Vous oubliez la mise en action du feu nucléaire ?mps a écrit :C'est tout simple : le Président de la République a très peu de pouvoirs.
C'est peut-être peu réaliste en pratique, mais c'est quand même une liberté qui suppose un esprit sain !
Vous oubliez la mise en action du feu nucléaire ?mps a écrit :C'est tout simple : le Président de la République a très peu de pouvoirs.
Oui, fort heureusement. Ceci dit, c'est quand même le président de la République qui décide du moment où la procédure s'enclenche, ce qui reste un pouvoir potentiel considérable. Enfin perso ça ne me choque pas.mps a écrit :La procédure a déjà prévu un Prédident profondément aliéné.
C'est pourquoi il ne déclenche pas un tir nucléaire d'un bouton sur sa table de chevet !
Il faut toute une pyramide de décisions préalables.
En la matière, il n'y a que la droite qui ait réformé le statut du chef de l'Etat. Et la dernière réforme a été refusée par la gauche.racaille a écrit :Ben si c'est une proposition et que ça n'est pas appliqué alors c'est ce qu'on appelle n'avoir que de la g......Ilikeyourstyle a écrit :Ben quoi, c'était une initiative sarkozyste , non ?
1999-2000, le retour du quinquennat
14 juillet 1999
Alors que M. Giscard d'Estaing, ancien président de la République, presse Jacques Chirac "d’adopter le quinquennat" dès l'an 2000, le président de la République assure qu'il conduira sa "mission jusqu'à son terme". "Le quinquennat, sous une forme ou sous une autre, serait une erreur", estime M. Chirac.
9 mai 2000
Valery Giscard d’Estaing dépose à l’Assemblée nationale une proposition de loi constitutionnelle visant à réduire le mandat présidentiel à un quinquennat renouvelable une seule fois. Dans Le Monde du 11 mai, il demande au Premier ministre de l’inscrire à l’ordre du jour du Parlement en vue d’une adoption rapide et se prononce pour la voie référendaire.
16 mai 2000
Répondant devant les députés à une question de M.Giscard d’Estaing, le Premier ministre Lionel Jospin se déclare "prêt" à soutenir sa proposition de loi ou à élaborer un projet de loi si J. Chirac "entend prendre cette initiative". Il précise que la réforme ne saurait concerner le mandat présidentiel actuel.
5 juin 2000
Lors d’un entretien télévisé, le président de la République se prononce en faveur du quinquennat au nom des "exigences modernes de la démocratie", mais exclut toute autre réforme institutionnelle et ne souhaite aucun amendement au projet de loi constitutionnelle ; il opte pour le référendum et une adoption rapide du quinquennat.
Réactions : Mme Alliot-Marie, présidente du RPR, approuve la position de J. Chirac, ainsi que le PS, DL et l’UDF qui souhaitent cependant d’autres réformes institutionnelles ; le PCF redoute une "hyper-présidentialisation" du régime et s’oppose au quinquennat "sec" proposé.
20-29 juin 2000
L’Assemblée nationale adopte, le 20, lors d’un vote solennel, le projet de loi constitutionnelle instituant le quinquennat (466 voix pour, 28 contre et 9 abstentions).Le Sénat l’approuve à son tour le 29 (228 voix pour, 34 contre et 8 abstentions).
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ ... ogie.shtml
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