Qu'en pensez vous ?Il s'agissait de la première intervention télévisée du chef de l'Etat depuis sa prise de fonction, le 15 mai. François Hollande était sur le plateau du JT de France 2 ce mardi soir et est revenu sur ses 15 premiers jours à la tête de la République. Retour sur ses principales annonces.
Les grands débuts
(...)
Comme on lui demandait si son début de mandat était marqué par un sentiment de "plénitude" ou de "stress", le chef de l'Etat a évoqué le "bonheur" vécu "au moment de l'élection" présidentielle. "Il dure assez peu de temps quand arrivent les sujets, vous les avez évoqués (...) les plans sociaux, l'Europe, qui est toujours en difficulté, les affaires du monde, la Syrie. Ces défis, je les ai devant moi", a-t-il poursuivi. Mais "je n'ai pas eu non plus de stress, au sens où une espèce de pression serait tombée sur moi", a noté François Hollande.
La diplomatie
Le nouveau président est aussi revenu sur les sommets internationaux auxquels il a participé, quelques jours après la passation de pouvoir. Impressionné de passer du Conseil général de Corrèze au G8? Pas vraiment : "Nous sommes respectés. Nous sommes attendus. Il ne peut pas y avoir d'intimidation pour un pays comme la France, pour celui qui représente la France. Et je l'ai immédiatement constaté du côté de mes interlocuteurs, qui peuvent ne pas être d'accord avec moi, c'était le cas de madame (Angela) Merkel sur la question de la croissance, et en même temps elle prenait en compte le vote des Français", a fait valoir le président.
S'agissant de sa relation avec le président américain, Barack Obama, il a noté : "Portant moi-même l'enjeu de la croissance je rencontrais une part de son attente". "Nous sommes liés. C'est ce que j'ai essayé de faire comprendre au G8 et au conseil européen informel qui s'est tenu", a-t-il résumé.
(...)
La Grèce
Le président a souhaité que "les Grecs fassent le choix de l'Europe" lors des élections le 17 juin, mais a critiqué les propos de la directrice générale du FMI, l'ex-ministre française Christine Lagarde, demandant aux Grecs de payer leurs impôts.
(...)
Le Smic
"Oui, il y aura un coup de pouce, il devra rattraper ce qui n'a pas été accordé cette dernière année. Il devra aussi veiller à ce que cela ne déstabilise pas les entreprises", a déclaré François Hollande. La hausse (en plus de celle, légale, proportionnelle à l'inflation) devrait donc être modérée.
Les promesses de campagne
François Hollande a promis de tenir "tous" ses engagements de la campagne sur la durée de son quinquennat tout en respectant les engagements de réduction des déficits publics pris par la France. "Ce que j'ai promis, je le tiendrai, tout, dans le calendrier tel qu'il est prévu", a-t-il déclaré, avant de rappeler qu'il était "élu pour cinq ans, pas simplement pour trois mois" et de s'engager à conserver "le même objectif de réduction des déficits publics".
Les législatives
Le chef de l'Etat a sollicité des Français une majorité "claire, solide, cohérente" lors des élections législatives des 10 et 17 juin prochains pour pouvoir mener les réformes promises dans sa campagne présidentielle. "S'ils veulent ces réformes-là, s'ils m'ont choisi, je pense qu'ils auront à coeur d'accorder une majorité claire, solide, cohérente au président de la République", a-t-il avancé. "Je vais demander aux Français, je le fais devant vous, qu'il fassent en sorte qu'il y ait une majorité pour le changement", a-t-il ajouté. L'intégralité de cet article sur Le Jdd.fr
A plus tard,