Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Royal

Venez discuter de l'actualité politique.
Répondre
Cobalt

Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Royal

Message non lu par Cobalt » 26 août 2011, 20:57:41

[justify]Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Royal

Pas de hausse d'impôt pour Royal. La candidate à la primaire préfère lutter contre les fraudes fiscales pour remplir les caisses de l'Etat. "L'ordre social juste que je défends ne passe pas par une hausse d'impôts", a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse où ses camarades socialistes n'ont pas été épargnés.
Ségolène Royal à La Rochefoucauld

Ségolènre Royal ne veut pas de hausse d'impôt. (Reuters)

Venue rue de Solferino pour présenter une deuxième fois son livre et le remettre aux journalistes présents, Ségolène Royal a finalement été plus prolixe sur l’économie, distribuant quelques piques au passage. Alors que quelques heures plus tôt, toujours depuis le siège du Parti socialiste, Manuel Valls jugeait la hausse des impôts incontournable, Ségolène Royal y voit, elle, "une solution de facilité".
(...)

Voulant donner des gages, Ségolène Royal assure être la seule à ne pas les avoir relevés dans la gestion de sa collectivité locale – la Région Poitou-Charentes. Puis d’indiquer : "Regardez la hausse de la fiscalité depuis 2004 à Lille". Martine Aubry appréciera l’hommage. Ségolène Royal a tout de même fait une concession à sa règle. Les "grandes fortunes" paieront plus d’impôts car elles "le réclament".

"Rigueur, rigueur,rigueur"
Face aux autres candidats à la primaire qui se voudraient tous meilleurs gestionnaires les uns que les autres, Royal, elle, moque "la course à l’échalote sur la rigueur" qui ne "constitue pas un projet de civilisation". Paraphrasant, le général de Gaulle, elle a raillé ceux qui "sautent comme des cabris en disant rigueur, rigueur, rigueur.

Manifestement en forme, elle a ensuite taclé, sans les nommer directement, Martine Aubry et François Hollande qui tous deux organisent des réunions avec des économistes dans les jours qui viennent.
(..)

Arthur Nazaret - leJDD.fr[/justify]
http://www.lejdd.fr/Election-presidenti ... =headlines

Cobalt

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par Cobalt » 26 août 2011, 21:00:53

Elle est marrante,en tous cas elle lâche pas l'affaire^^

Avatar du membre
Golgoth
Messages : 22140
Enregistré le : 15 mars 2010, 00:00:00
Localisation : Chez moi

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par Golgoth » 26 août 2011, 22:33:17

La meilleure ami de Sarko si vous voulez mon avis. Faudra m'expliquer comment elle va faire sans hausse d'impôt et sans baisse des dépenses. La fraude c'est bien beau mais ça ne remplira pas les caisses.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

Avatar du membre
El Fredo
Messages : 26459
Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
Parti Politique : En Marche (EM)
Localisation : Roazhon
Contact :

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par El Fredo » 26 août 2011, 23:28:12

Plusieurs dizaines de Md€ par an quand même, c'est autre chose que le saupoudrage fiscal du gouvernement actuel.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par mps » 27 août 2011, 06:57:09

Elle a probablement raison, encore qu'il faudrait quantifier combien peuvent raporter ces luttes, y ajouter certaines restrictions administratives là où les fonctionnaires sont pléthoriques, quitte à en transférer là où ils manquent, mais surtout quantifier les montants récupérables, avant de décider si c'est suffisant ou non.

La lutte au PS, entre ceux qui veulent être khalife à la place du khalife, ne va pas manquer de pittoresque.

Je crois que c'est Ségo (ou Aubry ?) qui affirmait hier qu'Hollande avait remis un PS à l'agonie icon_biggrin

Festival de franche camaraderie en perspective ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
Golgoth
Messages : 22140
Enregistré le : 15 mars 2010, 00:00:00
Localisation : Chez moi

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par Golgoth » 27 août 2011, 08:37:52

Plusieurs dizaines de Md€ par an quand même
En théorie peut-être, mais tu les récupères comment ? Je trouve qu'elle vers vraiment dans le populisme sur ce coup là... Après les méchants fraudeurs aux allocs, les méchants fraudeurs au FISC ?
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

Cobalt

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par Cobalt » 27 août 2011, 09:51:44

En tous cas,elle fait ses preuves dans sa région et ça ne se dément pas,d'ailleurs elle en a profité pour tacler Aubry,c'est quand même au résultat qu'on juge les gens.
En tous cas c'est bien rentré dans nos petites têtes qu'il va falloir banquer,ils sont fort à droite...

En ligne
Avatar du membre
johanono
Messages : 37488
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par johanono » 27 août 2011, 09:54:32

Golgoth a écrit :
Plusieurs dizaines de Md€ par an quand même
En théorie peut-être, mais tu les récupères comment ? Je trouve qu'elle vers vraiment dans le populisme sur ce coup là... Après les méchants fraudeurs aux allocs, les méchants fraudeurs au FISC ?
C'est toujours la même problématique. Pour réduire les déficits, il faudra que les Français, dans leur ensemble, acceptent de payer (soit sous forme d'une augmentation de la pression fiscale, soit sous forme d'une réduction des dépenses publiques). Malheureusement, les Français ne sont pas prêts à cela, et préfèrent en majorité se donner bonne conscience en se disant qu'il y a d'autres gens qu'eux qui sont responsables des déficits : ces méchants politiques incapables, ces méchants fraudeurs au fisc, ces méchants fraudeurs aux allocations, ces méchants riches, etc. Certains élus se croient obligés de surfer sur cette croyance en désignant à la vindicte populaire une catégorie de Français dans laquelle la majorité des Français ne se reconnaîtra pas. Bref, on fait croire, une fois, qu'on pourra réduire les déficits sans douleur pour une majorité de Français... Malheureusement, ce n'est pas si simple. Je suis curieux de savoir d'où sort le chiffre de plusieurs dizaines milliards d'euros pour la fraude, et comment Mme Royal compte récupérer cet argent.

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par Nombrilist » 27 août 2011, 09:56:44

"Après les méchants fraudeurs aux allocs, les méchants fraudeurs au FISC ?"

Augmenter le nombre des inspecteurs chargés de traquer les différentes formes de fraudes, ça me paraît une chose. Il me semble que l'on estime à 40 ou 60 milliards l'ensemble des fraudes dans notre pays, dont 20 milliards en col blanc, ce qui doit représenter très peu de personnes, certainement connues de surcroit.

Avatar du membre
El Fredo
Messages : 26459
Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
Parti Politique : En Marche (EM)
Localisation : Roazhon
Contact :

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par El Fredo » 27 août 2011, 11:07:56

Golgoth a écrit :
Plusieurs dizaines de Md€ par an quand même
En théorie peut-être, mais tu les récupères comment ? Je trouve qu'elle vers vraiment dans le populisme sur ce coup là... Après les méchants fraudeurs aux allocs, les méchants fraudeurs au FISC ?
Je crois qu'elle parle surtout de la fraude au niveau des entreprises et de l'évasion fiscale, pas du vulgum pecus qui fait du black. La France est notoirement sous-dotée en terme d'inspecteurs du travail, et la droite n'a rien fait pour arranger la situation.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par un artisan » 27 août 2011, 11:22:24

Tout ces discours relèvent de la réthorique purement mensongère en finalité. Au passif ,il y a une situation financière et sociale désastreuse et qui s'amplifie ,de l'autre le besoin urgent de pallier à cela. Que ce soit par l'imposition ou par toutes autres méthodes.
Le but étant de transférer des finances du citoyen pour combler le déficit d'état.
Les dernières mesures ne relèvent que de la farce, car toutes guidées dans un seul but les élections présidentielles de 2012....
Dans une situation économique comme la nôtre ,il s'avère nécessaire de faire un audit global ,avec analyse systématique de tous les postes et finances redondantes ou obsoletes, de clairement cibler les possibilités ,de le faire savoir en toute honnêteté au peuple...
Mais en premier lieu de ne pas être subordonné aux magnats qui financent les campagnes électorales...
Cela suppose honnêteté , Royale et consorts ,Sarkosi et les autres ne répondent nullement à cela....
Que ce soit par les impôts ou de toutes autres manières nous paieront les incompétences ,cela m'apparait trop évident et parions que nous retrouverons les mêmes incapables en 2012...
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Cobalt

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par Cobalt » 27 août 2011, 11:30:14

Royal : « Je maintiens qu'il faut raccompagner les policières »

Par Mathieu Deslandes | Rue89 | 26/08/2011 | 20H17


De La Rochelle, la candidate PS répond aux riverains. Crise, femmes, éducation, drapeau : elle tente de marquer sa différence.

Ségolène Royal à La Rochelle, le 26 août 2011 (Audrey Cerdan/Rue89).

(De La Rochelle) En attendant Ségolène Royal, dans un salon de son hôtel, pour lui poser les questions des riverains, Dominique Bertinotti, sa directrice de campagne, veille au décor. Pouvons-nous déplacer cette lampe qui « fait très archaïque » ? Nous pouvons. Et tourner la chaise de « Ségolène » pour que l'on voie l'eau plus que les arbres ? Nous pouvons.

(...)

Elle fuit les questions sur DSK (« Il faut faire attention, quand la justice s'est prononcée, à ne pas recommencer les procès à partir de dossiers qu'on n'a pas, ça ne rend pas service aux femmes non plus ») et feint l'indifférence quand on évoque la fonte de ses soutiens. Elle considère que les sujets d'ordre tactique n'ont « aucun intérêt ». Elle dit : « Je vous réponds sur le plan des principes et du tréfonds de l'esprit français. » Elle ajoute : « Je veux que les gens se déterminent sur des sujets de fond. »

Mais quand on lui demande ce qui distingue son programme de celui de ses concurrents, elle répond : « C'est à vous de le voir. » Elle finit tout de même par souligner une de ses différences par rapport aux « autres candidats qui prônent une augmentation des impôts et des charges » :

« Je crois que c'est une grave erreur économique. La meilleure façon de lutter contre la dette et le déficit c'est de relancer l'activité économique. »

Comme Martine Aubry, elle se prononce pour une baisse du salaire du président de la République : retour « au niveau auquel il aurait du rester en 2007 ». Elle s'engage à abolir la nomination du président de France Televisions par le chef de l'Etat. Elle veut rétablir l'année de formation des enseignants » et revoir « l'ensemble du dispositif sur les universités » – mais pas pour revenir à l'ancien système : elle veut « aller plus loin sur l'autonomie ». Et maintient sa proposition de 2007 de faire raccompagner chez elles les femmes policières.
(...)

Canaillou : Pensez-vous qu'il faille absolument rembourser la dette publique de la France ?

Il faut lutter contre la dette, oui. Je ne veux pas laisser à nos enfants, à nos petits-enfants, aux générations qui viennent le poids de la dette. C'est proprement intolérable.

La dette est venue aussi en partie de la spéculation financière et de la façon dont l'Etat a renfloué les banques pendant la grave crise de 2008 sans imposer aucune contrepartie.

Si j'avais été présidente de la République en 2008, il est évident qu'en contrepartie des aides de l'Etat, j'aurais fait en sorte que l'Etat entre au capital des banques et puisse ensuite contrôler l'utilisation d'une partie des dépôts bancaires comme cela se fait dans d'autres pays. D'abord pour arrêter d'imposer des tarifications bancaires excessives sur les gens qui en ont assez, et pour financer le développement économique des entreprises.

Site oie yen : Vous proposez la création d'une agence de notation européenne. Est-ce bien suffisant pour « rassurer les marchés » si vous n'interdisez pas parallèlement la notation des agences actuelles ?

La question ne se pose pas de cette façon-là. Je pense que l'évaluation des politiques des Etats ne doit pas être aux mains du système financier. Les agences de notation sont financées par les banques et les institutions financières ne sont pas indépendantes.

D'ailleurs, elles ont donné des triple A à des produits toxiques en 2008 sans vergogne, elles n'ont eu aucun compte à rendre. Elles auraient dû être totalement décrédibilisées. Eh bien non, ce sont les mêmes qui continuent à noter les Etats et à exiger des Etats qu'ils conduisent des politiques avantageuses pour le système financier !

Est-ce que vous avez déjà entendu une agence de notation ou une institution financière dire autre chose qu'il faut baisser les salaires, les retraites, les services publics ? Et pourquoi ils ne disent pas qu'il faut faire payer les grandes fortunes, qu'il faut qu'il y ait une justice fiscale, que les banques fassent leur travail auprès des entreprises ? Parce que ce n'est pas leur intérêt.

Il y a un mélange et une collusion des intérêts qui sont extrêmement dangereux. Il faut déconnecter ces intérêts, c'est-à-dire faire en sorte que les banques obéissent et cessent de commander.

Sybylle : Comptez-vous exonérer les produits de première nécessité de TVA ?

La proposition… la solution qui est la mienne est le blocage de cinquante produits de première nécessité dans toutes les grandes filières de distribution et le blocage du prix de l'énergie. Je le ferai dès mon élection.

Je trouve inadmissible que l'on raconte aux gens que les prix n'augmentent pas alors qu'on se rend bien compte, en faisant ses courses, que ce n'est pas vrai.

En cette rentrée scolaire, il faudrait bloquer le prix des fournitures scolaires. Ce n'est pas normal que la famille dont un enfant rentre en sixième doive débourser 185 euros de plus que l'année dernière alors que l'allocation de rentrée scolaire n'a pas été augmentée. (Voir sa réponse en vidéo)


Cinsault : Si vous êtes élue, revendrez-vous l'avion présidentiel ?

Je ne l'aurais pas acheté déjà. Je n'ai pas les éléments pour évaluer les choses, ni combien il pourrait être revendu par rapport à ce qu'il a coûté. Si ce n'est absolument pas nécessaire, il sera revendu. Il ne faut pas gadgétiser les choses en s'en tenant à un seul point mais globalement, le train de vie l'Etat sera baissé et modernisé.

Bru_no : Etes-vous prête à prendre comme première mesure celle de diminuer le salaire du président de la République par deux ?

Là aussi, si j'avais été élue en 2007, je ne me serais jamais permise de faire ce qu'a fait Nicolas Sarkozy : augmenter son propre salaire de 150% ainsi que celui des ministres. Le salaire sera remis au niveau auquel il aurait dû rester en 2007.

Inquisiteur : Vos choix régionaux en Poitou sont-ils transposables à toutes les régions de France ?

Oui, pour une grande part. J'ai conçu la région comme un laboratoire d'expérimentations des alternatives économiques. Je suis entrée dans le capital d'une entreprise privée, Heuliez pour la sauver. Au moment où la région est entrée dans le capital, il y avait 30 salariés, il y en a aujourd'hui 300. La construction de la voiture électrique, qu'on disait impossible de mener à l'échelle d'une région, sera en production industrielle le 2 septembre prochain.

Ça, je le généraliserai au niveau national : je donnerai l'autorisation à toutes les régions d'entrer dans le capital des entreprises industrielles stratégiques. Je ferai en sorte que l'Etat ait ce pouvoir-là. Pour réorienter l'industrie vers les secteurs d'avenir, il faut un Etat stratège mais aussi un Etat investisseur et entrepreneur.

Rue89 : Ce serait des entrées au capital temporaires pour relancer une production, puis l'Etat se désengagerait ? Comment cela se passerait ?

Ça dépend. Ça peut être temporaire. Une fois que l'entreprise atteint son rythme de croisière, on peut se désengager pour récupérer un certain nombre de liquidités et entrer dans le capital d'une autre entreprise. Ça permet la fluidité des capitaux.

Ou alors, on peut considérer que ce sont des entreprises stratégiques et durables comme dans les nouvelles technologies liées à l'énergie, et ça, l'Etat a parfois besoin d'y rester.

L'Etat doit vraiment maîtriser au moins une banque, ce que j'appelle une banque publique, pour pouvoir vraiment apporter du crédit bon marché aux entreprises qui ont besoin de se développer.

Site oie yen : Considérez-vous qu'il faille mettre des mesures protectionnistes aux frontières de la France ?

Aux frontières de la France, peut-être pas de façon aussi radicale. Il faut faire très attention à ce qui apparaît comme des remèdes miracles aux délocalisations et aux fuites d'emploi.

L'Europe doit davantage se protéger contre le dumping social et le dumping écologique. Il n'y a pas de raisons de subir des concurrences déloyales de pays qui ne respectent pas des normes sociales, le travail des enfants par exemple, ou les normes écologiques, l'hyper-pollution, alors que nous avons des normes protectrices qui vont dans le sens de l'intérêt général.

Je suis favorable à des mesures de protection ciblées par rapport à la concurrence déloyale concernant les salaires, les conditions de travail ou l'écologie.

Rue89 : Ce serait des taxes sur les produits ?

Décidées à l'échelle européenne.
L'éducation, l'intégration, les médias

(...)

Rue89 : L'autonomie des universités, c'est une bonne chose ?

Oui, à condition bien sûr que le recrutement et la formation restent nationaux mais qu'il y ait des marges de manœuvre locales par rapport à la matière grise et aux pôles de compétitivité à dimension régionale.

De toute façon, je suis une décentralisatrice convaincue, les choses se font plus intelligemment en proximité à condition que l'on protège une émulation nationale et une égalité de développement sur l'ensemble du territoire nationale.

Mordraal : Vous engagez-vous à abolir la nomination du président de France Televisions par le chef de l'Etat et à lui garantir un financement indépendant en cas d'élection ?

Oui. Je pense que c'est contraire au fonctionnement démocratique d'un pays. Il y aura une instance autonome qui rassemble des parlementaires et des personnalités indépendantes qui pourront émettre un avis sur la nomination des dirigeants des chaînes publiques.

Bargo : Devant certains comportements policiers – des bavures –, la formation des fonctionnaires de police doit-elle être remise en cause ?

Ecoutez… Moi, ce qui m'inquiète, c'est la délinquance. Je veux dire les dysfonctionnements dans une profession, ils existent partout. Je ne crois pas que le problème principal de la formation de la police, ce soient les bavures, il ne faut quand même pas caricaturer la police.

Le problème de la formation des policiers, c'est la capacité de faire face aux nouvelles formes de délinquance et surtout de rétablir une proximité de la police avec les citoyens. La destruction de la police de proximité a entraîné une recrudescence des actes de violence. Je veux que la police soit citoyenne, c'est-à-dire proche des habitants, mais aussi que la police soit respectée, qu'elle puisse faire régner l'ordre public.

Mordraal : Pourquoi certains de nos concitoyens ne s'identifient-ils pas à la France ? Que doit-on faire contre cela, et doit-on faire quelque chose, pour commencer ?

Ils ne s'identifient pas à la France. Vous voulez parler j'imagine des Français issus de l'immigration ?

(...)

Rue89 : La devise, le drapeau, l'hymne… Qu'est-ce qu'il faudrait faire d'autre pour renforcer le sentiment d'appartenance à la nation ?

La République doit tenir sa promesse égalitaire, sa promesse d'égalités des chances. Trop de jeunes se sentent exclus de cette promesse. Ils se disent que ce sont des discours et qu'il n'y a pas d'égalité réelle. C'est cela qu'il faut réaliser.

Ça commence par l'école. Le grand chantier pour la République, c'est l'école, être capable de donner à ceux qui ont reçu le moins dans leur milieu familial une compensation très forte dans la qualité de l'éducation. Là, il y a un recul très grave. Le gouvernement a supprimé l'année de formation des enseignants. C'est le seul métier – l'un des plus importants pour l'avenir du pays – sans formation professionnelle, c'est totalement extravagant.

La première décision que je prendrai, c'est de rétablir l'année de formation des enseignants et même de l'approfondir pour les enseignants qui doivent faire le choix volontaire d'enseigner dans les quartiers les plus difficiles. Le métier n'est pas le même. Il faut faire cesser de croire que le métier est le même dans un centre urbain privilégié que dans un quartier populaire. Où l'enjeu pour la République est plus passionnant parce qu'il s'agit de tirer vers le haut et d'intégrer à la République des enfants qui en sont fort éloignés par leur origine sociale ou par le bagage culturel qu'ils reçoivent dans la famille.

Ce que je vois dans les quartiers, c'est que les parents mettent toute leur confiance dans l'école de la République, ils sont prêts à faire beaucoup de sacrifices. Parfois ils n'ont pas les mots, ils n'ont pas les postures.

Entre un enfant qui voit ses parents lire tous les jours et celui au domicile duquel il n'y a pas un seul livre, la différenciation est déjà très forte au départ. Entre un enfant issu d'une famille très modeste qui ne maîtrise pas les codes du langage et de l'école et un enfant dont les parents lisent, il y a dès l'âge de 7 ans un écart de maîtrise du vocabulaire qui va de 1 à 10. Tout se joue quand même très rapidement.

C'est pourquoi j'attache beaucoup d'importance à l'école maternelle, qui est d'ailleurs en voie de destruction accélérée puisqu'on voit des enfants de 3 ans qui ne sont plus accueillis en maternelle alors que quand j'étais ministre de l'Enseignement scolaire, on avait mis, même dans les quartiers les plus sensibles, la scolarisation dès l'âge de 2 ans pour que les enfants puissent acquérir la maîtrise du langage. L'école maternelle et primaire, c'est une étape extrêmement importante pour la réussite scolaire suivante au collège.
L'affaire Strauss-Kahn et le féminisme


Rue89 : Considérez-vous, comme Marie-George Buffet, que l'abandon des poursuites contre DSK est une mauvaise nouvelle pour la justice et pour les femmes ?

Je trouve que c'est excessif, parce qu'il faut faire attention, quand la justice s'est prononcée, à ne pas recommencer les procès à partir de dossier qu'on n'a pas, ça ne rend pas service aux femmes non plus.

Il faut déconnecter cette histoire du problème, véridique celui-ci, des violences faites aux femmes, qui atteignent des proportions intolérables dans la société dans laquelle nous sommes et ce sera une de mes priorités. Je l'ai dit hier à l'assemblée des femmes.

Je veux que la France s'engage dans une action globale que j'appelle « zéro violence faite aux femmes » et que l'éducation du respect des femmes se fasse dès l'école et dans le cercle familial. La densité de la violence et notamment la violence sur les conjoints est un fléau couvert par la loi du silence.

Site oie yen : Vous avez dit il n'y a pas longtemps que DSK ferait un très bon Premier ministre, est-ce toujours d'actualité ?

Ecoutez, je crois que je n'ai ni à parler à sa place, ni à continuer les commentaires sur ce sujet-là.

Rue89 : Ça aurait été votre choix si vous aviez été présidente de la République ?

Ça ne m'intéresse plus de répondre à ces questions. Dans la campagne que je conduis, d'ailleurs, personne ne me parle de cela. Ce que veulent les gens, c'est des réponses concrètes, des solutions aux problèmes qui sont les leurs, et de savoir s'ils vont pouvoir renouer avec le fil d'une grande histoire, celle de l'histoire de France.

Gigi du 11 : Le procès en incompétence dont vous estimez avoir été victime en 2007 était-il lié au fait que vous êtes une femme ?

En partie. Je crois que c'est beaucoup plus difficile pour une femme d'incarner les symboles de l'autorité, que d'une certaine façon c'est une transgression, il y a un plafond de verre pour les femmes dans l'entreprise, dans la politique, on est loin de la parité, le nombre de femmes à l'Assemblée nationale est scandaleusement bas…

Donc c'est vrai que projeter une femme dans la symbolique de l'exercice du pouvoir, il a fallu un certain temps d'accoutumance. Et en même temps, il y a une étape historique parce que pour la première fois en France, une femme est arrivée au second tour de l'élection présidentielle, donc c'était une première étape.

Depuis, les Etats-Unis aussi ont fait un choix transgressif en mettant à leur tête un Président de couleur. Qui aurait pu imaginer ça il y a quelques années ? Donc aujourd'hui, je pense que le cheminement des esprits est mûr pour affirmer que le temps des femmes est venu.

Rue89 : Donc c'est pour ça que Martine Aubry ne souffre pas aujourd'hui de ce procès d'intention-là ?

Je ne personnalise pas ce que je viens de vous dire, essayons de monter d'un cran les débats, je vous réponds sur le plan des principes et du tréfonds de l'esprit français, et de ce qui faut le ressort du lien entre un peuple et celle qui va le représenter.
La campagne de 2007


Gino83 : Avec du recul, que pensez-vous de votre proposition de 2007 de faire raccompagner chez elles toutes les femmes policières ?

Je maintiens cette proposition. Vous savez que cette femme qui a fait l'objet du débat de l'entre-deux-tours s'est suicidée depuis et personne n'en a parlé. Cette femme s'est fait agresser et violer en uniforme par des voyous. Qu'est-ce que c'est que le coût d'un taxi par rapport à la protection de la vie d'une policière qui est au service de son pays, qui sort de son commissariat à 2 heures du matin dans un quartier dangereux ?

Et face à moi, j'avais un candidat qui ricanait et faisait ricaner une partie de l'opinion parce que je disais que dans les commissariats, où les femmes travaillent et sortent la nuit et prennent des transports en commun où règne l'insécurité, ce n'était quand même pas hors de portée des besoins [sic] de la République de se payer un abonnement de taxi ou de les faire raccompagner par un policier pour qu'elles ne rentrent pas seules chez elles.

Figurez-vous que ça se fait, dans les hypermarchés des quartiers de banlieue qui ouvrent la nuit… et ça ne serait pas possible pour les fonctionnaires de police ? Eh bien oui, je le ferai. Pour les fonctionnaires de police qui le souhaitent, femmes ou hommes d'ailleurs, qui travaillent dans les quartiers sensibles, car on sait que les voyous ciblent les uniformes.

Et je trouve que ce crime atroce qu'a dû vivre cette femme, c'est-à-dire d'être violée en uniforme de police par des voyous, et de n'avoir pas été prise en charge par son administration… Excusez-moi de vous dire que le prix d'un taxi vaut bien la protection de la vie humaine d'une femme policière.

Comment expliquez-vous qu'un certain nombre de vos soutiens de 2007, aussi bien des politiques comme François Rebsamen, que des figures de la société civile comme Jamel Debbouze, se soient détournés de vous depuis ?

[Silence] Ah ! Je ne sais pas… Détournés de moi, c'est-à-dire ?

Ils soutiennent d'autres personnalités.

Ecoutez, les gens flottent au gré des sondages… C'est leur responsabilité [rires]. Mais rassurez-vous, le problème ce n'est pas ça, le problème ce sont les millions de Français qui vont venir voter. Je crois qu'on a changé d'époque. On n'en est plus à se demander ce que telle ou telle personnalité plus ou moins médiatique pense ou va voter, pour faire en sorte que, comme des moutons bêlants, les gens aillent voter comme on leur indique de voter.

Même chose pour les sondages. Les Français sont majeurs, ils sont inquiets pour leur avenir et ils vont choisir celui ou celle qui sera le plus à même de les sortir de l'ornière dans laquelle le gouvernement actuel les a mis.
Voilà… je vous remercie de votre interview.

Rue89 : Une dernière question, celle de Titien : j'ai adhéré à votre personne plus qu'à vos idées au début en voyant un reportage télé où on vous voyait gratter patiemment pour décoller une affichette FN sur un lampadaire de rue. Prenez-vous toujours le temps de les décoller ?

De quoi ? Non, je les vois pas, je ne les regarde pas.

Martine Aubry, Ségolène Royal et Arnaud Montebourg à La Rochelle, le 26 août 2011 (Audrey Cerdan/Rue89).
La primaire

► Les questions sur la primaire ont été posées au début de l'entretien. Ségolène Royal rechignant à y répondre, nous avons choisi de les placer en fin d'article.

Rue89 : On est à La Rochelle. Qu'est-ce qui se joue au fond ? Est-ce que ce sont des militants qui font le deuil de leur pouvoir, désormais entre les mains de simples sympathisants ?

Ségolène Royal : La Rochelle, c'est l'université d'été donc c'est l'endroit où les socialistes travaillent ensemble. Je crois qu'il y a une grande confusion sur ce qu'on doit en attendre : ce n'est pas la désignation du candidat qui se joue pendant ces journées-là.

C'est le travail qui continue pour approfondir l'ensemble des questions qui se posent aujourd'hui aux Français, sur les problèmes de dette, de croissance, de l'emploi, les chiffres du chômage ce matin [vendredi matin, ndlr]. Notre responsabilité à nous socialistes, qui avons vocation, à diriger la France en 2012, c'est de montrer aux Français qu'on est capables d'y répondre.

Les sympathisants sont appelés à s'exprimer, c'est un cercle qui dépasse largement celui des militants. Les sentez-vous désemparés par ce changement ?

Non, pas du tout. Au contraire, ils sont fiers que le Parti socialiste ait pris l'initiative d'une très forte rénovation et de faire en sorte que si un grand nombre de Français viennent voter, le candidat ou la candidate aura un souffle d'énergie pour la porter lors de la présidentielle.

Harro Base : Pensez-vous avoir convaincu les habitants de cités à revenus très modestes d'aller voter à la primaire PS ? Comment avez-vous fait ?

Je pense qu'il y a encore beaucoup d'habitants, pas seulement dans les cités, qui ne savent pas qu'ils peuvent venir voter. C'est un enjeu de la popularisation des primaires pour faire comprendre qu'il n'y a pas besoin d'être adhérent du Parti socialiste pour venir voter, pour venir s'exprimer.

Rue89 : Comment le message peut-il passer ?

J'espère que les débats en télévision vont enfin permettre de faire connaître les primaires. Ils arrivent tard, ils ne commencent que les 15 et 16 septembre. J'aurais voulu que ça arrive plus tôt parce que bon, le sel de la démocratie, c'est quand même de débattre pour que les gens puissent choisir. Ensuite, il y a la mobilisation de proximité pour faire connaître aux citoyens le droit qui leur est ouvert.

Arthur : Vos amis considèrent qu'il est de votre intérêt que la mobilisation soit forte lors de la primaire. Dans le cas contraire, à quel candidat cela profiterait-il ?

Mais je ne me pose pas cette question. Vous savez, on est dans un enjeu démocratique majeur, dans une échéance présidentielle, les Français vont décider si oui ou non on change de président de la République.

Maintenant, comme dans toute les grandes démocraties, il y a une procédure interne de désignation interne du candidat. Il n'y a rien de dramatique, ni d'angoissant, ni d'inquiétant. Au contraire, c'est très rassurant qu'une grande organisation politique puisse s'organiser et faire en sorte que les citoyens s'expriment. Le problème n'est pas de savoir à qui ça profite, à qui ça ne profite pas.

Rue89 : Vous devez avoir une idée.

Ce n'est pas mon problème, figurez-vous. Je ne me situe pas à ce niveau, voilà. Certains se situent peut-être à ce niveau. Pas moi. Je ne regarde pas les autres, j'essaye d'être dans la vérité de ce que je suis, de ce que j'ai fait, du travail que j'ai accompli, de l'expérience qui est la mienne, de la force intérieure que je ressens et de ma capacité demain à présider la France et à conduire les Français sur un nouveau chemin. Voilà ce qui me préoccupe.

Avez-vous l'impression que certains candidats font peu d'efforts pour mobiliser au-delà des rangs socialistes ?

Je viens de vous répondre. Je m'occupe pas de savoir ce qu'il y a dans la préoccupation des autres candidats.

Philippe : Face à quel adversaire pensez-vous vous retrouver au second tour ?

De quoi, de l'élection présidentielle ?

Et de la primaire avant.

[Elle rit] Je ne sais pas, je vous dis. Je suis très tranquille. C'est la liberté des électeurs.

Mais vous sentez ce que vous disent les gens sur le terrain, peut-être leurs hésitations entre vous et quelqu'un d'autre…

Non, parce que figurez-vous, les gens n'ont pas encore assisté aux débats, je le répète, n'ont pas encore compris qu'ils avaient le droit de venir voter. Il reste une quarantaine de jours pour que ce débat se noue et que cette envie soit stimulée.

Si vous êtes éliminée, qui soutiendrez-vous ? Selon quels critères ferez-vous votre choix ?

Vous me posez les questions des internautes ou vos questions à vous ?

Celles des internautes.

C'est curieux, ils ne s'intéressent pas aux sujets de fond les internautes.

Ils vont s'y intéresser mais comme ils ont prévu pour une heure d'entretien [Ségolène Royal ne nous a accordé qu'une demi-heure, ndlr]…

Oui, mais quand même. Les mécaniques internes n'ont aucun intérêt. Il y a une compétition, un vote dans le cadre d'une grande organisation politique… Ça se fait dans tous les pays démocratiques, ce vote va avoir lieu. C'est la même chose pour une élection locale.

Je ne vais pas anticiper le deuxième tour, le troisième tour, le quatrième tour, les autres candidats. Ce n'est pas le problème ça.
(...)

Riboulbo : Qu'est-ce qui, dans votre programme, vous différencie de Martine Aubry, François Hollande, ou Arnaud Montebourg ?

C'est à vous de le voir. Ça va émerger dans les débats, voilà. Ce n'est pas à moi de faire des résumés schématiques sur ce qui me distingue ou ne me distingue pas. J'ai une vision cohérente de l'avenir du pays et de la capacité d'action qui peut remettre la France sur le bon chemin, je l'ai écrit d'ailleurs dans cet ouvrage dont les Français peuvent prendre connaissance. C'est très important quand on est une candidate de pouvoir d'expliquer clairement ce que l'on fera.

Rue89 : Et pour aider cet internaute, vous pouvez l'aiguiller vers quelques thèmes ?

Oui, mais je ne veux pas résumer ou schématiser ce que j'ai à dire. J'ai une vision globale de la société. Je veux être la présidente des solutions, des solutions justes et efficaces. Je veux que quelque chose de concret change dès 2012 pour les Français, en particulier dans la confiance qu'ils se font les uns aux autres pour pouvoir redresser le pays.
(...)
Rue89: http://www.rue89.com/2011/08/26/royal-j ... res-219375

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par un artisan » 27 août 2011, 11:54:02

Comme toujours nos politiques saupoudrent leur propagande de quelques vérités ,s'ingéniant à ne pas répondre au questions essentielles ,le pouvoir d'achat ,la prochaine échéance en vue, ils évitent les thèmes du chômage et jamais ne se projettent dans l'après ...Pour une raison essentielle ,inéluctablement il faudra imposer des coupes sombres dans des secteurs déjà fortement touchés..Tout cela me fait penser au psychanaliste ,se fichant royalement de son client ,obsédé par les 70 euros exclusivement.
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Re: Augmenter les impôts : "solution de facilité", selon Roy

Message non lu par wesker » 29 août 2011, 13:30:35

Après avoir studieusement écouté les débats au sein du PS, qui n'est pas ma famille politique mais qui prétend incarner une alternative à Sarkozy, je confirme que les différences avec la politique de ce dernier n'est qu'une différence de degré et qu'aucun des candidats (hormi peut être Montebourg) n'a réellement envie de réformer le système.

Mais, toujours sur un plan idéologique, je dois reconnaître que si les Aubry, Hollande et Valls restent idéologiquement proches, social démocrate, ultralibéral mondialiste, Montebourg avce la démondialisation et Royal qui ose s'affranchir des sentiers battus sociales en refusant par exemple le droit de vote des étrangers et en se faisant le promoteur de la nation incarne, au sein de ce parti des idées originales et novatrices. Mais bon, je me doute que le duel sera entre les deux ténors Aubry et Hollande, deux personnalités d'appareils.

Répondre

Retourner vers « L'actualité politique »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré