Delanoe se rit de la propriété privée !

[lyly]

Bon c'est pas trop le sujet mais je m'y plonge pour le coup. ^^

A durée illimitée, le bail peut se transmettre aux enfants. Un propriétaire n'a le droit de donner congé au locataire que pour reprendre son bien ou après deux mois d'impayés. Pour chaque rue, ville ou quartier, un indice -le "Mietspiegel"- fixe les limites des hausses possibles de loyers. Les montants peuvent être renégociés à la relocation, mais seulement dans une certaine limite sous peine de sanctions pénales. Une sécurité appliquée au secteur privé qui fait que la proportion des ménages recevant des aides aux logements est bien moins importante qu'en France, tout comme le parc social. Les dépenses publiques allemandes en matière de logement ne dépassent d'ailleurs pas celles de la France, de l'ordre de 1 à 2% du PIB.

C'est pas tout mais c'est déjà bien hein ^^
http://www.patrickchappey.com/Pourquoi- ... _a223.html


Ok, ils nous apprendront à gérer les parcs locatifs, et on leur apprendra à gérer les mamans qui veulent travailler

[Ayahuasca]

"Ok, ils nous apprendront à gérer les parcs locatifs, et on leur apprendra à gérer les mamans qui veulent travailler"


Ah ça.....

[Baltorupec]

L'avantage de l'Allemagne est aussi d'avoir plusieurs grandes villes. Il y a moins cette caractéristique d'une seule ville tentaculaire. En France, travailler à Paris est un passage qui peut devenir obligé pour un grand nombre de métiers, ce qui n'est pas le cas en Allemagne.

[Ayahuasca]

Tout à fait, d'ailleurs d'autres villes (Munich) sont très chères. Le problème de Paris vient aussi de la centralisation, et de ce côté là, aucune amélioration en vue, au contraire.

Donc nous en arrivons à un point où chaque logement compte, et le fait que des milliers, voire de dizaines de milliers de logements soient retirés du circuit locatif classique ne peut que contribuer à la situation catastrophique du logement sur Paris

[Baltorupec]

Paris serait arriver à sa taille de saturation ?

[El Fredo]

La métropole parisienne, on y va par obligation professionnelle, et on passe toute sa vie à essayer de s'en barrer. Voilà toute l'absurdité du centralisme jacobin à l'extrême, c'est pour ça que je suis opposé à cette connerie de "Grand Paris", comme si Paris n'était pas déjà assez tentaculaire.

Et c'est quelqu'un qui est né à 3km des remparts et qui a quitté la région 19 ans plus tard qui le dit. Le chemin inverse de tout le monde en quelque sorte.

[Nombrilist]

J'en viens aussi, et je n'ai aucune envie d'y retourner. Quand j'étais au chômage, on m'a demandé où j'étais prêt à bosser. J'ai répondu: "le monde entier, sauf Paris".

[Ayahuasca]

Moi j'en viens et j'y suis très attachée, mais les conditions deviennent effectivement insoutenables.

[Golgoth]

Ah que je suis bien chez moi je vous le dis. Paris, soit tu es plein de pognon soit c'est difficile à vivre.

[mps]

Donc nous en arrivons à un point où chaque logement compte, et le fait que des milliers, voire de dizaines de milliers de logements soient retirés du circuit locatif classique ne peut que contribuer à la situation catastrophique du logement sur Paris

Paris est victime d'un interminable blocage des loyers, la pire des choses. Encorfe agravé par l'existence de bail non limités dans le temps, ce qui interdit toute renégociation.

Mes cousins ont depuis la guerre une appartement de 80 m² qu'ils paient ... 20 euros/mois. Quoique vivant en province, ils ont toujours gardé cet appartement, évidemment, soit pour un week-end, soit pour l'hébergement d'un gosse qui ferait ses études à Paris. Ridicule !

Inutile de dire que le propriétaire qui perçoit 20 euros par mois n'est pas en situation de moderniser le bien !!!

Donc, le parc immobilier est soit toalement vétuste, soit très riche. Et la plupart des appartements moins glorieux, quand ils se libèrent par hasard, ne sont plus du tout aux normes actuelles et exigent des frais de remise en conformité qui excèdent les moyens de leurs propriétaires.

S'ils le peuvent, ils les vendent ... généralement à des promoteurs qui en font des "bijoux" et les revendent au prix maximum. Quand la vente est impossible (héritiers disséminés, enfants mineurs, etc) ces appartement sont carrément abandonnés puisqu'il est interdit de les relouer tels quels.

Voila comment on tue radicalement l'immobilier, avec du faux social !

En Belgique, où tous les intérêts d'emprunts consentis pour acquérir ou améliorer un ou plusieurs biens immobiliers dans limitation de prix ou de nombre, le parc immobilier est superbe, très bon marché malgré l'apport constant de clients européens, et l'Etat engrange de jolies recettes.

[El Fredo]

Arrête de raconter n'importe quoi, c'est fatiguant. Les logements type loi 1948 ne représentent qu'une infime fraction du marché, essentiellement occupés par des retraités inexpulsables. De plus beaucoup de ville du monde comme New York connaissent ce genre de système qui perdure sans que le marché locatif s"en trouve affecté.

Pour ce qui concerne le reste de ton message, il prouve seulement que tu ne connais absolument pas le marché parisien, que tu ne vois que par le bout de ta lorgnette et par des informations anecdotiques à partir desquelles tu te sens autorisée à raconter n'importe quoi, comme à ton habitude.

Quant à tes cousins, ce sont des salopards et des parasites. C'est vraiment formidable de critiquer un système qu'on contribue à pérenniser.