Le ps : l'heure des comptes

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politicien
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Message non lu par politicien » 09 juin 2009, 07:04:00

Bonjour,   e conseil national du PS, réuni mardi soir à huis clos dans un hôtel parisien pour tirer les leçons du scrutin européen, s'annonce houleux après la déroute des socialistes. Martine Aubry, fragilisée par cet échec et critiquée de toutes parts depuis dimanche soir, a promis lundi une "refondation" du parti.  Le PS, sonné par son calamiteux 16,48%, deuxième plus mauvais score de son histoire, est replongé dans la crise six mois après le désastreux congrès de Reims. Pour son premier test électoral à la tête du parti, Martine Aubry a fait à peine mieux que les 14,5% de Michel Rocard en 1994, qui lui avaient à l'époque coûté son fauteuil de Premieer secrétaire. Les listes PS ont devancé de seulement 24.760 voix celles d'Europe Ecologie.  "La campagne électorale a été très mal menée du début à la fin. On a fait les choses un peu à l'envers, en partant sur le vote-sanction", commente Bruno Le Roux, l'ancien M. élections du PS. La Première secrétaire exclut cependant de démissionner après cette bérézina. "Je prends toute la mesure de la responsabilité du Parti socialiste", a-t-elle dit dimanche soir, laissant entendre que la responsabilité de l'échec serait partagée. Les statuts du PS la protègent: depuis 1995, le Premier secrétaire du PS est élu par les militants. Et il y a peu de candidats. Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, notamment, se font discrets depuis dimanche. L'ex-candidate "travaille, consulte, a réuni son équipe", selon sa porte-parole Delphine Batho. Personne n'a demandé la tête de Martine Aubry, hormis Malek Boutih. "La logique voudrait qu'on redonne la parole aux militants parce que Martine Aubry a échoué", a déclaré à l'Associated Press l'ancien secrétaire national du PS aux questions de société.  Reste que la Première secrétaire devrait vivre un conseil national difficile, au vu des critiques qui s'abattent sur elle depuis la défaite. Les appels à des changements profonds montent de toutes parts, notamment parmi les soutiens de Ségolène Royal au congrès de Reims. "Tout doit changer du sol au plafond au PS", a estimé Aurélie Filippetti. Pour Manuel Valls, le PS "parle une langue morte", qui a conduit beaucoup d'électeurs de gauche à s'abstenir. "Il faut se transformer, dépasser le PS, sans doute créer une autre formation politique", a déclaré le député-maire d'Evry, qui veut "tout remettre à plat", la ligne polique comme la composition de la direction.  Arnaud Montebourg, membre de la direction, a lancé le même appel à un "dépassement" du parti d'Epinay, prônant dès dimanche soir un "nouveau parti de toutes les gauches", capable de "proposer une alternative" à Nicolas Sarkozy. Daniel Cohn-Bendit a rejeté lundi cette idée d'une "UMP de gauche". Sur l'aile gauche, Razzye Hammadi attend de Martine Aubry "des signaux en direction d'un rassemblement de la gauche avec un calendrier". Et surtout, "pas de blabla, des propositions concrètes, tangibles, immédiates", a prévenu ce proche de Benoît Hamon. Battu dimanche, le porte-parole du PS est sur la sellette.  L'échec de dimanche repose deux questions explosives au PS, celle des alliances et celle du mode de désignation du candidat socialiste pour 2012. Plusieurs voix se sont élevées, de Pierre Moscovici à Manuel Valls, pour réclamer des primaires ouvertes aux sympathisants de gauche, et non plus une désignation par les seuls militants socialistes. Martine Aubry s'est bien gardée de répondre à ces appels. La Première secrétaire s'est contentée lundi de promettre une "refondation" du PS, qui paie selon elle "les divisions d'hier" et "une insuffisante ouverture" sur la société et les autres forces de gauche. Selon Claude Bartolone, secrétaire national aux relations extérieures et membre de sa garde rapprochée, Mme Aubry devrait annoncer mardi un nouvel élargissement de la direction, appeler à un "nouveau rassemblement de gauche", et détailler son plan de travail pour la construction du projet socialiste pour 2012. Un séminaire de la direction a déjà été convoqué pour le 7 juillet afin de lancer la préparation du projet. Seule bonne nouvelle pour le PS: la déroute du MoDem. "Il n'est pas sûr que demain beaucoup d'intervenants proposent une alliance avec lui", remarque M. Bartolone.  (source : nouvelobs) Qu'en pensez vous ? Le ps doit il tout changer ? Quels sont les raisons de cet échec ?

A plus tard,
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mps
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Message non lu par mps » 09 juin 2009, 07:34:00

Je crois qu'il faut prendre du recul, et ne pas examiner la situation d'une manière franco-française exclusivement.

Dans l'Europe entière, on voit des tendances symétriques :

- un succès fou des verts, non en raison de leur programme (que tout le monde ignore), mais grâce à la formidable pub quotidienne qui leur est faite, avec des références ad nauseam au CO2, au réchauffement climatique, etc. y compris le film de YAB, à la veille des élections icon_biggrin

- une débâcle généralisée de la gauche, dont de plus en plus d'électeurs percoivent le rôle pernicieux dans nos sociétés, sur des thèmes comme l'immigration, l'économie, etc.

Ce facteur général est agravé en France par l'incapacité du PS à sortir de son anti-sarkozysiem primaire et quasi-réflexe, allant jusqu'à critiquer ses propres projets s'ils sont adoptés et mis en oeuvre par la majorité ! A force de crier au loup, plus personne ne les croit. Ni d'ailleurs n'en attend la moindre idée réaliste ou positive. L'électorat PS se résume désormais à quelques "clients". Et la direction à un rififi permanent de frères ennemis.

Tout cela est bien ennuyeux, parce que la Droite (si elle existe en France) à besoin d'une opposition intelligente, et la cherche désespérément.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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keserasera
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Message non lu par keserasera » 09 juin 2009, 09:23:00

politicien a écrit :Bonjour,    e conseil national du PS, réuni mardi soir à huis clos dans un hôtel parisien pour tirer les leçons du scrutin européen, s'annonce houleux après la déroute des socialistes. Martine Aubry, fragilisée par cet échec et critiquée de toutes parts depuis dimanche soir, a promis lundi une "refondation" du parti.   Le PS, sonné par son calamiteux 16,48%, deuxième plus mauvais score de son histoire, est replongé dans la crise six mois après le désastreux congrès de Reims. Pour son premier test électoral à la tête du parti, Martine Aubry a fait à peine mieux que les 14,5% de Michel Rocard en 1994, qui lui avaient à l'époque coûté son fauteuil de Premieer secrétaire. Les listes PS ont devancé de seulement 24.760 voix celles d'Europe Ecologie.  16,48% de quoi ? De 40% des électeurs ! Ce qui est une gifle monumentale ! Car on pouvait s'attendre, compte tenu des "sondages" sur la grogne des Français, le "vote sanction" etc... etc... à une levée en masse de l'électorat du PS. Or, les électeurs du PS, ils sont passés où ? Pour une bonne partie à "la pêche" et pour une autre bonne partie sur la liste des écolos pastèques de Dany le Rouge...
 "La campagne électorale a été très mal menée du début à la fin. On a fait les choses un peu à l'envers, en partant sur le vote-sanction", commente Bruno Le Roux, l'ancien M. élections du PS.  La Première secrétaire exclut cependant de démissionner après cette bérézina. "Je prends toute la mesure de la responsabilité du Parti socialiste", a-t-elle dit dimanche soir, laissant entendre que la responsabilité de l'échec serait partagée. Les statuts du PS la protègent: depuis 1995, le Premier secrétaire du PS est élu par les militants.  Et il y a peu de candidats. Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, notamment, se font discrets depuis dimanche. L'ex-candidate "travaille, consulte, a réuni son équipe", selon sa porte-parole Delphine Batho.  Personne n'a demandé la tête de Martine Aubry, hormis Malek Boutih. "La logique voudrait qu'on redonne la parole aux militants parce que Martine Aubry a échoué", a déclaré à l'Associated Press l'ancien secrétaire national du PS aux questions de société.   Reste que la Première secrétaire devrait vivre un conseil national difficile, au vu des critiques qui s'abattent sur elle depuis la défaite.  Les appels à des changements profonds montent de toutes parts, notamment parmi les soutiens de Ségolène Royal au congrès de Reims. "Tout doit changer du sol au plafond au PS", a estimé Aurélie Filippetti.   Ségolène ? Elle va commencer par demander "pardon" à Martine Aubry ? Pour Manuel Valls, le PS "parle une langue morte", qui a conduit beaucoup d'électeurs de gauche à s'abstenir. "Il faut se transformer, dépasser le PS, sans doute créer une autre formation politique", a déclaré le député-maire d'Evry, qui veut "tout remettre à plat", la ligne polique comme la composition de la direction.   Arnaud Montebourg, membre de la direction, a lancé le même appel à un "dépassement" du parti d'Epinay, prônant dès dimanche soir un "nouveau parti de toutes les gauches", capable de "proposer une alternative" à Nicolas Sarkozy. Daniel Cohn-Bendit a rejeté lundi cette idée d'une "UMP de gauche".  Sur l'aile gauche, Razzye Hammadi attend de Martine Aubry "des signaux en direction d'un rassemblement de la gauche avec un calendrier". Et surtout, "pas de blabla, des propositions concrètes, tangibles, immédiates", a prévenu ce proche de Benoît Hamon. Battu dimanche, le porte-parole du PS est sur la sellette.   L'échec de dimanche repose deux questions explosives au PS, celle des alliances et celle du mode de désignation du candidat socialiste pour 2012. Plusieurs voix se sont élevées, de Pierre Moscovici à Manuel Valls, pour réclamer des primaires ouvertes aux sympathisants de gauche, et non plus une désignation par les seuls militants socialistes.  Martine Aubry s'est bien gardée de répondre à ces appels. La Première secrétaire s'est contentée lundi de promettre une "refondation" du PS, qui paie selon elle "les divisions d'hier" et "une insuffisante ouverture" sur la société et les autres forces de gauche.  Selon Claude Bartolone, secrétaire national aux relations extérieures et membre de sa garde rapprochée, Mme Aubry devrait annoncer mardi un nouvel élargissement de la direction, appeler à un "nouveau rassemblement de gauche", et détailler son plan de travail pour la construction du projet socialiste pour 2012. Un séminaire de la direction a déjà été convoqué pour le 7 juillet afin de lancer la préparation du projet.  Seule bonne nouvelle pour le PS: la déroute du MoDem. "Il n'est pas sûr que demain beaucoup d'intervenants proposent une alliance avec lui", remarque M. Bartolone.   (source : nouvelobs)  Qu'en pensez vous ? Le ps doit il tout changer ? Quels sont les raisons de cet échec ?
A plus tard,

Le PS ? S'il doit changer ? A partir du moment où la "droite" a repris ses idées majeures, il n'a plus qu'à disparaitre ou se diriger vers l'ultra-gauche !
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac

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racaille
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Message non lu par racaille » 09 juin 2009, 10:30:00

Le mieux que l'on puisse espérer est une dissolution du PS histoire d'y voir un peu plus clair à gauche. Ou alors que ce qui reste du PS et de son électorat rejoigne le Modem pour faire une force molle au centre.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

Georges
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Message non lu par Georges » 09 juin 2009, 10:32:00

il n'a plus qu'à disparaitre ou se diriger vers l'ultra-gauche !

Merci bien ! On est pas une poubelle.

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axeland
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Message non lu par axeland » 10 juin 2009, 12:09:00

racaille a écrit : Le mieux que l'on puisse espérer est une dissolution du PS histoire d'y voir un peu plus clair à gauche. Ou alors que ce qui reste du PS et de son électorat rejoigne le Modem pour faire une force molle au centre.
Je pense que le seul espoir du PS est DSK. Si il revient il pourra rassembler les différents socialistes autour de lui (sauf Royal faut pas pousser^^) et incarner une opposition sérieuse à l'UMP de par son expèrience et sa maîtrise sur les sujets de fond.

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politicien
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Message non lu par politicien » 10 juin 2009, 18:58:00

Bonjour,

 Au terme d'un conseil national réuni à huis clos mardi 9 juin, à Paris, dans une ambiance jugée " atone" par de nombreux participants, Martine Aubry, dont personne n'a contesté la légitimité, s'est donné "six mois pour changer de cap". Le principal changement porte sur le vocabulaire. Rue de Solférino, on ne parle plus de "rénovation" mais de "profonde refondation". Pour autant, celle-ci n'est pas encore sur les rails. Sous le choc d'une défaite historique, les socialistes louvoient et préfèrent discuter en coulisse. Mardi matin, Mme Aubry s'est rendue dans les locaux de Ségolène Royal. Rencontre d'une heure où il a été beaucoup question de rénovation, mais sans signe tangible pour le moment. Seule certitude : l'ex-candidate à la présidentielle représentera désormais le PS auprès de l'Internationale socialiste, dont elle sera la vice-présidente.

La réunion a laissé une impression d'immobilisme. Battu en Ile-de-France, Benoît Hamon reste porte-parole du parti. Et, devant le conseil national, Martine Aubry réduit au minimum l'autocritique : la première secrétaire constate que "les Français n'ont pas envie de nous soutenir", mais sans formuler l'ombre d'un remords à l'égard d'une campagne électorale qui s'est terminée par un fiasco.

Pour ne pas donner le sentiment de rester inerte, la première secrétaire promet de lever prochainement le voile sur les grandes lignes du futur projet socialiste. Celui-ci sera l'occasion d'un " tour de France" et sera porté par des "ambassadeurs" issus de la société civile. Comme elle l'avait prévu de longue date, la direction du PS propose "une nouvelle démarche de rassemblement à gauche, sans volonté hégémonique".

Mme Aubry évoque la création d'une "Maison commune de la gauche" - ce qui semble satisfaire l'aile gauche du PS - mais sans donner de précision sur le contenu de sa proposition. Elle promet aussi "un nouveau mode de gouvernance" avec la constitution "d'une équipe collective resserrée" qui sera "coresponsable des chantiers.

Le député socialiste de l'Essonne Manuel Valls a jugé mercredi 10 juin qu'à la suite de l'échec des élections européennes "le mot socialiste ne veut plus rien dire".

"Il faut se régénérer. Il faut changer de méthodes. Il faut changer de direction. Il faut changer de génération. Il faut changer de programme. Il faut changer de nom" car "le mot socialiste ne veut plus rien dire", a indiqué Manuel Valls sur i-Télé.
"C'est minuit moins le quart, là, avant la mort clinique du Parti socialiste", a-t-il affirmé, se disant "un peu fatigué qu'on ne nous écoute pas". Il a mis en avant l'urgence, selon lui, d'évoluer et également de changer de nom.

L'échec du PS, qui n'a obtenu que 16,48% des suffrages le 7 juin, "est peut-être le dernier avertissement" et "si nous ne faisons pas un effort sur nous-mêmes" alors "nous sommes menacés de mort", a ajouté le maire d'Evry (Essonne).

Le ps veut changer en 6 mois ce qu'il n'a pas pu faire en 7 ans, alors je me demande comment il pourront le faire.

A plus tard,
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racaille
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Message non lu par racaille » 10 juin 2009, 20:35:00

axeland a écrit :
racaille a écrit : Le mieux que l'on puisse espérer est une dissolution du PS histoire d'y voir un peu plus clair à gauche. Ou alors que ce qui reste du PS et de son électorat rejoigne le Modem pour faire une force molle au centre.
Je pense que le seul espoir du PS est DSK. Si il revient il pourra rassembler les différents socialistes autour de lui (sauf Royal faut pas pousser^^) et incarner une opposition sérieuse à l'UMP de par son expèrience et sa maîtrise sur les sujets de fond.
Je crois que tu as raison, néanmoins un espoir pour le PS n'est pas synonyme d'un espoir pour les électeurs de gauche. DSK pourrait très bien avoir sa carte au Modem ou au Nouveau Centre étant donné son idéologie très libérale. Un retour de DSK dans la balance en 2012 ne ferait que gêner la visibilité plutôt qu'autre chose.
politicien a écrit :socialiste de l'Essonne Manuel Valls a jugé mercredi 10 juin qu'à la suite de l'échec des élections européennes "le mot socialiste ne veut plus rien dire".
Il faut rendre hommage au travail de sape systématique initié par Valls depuis l'érlection de sarkozy au pouvoir. Sur ce terrain, il a pris la relève de Rocard qui adorait taper contre son propre camp à la moindre occasion. Si le PS finit par disparaître, Valls et son activisme forcené n'y seront pas pour rien icon_idea
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arthur
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Message non lu par arthur » 10 juin 2009, 21:30:00

axeland a écrit :
racaille a écrit :Le mieux que l'on puisse espérer est une dissolution du PS histoire d'y voir un peu plus clair à gauche. Ou alors que ce qui reste du PS et de son électorat rejoigne le Modem pour faire une force molle au centre.

Je pense que le seul espoir du PS est DSK. Si il revient il pourra rassembler les différents socialistes autour de lui (sauf Royal faut pas pousser^^) et incarner une opposition sérieuse à l'UMP de par son expèrience et sa maîtrise sur les sujets de fond.

Kesskonsmarre... son "expérience" et sa "maîtrise"... icon_biggrin   sa prodigieuse capacité de lèche-talonnettes, oui... et si ce n'était que ça, foutredieu... le voilà à la tête du grand, du réputé organisme international dont la glorieuse mission est d'enfoncer encore plus dans la misère des populations déjà bien malmenées par leurs gouvernoches pourraves... vraiment pas de quoi faire l'apologie de ce sinistre gougnaffier... 
Si les élections pouvaient changer le système, il y a longtemps qu'elles seraient supprimées...

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Message non lu par PatJol » 10 juin 2009, 23:05:00

axeland a écrit :
racaille a écrit :
Le mieux que l'on puisse espérer est une dissolution du PS histoire d'y voir un peu plus clair à gauche. Ou alors que ce qui reste du PS et de son électorat rejoigne le Modem pour faire une force molle au centre.

Je pense que le seul espoir du PS est DSK. Si il revient il pourra rassembler les différents socialistes autour de lui (sauf Royal faut pas pousser^^) et incarner une opposition sérieuse à l'UMP de par son expèrience et sa maîtrise sur les sujets de fond.
C'est ce que je pensais il n'y a pas longtemps, mais j'ai réalisé que DSK ne voudra pas prendre la tête de ce parti où on flingue tout ce qui ressemble à un chef.
Le père d'Aubry, Delors, l'avait bien compris : Il a refusé d'être candidat à la présidence de la république alors que tous les sondages le donnaient gagnant parce qu'il savait qu'une fois au pouvoir il n'aurait pas pu gouverner avec le PS.

DSK, je le verrais bien briguer une fonction européenne, mais pas diriger le PS ni le représenter à la présidentielle.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
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Message non lu par keserasera » 11 juin 2009, 12:10:00

N'étant pas socialiste mais étant un observateur attentif du monde politique, je constate que lorsqu'un parti, quelqu'il soit, se félicite de la "richesses des différents courants" qui le traversent, c'est déjà annoncer qu'il... n'existe plus !
En effet, pour pouvoir briguer un maximum de sièges dans une élection, donc rassembler un maximum d'électeurs, il faut proposer non pas quarante et une "orientations", mais UN programme cohérent d'union et de rassemblement... C'est évident, non ?
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Message non lu par PatJol » 11 juin 2009, 21:26:00

C'est marrant, depuis que l'UMP a été créée elle se félicite de la richesse de ses différents courants (libéraux, centristes, gaullistes, radicaux, ...)
Et pourtant ils s'unissent derrière un programme cohérent d'union.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
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Message non lu par axeland » 11 juin 2009, 21:28:00

keserasera a écrit : N'étant pas socialiste mais étant un observateur attentif du monde politique, je constate que lorsqu'un parti, quelqu'il soit, se félicite de la "richesses des différents courants" qui le traversent, c'est déjà annoncer qu'il... n'existe plus !
En effet, pour pouvoir briguer un maximum de sièges dans une élection, donc rassembler un maximum d'électeurs, il faut proposer non pas quarante et une "orientations", mais UN programme cohérent d'union et de rassemblement... C'est évident, non ?
Le problème au PS c'est que tous les différents courants veulent devenir LE courant du PS... Et cela fait des années que les socialistes restent indécis... :|
Alors que comme l'a souligné PatJol à l'UMP même si il existe différents courants (moins qu'au PS) ils savent s'unir.

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Message non lu par PatJol » 11 juin 2009, 21:33:00

Non, le problème des courants du PS n'est pas qu'ils veulent éliminer les autres courants. Le problème c'est surtout qu'ils ne correspondent pas à des familles politiques avec des idées mais uniquement différenciés par des personnes.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
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Message non lu par arthur » 11 juin 2009, 21:39:00

Comme courant, je préfère nettement AC/DC... icon_biggrin
Si les élections pouvaient changer le système, il y a longtemps qu'elles seraient supprimées...

Ni dieu, ni maître... et basta...

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