Une Autorité de la déontologie de la vie publique va être cr

Venez discuter de l'actualité politique.
Répondre
Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Message non lu par politicien » 29 juil. 2011, 17:35:00

Bonjour,


 
 
Le conseil des ministres a examiné le projet de loi sur la prévention des conflits d'intérêts, qui fait suite aux remous de l'affaire Woerth-Bettencourt.
Le projet de loi sur la prévention des conflits d'intérêts, présenté mercredi en Conseil des ministres, prévoit la création d'une autorité indépendante de déontologie et concrétise une promesse de Nicolas Sarkozy lancée après les remous de l'affaire Woerth-Bettencourt.

Le texte sera soumis au Parlement "à l'automne", a annoncé la porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse, soulignant "la volonté du gouvernement de promouvoir une République irréprochable". 
Ce projet de loi présenté par François Sauvadet, ministre de la Fonction publique, présente le conflit d'intérêts comme "une situation dans laquelle la probité ou l'impartialité de la personne intéressée pourrait être mise en doute". 
Il entend définir "les principes fondamentaux qui doivent guider l'action des personnes dépositaires de l'autorité publique et celles chargées d'une mission de service public". 
Le texte ne reprend pas la définition de la commission Sauvé, mise en place par Nicolas Sarkozy, qui "cherchait à définir a priori et de manière limitative les cas de conflits d'intérêts", selon les termes du projet de loi. 
Il reprend toutefois trois de ses propositions principales, la première étant la création d'une "Autorité de la déontologie de la vie publique".

Cette structure, qui remplacera la Commission de déontologie de la fonction publique et la Commission de déontologie des militaires, sera chargée "d'apporter son appui aux administrations et aux responsables et agents publics pour l'application des dispositions du projet de loi". 
La saisine de cette instance administrative de 10 membres, nommés pour cinq ans par décret, sera obligatoire dans certains cas (par exemple, départ vers le privé des collaborateurs du président). 
Le projet retient aussi l'obligation d'une déclaration d'intérêts lors de leur prise de fonctions pour les acteurs publics les plus exposés: membres du gouvernement et des cabinets ministériels, collaborateurs du président de la République, responsables les plus importants des trois fonctions publiques...

Le texte instaure par ailleurs un mécanisme d'abstention pour garantir que responsables et agents publics ne prennent pas part au traitement d'une affaire s'ils risquent d'être en situation de partialité. 
La question des conflits d'intérêts avait resurgi avec l'affaire Woerth-Bettencourt à l'été 2010 : Eric Woerth avait été mis en cause pour cumuler les fonctions de ministre (Budget puis Travail) et de trésorier de l'UMP, et parce que son épouse avait été embauchée par une société gérant la fortune de la milliardaire Liliane Bettencourt. 
Un ouvrage de Martin Hirsch épinglant des membres de la majorité comme Jean-François Copé et Gérard Longuet, tout comme l'affaire Pérol, cet ancien conseiller de l'Elysée parachuté à la tête du groupe Banque populaire-Caisse d'Epargne, avaient placé la question de l'impartialité de l'Etat au coeur du débat.

Sans attendre la loi, ministres et parlementaires ont fait ces derniers mois quelques pas vers plus de transparence. 
Fin avril, les ministres ont ainsi chacun publié une déclaration sur l'honneur concernant leurs placements financiers, leur passé professionnel et les fonctions occupées lors des trois années précédant leur entrée au gouvernement. 
En mai, les sénateurs avaient décidé de souscrire à une déclaration d'intérêts et d'instaurer une autorité de déontologie interne, alors que début avril, l'Assemblée nationale décidait de se doter d'un "déontologue". 
Le dispositif est complété par un projet de loi organique pour permettre son application "aux magistrats exerçant les plus hautes responsabilités", comme ceux de la Cour de cassation.


L'express

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
 
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

lancelot
Messages : 8370
Enregistré le : 19 mai 2009, 00:00:00

Message non lu par lancelot » 29 juil. 2011, 21:10:00

Pff ....

La loi devrait suffire. créer une officine de plus pour juger de la pertinence des dérapages financiers des politiques est une hérésie.

A quand une commission pour savoir si les trafiquants de drogue le font par manque de travail ou par intérêt.

Arrêtons la branlette. Même SR n'aurait pas osé.

PatJol
Messages : 1832
Enregistré le : 03 juin 2009, 00:00:00
Contact :

Message non lu par PatJol » 30 juil. 2011, 00:03:00

Enfin on s'en prend aux conflits d'intérêt en France !
Y a du boulot...

Je ne sais pas si le meilleur moyen est de créer une haute autorité (genre HALDE, c'est ça ?)
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois

Avatar du membre
johanono
Messages : 37511
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Message non lu par johanono » 30 juil. 2011, 09:36:00

Tiens, une haute autorité supérieure et indépendante... Ca faisait longtemps. Un bidule de plus. 

Répondre

Retourner vers « L'actualité politique »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Bing [Bot]