Crise : le président va s'expliquer à la télévision

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wesker
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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par wesker » 29 oct. 2011, 23:49:31

Je crois que le Président cherche des solutions et cède aux injonctions de l'Allemagne. Promouvoir aujourd'hui des solutions que les mesures qu'il a pris jusque là ont rendu difficiles relève de l'équilibrisme. Mais l'objectif n'était pas là. Il s'agissait surtout de rappeler qu'en dépit des graves difficultés, nous avions la chance d'avoir le sauveur.

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par PatJol » 30 oct. 2011, 07:50:04

Nombrilist a écrit :Patjol. Si je te donne 100 et que tu me rends 60, je peux donc dire que tu me coûtes 100.
Le problème est que là je ne te rends pas 60 mais beaucoup moins, et surtout qu'avant que je te pousse dans tes retranchements tu faisais comme si je te rendais 100 sur les 100.

L'emploi public ça coûte au contribuable. Ca semble évident, mais apparemment pas à tout le monde.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par PatJol » 30 oct. 2011, 07:50:57

Golgoth a écrit :L'éducation génère la croissance de la génération d'après, donc des rentrées fiscales futures. Certains devrait aller jeter un coup d'oeil du coté de la Corée du Sud, qui a bâti sa croissance sur un modèle d'éducation fort. Avec des mecs comme Sarko, dans vingt on est un pays sous développé, ni plus ni moins.
Tout le monde est d'accord avec ça.
La question est plutôt de savoir si avec plus d'enseignants l'éducation serait meilleure.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par mps » 30 oct. 2011, 08:23:16

L'éducation est l'affaire de la famille, l'instruction celle de l'école. A mélanger les rôles, plus personne ne fait rien.

Y a-t-il un ratio idéal profs/élèves ? Non ! Voir l'expérience kényane de diviser le nombre d'élèves par deux par prof.

Un récent article montre que réduire fortement la taille des classes n'améliore pas significativement la performances des élèves. Ainsi, au Kenya, diviser par deux la taille des classes n'a eu qu'un effet infime sur les performances des élèves, mais s'est traduit par moins d'effort de la part de l'instituteur. Ce résultat montre encore une fois que dépenser plus ou moins de ressources ne change pas nécessairement grand chose.

Ce qui coince en France, c'est que les parents, trop souvent, s'imaginent qu'il suffit de mettre leur gosse à l'école pour être débarrassés de leurs devoirs d'éducateurs.

Dans les pays nordiques, les plus performants en terme de Pisa, le système est totalement différent.

L'Etat ne prend en charge ni les crèches, ni les maternelles, ce qui représente une économie énorme, et laisse les parents en charge de leur progéniture, sans collectivisation précoce. Il existe bien entendu des relais privés en cas de nécessité, mais dans un contexte breaucoup plus responsabilisant.

à suivre)
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par mps » 30 oct. 2011, 08:28:57

(suite)

L'enfant est admis en première primaire dans le cursus d'Etat, à condition qu'il sache lire et écrire. Une autre tâche dévolue aux parents.

Une fois scolarisé, le triangle enfants-enseignants-parents est primordial :

- les parents peuvent venir s'asseoir quand ils veulent au fond de de la classe, pour voir comment les choses se passent.
- tous sont invités à une prestation bénévole régulière : animation, conférence, cours, encadrement.

Il n'y a donc pas d'incompréhension de parents mécontents, de "mur" entre l'école et la famille.

C'est en somme la société entière qui est l'école.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par wesker » 30 oct. 2011, 13:04:19

Les services publics ont un coût pour les contribuables français mais ces derniers ne remettent pas cela en cause, ils souhaitent tout simplement que les missions de services publics soient assurés et qu'ils puissent avoir le choix entre le service public ou des opérateurs privés. Contrairement à la légende ces derniers ne sont pas toujours compétitif, il suffit, pour s'en convaincre de regarder l'écart qualité/prix qui existe pour le traitement et la diffusion de l'eau en régie directe par les collectivités ou auprès des opérateurs.

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 30 oct. 2011, 15:13:42

wesker a écrit :Les services publics ont un coût pour les contribuables français mais ces derniers ne remettent pas cela en cause, ils souhaitent tout simplement que les missions de services publics soient assurés et qu'ils puissent avoir le choix entre le service public ou des opérateurs privés. Contrairement à la légende ces derniers ne sont pas toujours compétitif, il suffit, pour s'en convaincre de regarder l'écart qualité/prix qui existe pour le traitement et la diffusion de l'eau en régie directe par les collectivités ou auprès des opérateurs.
Comme d'habitude, du blabla insipide sans chiffres. invision:

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par Libre Plume » 30 oct. 2011, 15:20:49

PatJol a écrit :
Golgoth a écrit :L'éducation génère la croissance de la génération d'après, donc des rentrées fiscales futures. Certains devrait aller jeter un coup d'oeil du coté de la Corée du Sud, qui a bâti sa croissance sur un modèle d'éducation fort. Avec des mecs comme Sarko, dans vingt on est un pays sous développé, ni plus ni moins.
Tout le monde est d'accord avec ça.
La question est plutôt de savoir si avec plus d'enseignants l'éducation serait meilleure.
Oui, mais on ne pourra créer de l’emploi que si le PIB quadruple plus vite que la productivité, or aux dernières nouvelles le niveau de vie des plus aisés augmente, celui des plus modestes baisse, la pauvreté s’accroît.

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par Nombrilist » 30 oct. 2011, 15:23:03

"Le problème est que là je ne te rends pas 60 mais beaucoup moins"

Si si, il y a facilement 60% de ton salaire qui repart dans les poches de l'Etat si tu dépenses tout. Et trouves moi la citation où je dis que le mec rend 100% stp.

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par GIBET » 30 oct. 2011, 17:18:24

wesker a écrit :Les services publics ont un coût pour les contribuables français mais ces derniers ne remettent pas cela en cause, ils souhaitent tout simplement que les missions de services publics soient assurés et qu'ils puissent avoir le choix entre le service public ou des opérateurs privés. Contrairement à la légende ces derniers ne sont pas toujours compétitif, il suffit, pour s'en convaincre de regarder l'écart qualité/prix qui existe pour le traitement et la diffusion de l'eau en régie directe par les collectivités ou auprès des opérateurs.
Le service public est une notion quasi exclusivement française . Elle n’est pas tirée de la notion d’Etat et de pouvoir régalien prenant en charge financièrement des services de puissance public assurant sa défense ou son indépendance, services « régaliens » qui existaient sous l’ancien régime .

Elle est issue de la notion de solidarité et d’égalité qui provient des valeurs de la déclaration des droits de l’homme appliquée à une République Française qui se soucie de l’intérêt collectif privilégié sur les intérêts particuliers.

1 - Le service public n’est donc pas une condition sine qua non de la République puisque cette notion n’existe pas dans d’autres républiques de la planètes et notamment celles de l’Europe .

2 - Le service public n’est pas non plus une conséquence de la démocratie puisque là encore, d’autres démocraties n’ont pas recouru à ce type de réponse.

Le service public est une notion à la fois humaniste et économique du bien commun qui doit constituer les bases a minima de ce qu’une population nationale peut attendre de la fortune commune.

C’est donc une forme économico-politique de répartition étatique des richesse produites.

Liée à l’origine à des besoins existentialistes (l’alimentation , la santé , l’hygiène, le travail…) progressivement elle s’étend à des domaines connexes qui permettent l’accessibilité progressive à des biens et des services (les transports , la banque, …puis au 20è siècle le net !)

Le service public est donc une réponse institutionnelle à une notion floue qu’est la notion de « missions de service public» que la loi devrait définir (l’aménagement du territoire, l’accessibilité aux service bancaires de bases…) c’est à dire des services qui permettent :
A - aux citoyens qui n’en auraient pas les moyens d’accéder à des prestations qui leur permettent de continuer à exister dans une société en constante évolution technologique (accès aux chèques, accès aux services par la péréquation des coûts : transports , courrier etc…)

B - à certaines valeurs essentielles qui doivent continuer d’exister (liberté d’expression par la liberté de de la presse , égal accès des citoyens à la connaissance par des bibliothèques publiques…égalité des citoyens à la santé, à l’hygiène , au logement , à l’alimentation…

C – développement de service non rentables que le marché privé ne veut pas prendre en charge (transport régional mais aussi la carte électronique précurseur de la carte Bleu , le développement du chèque en remplacement de la monnaie fiduciaire

Ce n’est donc pas une réponse unique à des problématiques de gestion, c’est une réponse comportementale qui tient plus aux valeurs portées par les révolutionnaires qu’une réponse sine qua non à la forme républicaine.

Ce sont les valeurs des droits de l’homme qui prévalent dans cette notion.

Il ne faut d’ailleurs pas s’y tromper ceux qui demandent aujourd’hui l’abandon de cette notion sont les anti « droit de l’hommistes » comme on les nomme aujourd’hui en y mêlant du mépris.

Ce ne sont donc pas tant des raisons économiques qui s’opposent au service public mais bien des réponses en terme de valeur. Un discours xénophobe et ségrégationniste populiste vient d’ailleurs renforcer cette idée sur deux plans :« Les personnes les plus en difficulté ne sont pas des nationaux ». C’est l’immigration qui profiterait de cet effort collectif et la solidarité ne peut être largesse. Bien sûr le discours sur la dette publique tend à restreindre le champs des possibles en matière de service public. mais en outre les service publics seraient confiés à des fonctionnaires qui n’ont aucun souci de l’économie et qui sont des privilégiés abusifs. Cette contrevérité destinée à la division du monde salarié à pesé sur le service public associé à une notion d’irresponsabilité des coûts qui ne trouve aucune réalité quand on fait les analyses.

Mais surtout la confrontation des cultures dans un monde qui s’agrandit au delà des frontières nationales mono culturelles, provoque des incompréhensions.

Ainsi l’Europe qui a choisi de se construire sur des bases libérale du traité de Rome et qui surveille la liberté des marchés ne peut admettre de dérogations.

La notion de « service universel » que la France a obtenu dans la transposition de certaines directives européennes à bien montré que cette notion est non seulement étrangère à la culture des autres républiques de l’Europe mais qu’elle est également contraire aux règles libérales.

C’est pourquoi on glisse progressivement de la notion de service public qui est juridiquement encadrée par des lois, des règlements , une jurisprudence française abondante à la notion libérale de « service du public » On passe d’une valeur de solidarité à une qualité commerciale d’étendue du marché

Cela induit donc une définition ambiguë du service public : « c’est un service rendu par l’état en attendant que le marché privé puisse s’organiser pour le rendre »

C’est à dire que l’Etat paie tant qu’un service public n’est pas rentable et l’abandonne dès qu’il devient productif et rentable. C’est une espèce de mariage entre le besoin collectif et la réponse libérale !!

Il est évident que pris comme cela certains rappellent ce bon mot de Coluche : « dites moi ce dont vous avez besoin et je vous dirais comment vous en passer »

Un exemple peut-être trouvée dans le pain. A l’origine cuit par une collectivité dans des fours banaux pour que toute la population puisse en avoir en collectivisant la satisfaction du besoin. Ce « service public » devient privé quand les boulangeries furent assez nombreuses. Le prix du pain fut encadré non pas par une notion de service public mais parce qu’il rentre dans une « base étalon » des 250 articles de bases qui permettent statistiquement de suivre l’évolution des prix à la consommation .

Ainsi progressivement des services publics sont transmis à des organismes privés (collectivités territoriale voire nationale, des associations …)

CONCLUSION :
A - Le service public n’est donc pas une notion archaïque elle est au contraire extrêmement moderne car la solidarité est une forme évoluée de société collective qu’il ne faut pas réduire à de l’assistanat ou de la charité. C’est un modèle qui se préoccupe de faire évoluer toutes les couches de population pour peu que ce soit expliqué par la culture citoyenne de responsabilité civique.

B - Ce n’est pas la contrepartie d’une République mais d’une société qui a posé comme valeurs essentielles de base les notions de liberté , d’égalité et de fraternité et qui veut leur donner un contenu réel

C – Donc c’est la Société qui doit reposer le listage des besoins de services publics en fonction de deux fondements essentiels
  1. La volonté de tirer vers le haut les solidarités en fonction des besoins réels d’une société modernisée et contemporaine qui doit réduire ses différences par humanité, car on ne peut renoncer à cette valeur fondamentale
  2. La capacité collectives à ne répartir que des richesses produites par le travail collectif et non pas à répartir de l’argent emprunté; ce qui pose que la production de richesses doit être mieux répartie en amont afin de créer les conditions d’une manne répartissable sans mettre dans la tirelire de la solidarité et du service public des chèques de bois
La critique d'une seul élément est insuffisant pour traduire tout ce qui conspire à la perte de la conscience nationale
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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par lancelot » 30 oct. 2011, 17:38:54

Merci de rappeler que l'égalité (face au transport, par exemple) et la solidarité (j’arrête la car la liste est longue) ne sont pas des éléments que l'on peut nécessairement intégrer à l'économie car forcément non rentables.

La vision libérale est la pour dire le contraire, à savoir : tout est privatisable, aucun régime obligatoire ne doit exister et chacun doit être libre (j'adore l'emploi de ce mot : libre, situé dans ce contexte) de contracter et de payer pour ce qu'il lui semble bon.

La vision libérale affirme aussi que l'état vous vole, donc il n'est pas légitime et doit être réduit à minima aux fonctions régaliennes, au grand maximum.

Il s'agit bien de deux visions différentes de choses. Nul doute que celle de l'état qui redistribue est infiniment plus moderne.

Il s'agit seulement de savoir dans quel siècle on veut vivre ....

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par racaille » 30 oct. 2011, 20:52:18

Un service d'utilité publique peut-être le fait d'une entreprise privée (comme Enercoop par exemple) ; il peut aussi être communalisé et mis hors de portée des griffes de l'Etat (comme pour la gestion de l'eau dans certaines communes françaises). Je suis d'accord avec Gibet lorsqu'il dit que les conditions sine qua non du service public se résument à l'égalité (des moyens) et à la solidarité. A noter que cette solidarité n'a pas nécessairement vocation à être obligatoire ; sinon ce n'est plus de la solidarité mais du racket :)
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par wesker » 30 oct. 2011, 20:55:26

GIBET, les services publics constituent la réponse de la nation française à ceux qui vivent dans des zones où tout les services ou opérateurs privés pour des raisons évidentes ne s'aventurent pas. Cela a un coût mais permets à l'ensemble des français de disposer des bienfaits de la République et des efforts que la nation réalise.

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par mps » 31 oct. 2011, 08:25:30

Je suis perplexe en lisant que tous les pays n'ont pas la notion du "service public". Gibet, tu pourrais m'en citer un ? Un truc m'échappe ...

Puis vient l'affirmation de Lancelot : un service public n'a pas à être rentable.

Serait-ce une idée pourrie de la droite, ou cette rentabilité répondrait-elle à des impératifs budgétaires d'une bonne gestion prenant en compte l'intérêt global de la société, et non les intérêts particuliers de certains ?

Exemple récent : la SNCB, en gros déficit, supprime environ 200 trains très matinaux et hyper tardifs, qui ne trnsportaient généralement pas plus de 10 personnes. Economie de plus de 300 millions ! Ces gens seront-ils "délaissés" pour autant ? Non. Outre que des aménagements d'horaires sont déjà disponibles pour beaucoup (horaire variable), il y aura un bus de substitution, bien moins cher.

Il n'y a donc ni préjudice, ni abandon du service public, mais une réorganisation de bonne gestion. Les drwaskis ne vont pas jusqu'à garantir individuellement à chaque usager de ne pas modifier ses habitudes, et les seules protestations viennent des syndicats ... de la SNCB, pas des chauffeurs de bus, tu l'auras compris.

Même constat avec la fermeture des petits bureaux de Poste, et leur remplacement par 5 fois plus de "points postes",
qui permetent à de petits commerces de mettre du beurre dans leurs épinards, aux clients d'assurer leur servivce postal sur leur chemin naturel et donc l'économiser des kilomètres, et en outre d'avoir une plage horaire bien plus large que celle des bureaux conventionnels. Les syndicats ont encore vaguement couiné, mais l'économie du système est énorme, et le service public bien mieux assuré.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Re: Crise : le président va s'expliquer à la télévision

Message non lu par Nombrilist » 31 oct. 2011, 08:31:21

Nawak à propos de la poste. La petite vieille qui ne peut plus se déplacer est justement obligée de faire des kilomètres pour aller chercher son courrier tous les jours au lieu de recevoir le courrier à son domicile. Arrivés là, je trouve par ailleurs qu'il est anormal de payer le timbre le même prix que quand c'est un facteur qui livre le courrier à domicile.

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