Déficit: Sarkozy appelle à l'union
- wesker
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Encore une fois, cèder à la panique des marchés et imposer une règle d'or qui paralyse l'activité économique alors qu'au regard du strock de dette on ne fait apparaître qu'un flux de richesse annuel est une aberration.
Imagineriez vous qu'on ramène l'emprunt d'un appartement dans une résidence aux revenus que vous percevez annuellement, cela n'aurait aucun sens, c'est pourtant sur la base de ce raisonnement qu'on applique l'austérité. Je préfère, pour ma part qu'on se concentre sur la réduction de la charge de la dette qui, elle a un impact sur les marges de manoeuvres annuelle, c'est pourquoi il convient de reprendre la main, de permettre à la banque de France de racheter la dette et de pouvoir ainsi fixer un taux de charge très bas pour en réduire la charge. Evidemment, le marché ne percevant plus les intérêts annuels réagira !
Imagineriez vous qu'on ramène l'emprunt d'un appartement dans une résidence aux revenus que vous percevez annuellement, cela n'aurait aucun sens, c'est pourtant sur la base de ce raisonnement qu'on applique l'austérité. Je préfère, pour ma part qu'on se concentre sur la réduction de la charge de la dette qui, elle a un impact sur les marges de manoeuvres annuelle, c'est pourquoi il convient de reprendre la main, de permettre à la banque de France de racheter la dette et de pouvoir ainsi fixer un taux de charge très bas pour en réduire la charge. Evidemment, le marché ne percevant plus les intérêts annuels réagira !
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Mélenchon propose en effet de très gros changements, notamment en matière d'économie, d'emploi et de fiscalité, plus favorables aux pauvres, ce qui peut effrayer les autres. Néanmoins, je ne pense pas que l'idée soit d'aggraver les déficits. L'idée est de modifier de façon importante la provenance de l'argent qui entre dans les caisses de l'Etat, de manière à ce que les plus pauvres gagnent plus, et les ultra-riches, moins. Une meilleure redistribution des richesses en somme. De plus, comme les pauvres n'épargnent pas, ils consomment, ce qui peut n'être que bénéfique pour l'économie.
Ca, c'est le discours électoral.
Le problème n'est pas la question de priorité qui vise à favoriser les pauvres.
Le problème est de redistribuer des richesses qu'on n'a pas et donc d'aggraver les déficits.
Le problème n'est pas la question de priorité qui vise à favoriser les pauvres.
Le problème est de redistribuer des richesses qu'on n'a pas et donc d'aggraver les déficits.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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Patjol, effectivement, le desendettement de la France ainsi que l'équilibre des finances sont des objectifs qui se respectent et qui ont de la cohérence. En revanche, faire croire qu'avec le saccage social, l'austérité sur 2 ans on parviendra à rétablir cet équilibre et à revenir à un niveau d'endettement supportable par les marchés (car ce sont eux qu'il faut satisfaire) me paraît incohérent.
En effet, quand on impose une austérité d'envergure, on plombe la croissance et les recettes fiscales, par conséquent, on n'augmente pas ses capacités de desendettement. C'est ce qui me dérange dans cette vision.
Au contraire, étaler le desendettement et s'engager sur des mesures qui vise à réindustrialiser la France, en faire un territoire compétitif et attractif en terme de débouchés et cesser de prétendre pouvoir payer les dettes des autres semble être dans la mesure du réalisme budgétaire.
En effet, quand on impose une austérité d'envergure, on plombe la croissance et les recettes fiscales, par conséquent, on n'augmente pas ses capacités de desendettement. C'est ce qui me dérange dans cette vision.
Au contraire, étaler le desendettement et s'engager sur des mesures qui vise à réindustrialiser la France, en faire un territoire compétitif et attractif en terme de débouchés et cesser de prétendre pouvoir payer les dettes des autres semble être dans la mesure du réalisme budgétaire.
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Les richesses de ceux qui accumulent devraient servir l'économie, l'entreprise et l'innovation au lieu de servir la spéculation bancaires et l'évasion fiscale. C'est pourquoi d'ailleurs il convient de le faire circuler, plutôt que de laisser s'accumuler sur les comptes de quelques un les richesses produites par tous !
Mélenchon propose en effet de très gros changements, notamment en matière d'économie, d'emploi et de fiscalité, plus favorables aux pauvres, ce qui peut effrayer les autres. Néanmoins, je ne pense pas que l'idée soit d'aggraver les déficits. L'idée est de modifier de façon importante la provenance de l'argent qui entre dans les caisses de l'Etat, de manière à ce que les plus pauvres gagnent plus, et les ultra-riches, moins. Une meilleure redistribution des richesses en somme. De plus, comme les pauvres n'épargnent pas, ils consomment, ce qui peut n'être que bénéfique pour l'économie.
Si tu ne donnes pas plus de précisions, tout le monde ne peut-être que d'accord. Le diable se cache dans les détails (ce n'est pas de moi).
Si tu ne donnes pas plus de précisions, tout le monde ne peut-être que d'accord. Le diable se cache dans les détails (ce n'est pas de moi).
3 % de déficit (pas d'excédent budgétaire), je n'appelle pas ça une austérité d'envergure.wesker a écrit :Patjol, effectivement, le desendettement de la France ainsi que l'équilibre des finances sont des objectifs qui se respectent et qui ont de la cohérence. En revanche, faire croire qu'avec le saccage social, l'austérité sur 2 ans on parviendra à rétablir cet équilibre et à revenir à un niveau d'endettement supportable par les marchés (car ce sont eux qu'il faut satisfaire) me paraît incohérent.
En effet, quand on impose une austérité d'envergure, on plombe la croissance et les recettes fiscales, par conséquent, on n'augmente pas ses capacités de desendettement. C'est ce qui me dérange dans cette vision.
Au contraire, étaler le desendettement et s'engager sur des mesures qui vise à réindustrialiser la France, en faire un territoire compétitif et attractif en terme de débouchés et cesser de prétendre pouvoir payer les dettes des autres semble être dans la mesure du réalisme budgétaire.
C'est plutôt la situation actuelle, avec déficits records, qui me semble d'envergure.
J'avais compris.Nombrilist a écrit :"Le problème est de redistribuer des richesses qu'on n'a pas"
Je ne parlais pas des richesses de l'Etat...
Yaka taxer les riches et les entreprises, e tout donner aux pauvres.
C'est simple, et il y a des gens pour croire que c'est possible.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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