Qu'en pensez vous ?Dix ans après sa fondation, l'UMP vit des heures mouvementées.
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"Si Nicolas Sarkozy perdait, nous serions un certain nombre à tout faire pour que l'UMP garde sa cohésion, parce que reconstituer, pardon de dire les choses un peu brutalement, le RPR et l'UDF, c'est dix ans d'échec pour ce qui serait alors l'opposition", a lancé le ministre des Affaires étrangères, lundi matin, sur RTL.
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La stratégie de second tour choisie par Nicolas Sarkozy – tout faire pour séduire les électeurs du FN – fait plus que débat. De Patrick Devedjian à Jean-Pierre Raffarin en passant par Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno – qui s'est fait vertement tancée par François Fillon mardi -, ils sont nombreux à voir d'un mauvais œil la droitisation de la campagne de second tour de leur champion sortant. Et ils ne se gênent plus pour le dire. François Bayrou, laminé au premier tour, se rêve, après le second, en recours pour ces élus de droite gênés aux entournures. Marine Le Pen, déjà tournée vers les législatives, s'imagine déjà en principale force d'opposition en cas de victoire de François Hollande. Avec des élus UMP?
Les membres de la Droite populaire, un temps très présents, ont mal vécu leur marginalisation depuis l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy. "On n'a pas voulu se servir de la Droite populaire pendant la campagne, et c'est bien dommage! regrette Thierry Mariani.
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Contacté par leJDD.fr, Dominique Bussereau, co-fondateur de l'UMP, est convaincu… du contraire. "L'UMP doit être pluraliste, c'est sa raison d'être". Interrogé sur la possibilité de voir des modérés - dont il fait parti - rejoindre un pôle de rassemblement autour de François Bayrou ou des élus de la Droite populaire gonfler les rangs marinistes aux législatives, l'ancien secrétaire d'Etat aux Transports balaye la question, agacé. "Je ne crois pas une seule seconde à l'implosion de l'UMP, qui est ce que l'on a fait de mieux en politique à droite et au centre." Les doutes d'Alain Juppé et la conviction de Louis Aliot? "Volonté de garantir l'unité" pour le premier, "manœuvre politicienne" pour le second. Tout va bien à l'UMP, qu'on se le dise. Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Jdd.fr
A plus tard,