEs gouvernements doivent être capable d'établir un programme sérieux, économique cohérent qui relève les capacités de remboursements plutôt que de vouloir, à court terme, donner des garanties au détriment de la cohésion économique, sociale et fiscale du projet. C'est sur ce terrain que les politiques peuvent agir et c'est aussi de cette manière qu'ils crédibiliseront la signature des Etats, et non par des gadgets hasardeux dont le but est de faire supporter à la France les dettes de ses voisins pkus chères que sa propre dette, déjà considérée comme abyssale, à tort ou à raison d'ailleurs.

[pierre30]

oui.

[politicien]

Bonjour,

Pour faire inscrire la règle d'or budgétaire dans la Constitution, rien n'empêche le chef de l'Etat de convoquer le Congrès avant les élections sénatoriales du 25 septembre. Il pourrait même en tirer un bénéfice politique, à défaut de l'emporter.
Ils sont plusieurs à droite à plaider pour la convocation de l'Assemblée nationale et du Sénat pour tenter de faire passer l'inscription de la "règle d'or" budgétaire dans la Constitution. Objectif: montrer la détermination de la majorité à garder le cap de la rigueur à huit mois de la présidentielle.

(...)
Cette hypothèse n'est pas "farfelue du tout", a répondu à LEXPRESS.fr le même ministre, qui est également favorable à un vote commun des deux assemblées. "Techniquement, cela est tout à fait possible. Ce serait même une bonne manière vis-à-vis de l'opposition", poursuit ce membre du gouvernement. Le parti socialiste flaire en effet un piège dans la convocation du Congrès.

A l'UMP, on se prépare
En votant contre et en enterrant de fait la règle d'or (qui oblige à l'adoption d'un budget en équilibre tous les ans), le PS serait accusé par la droite de "ne pas avoir pris ses responsabilités" dans cette période de crise économique liée aux dettes publiques.
Or, après le 25 septembre, l'assemblée sénatoriale comptera mécaniquement davantage de socialistes et basculera peut-être même à gauche. L'adoption de la régle d'or par les 3/5e des voix serait alors impossible et toute tentative de Nicolas Sarkozy serait alors interprétée comme une simple manoeuvre politique visant à discréditer l'opposition.
(...)

A l'UMP, en tout cas, on s'y prépare. Au cas où. "Chacun d'entre nous a dans ses contacts un réseau de parlementaires de l'opposition et nous ne ferions vraiment pas notre job si nous ne tentions pas de les convaincre ", explique un cadre du parti majoritaire. Selon lui, le spectacle donné par le PS à la Rochelle "qui s'est joyeusement foutu sur la g....." laisse la porte ouverte à quelques dissidences de parlementaires. A voir. Retrouvez l'intégralité de l'article sur L'express.fr

[wesker]

Le temps n'exige pas l'introduction de cette règle mais plutôt l'application d'une politique budgétaire adaptée aux réalités. Cette règle ne s'appliquerait qu'à l'équipe suivante, elle peut donc être reportée au profit de mesures à prendre immédiatement pour faire face à l'augmentation vertigineuses des déficits !