Un groupe centriste bientôt à l'Assemblée

[Lucas]

Tout comme le PC/FDG avec le Parti Socialiste, c'est ce qu'on appelle une réserve de voix.

[El Fredo]

En France le centre est de droite, c'est pour avoir nié cette réalité que Bayrou a tout perdu.

[GIBET]

Le centre est un point . Et un point n'a ni surface ni volume

[Jean]

Il y a bien un groupe FG avec 10 députés !

Il vont s'associer à des ultra-marins.

Je pesne que la notion de parti unique est une connerie.

La démonstration de la bassine Mélanchon a apporté la preuve de l'intérêt d'avoir un dispositif de reccueil pour les mécontents pour les remettre dans le bidon commun.

Entre l'épouvantail Joly qui lui asurait les voix écolos et la bassine Mélanchon qui lui raménait les gauchos, FH a joué finement en plaçant ces pions là.

Le multi-partisme a gauche comme à droite permet de développer ce genre de tactique ramasse... disons miettes.

[politicien]

Bonjour,

"Borloo se pose en patron des centristes", "Borloo ressuscite le centre", "Après l'échec de Bayrou, Jean-Louis Borloo reprend le flambeau"... Il suffit de lire les articles parus depuis mardi pour s'en apercevoir : moins d'un an après son retrait désastreux - parce que précipité - de la course à l'Élysée, l'ancien ministre de l'Écologie a réussi un coup de maître. En annonçant la création d'un groupe indépendant de centre droit à l'Assemblée nationale (l'UDI, Union des démocrates et indépendants), composé, au départ, de radicaux, de Nouveau Centre anti-Morin et de quelques indépendants, le patron du Parti radical a déjoué tous les pronostics et même obligé son homologue du Nouveau Centre, Hervé Morin, à ravaler sa fierté pour le rejoindre. Celui-ci avait pourtant juré, la main sur le coeur, qu'il ne siègerait jamais au côté des putschistes de son propre parti, les Sauvadet, Santini, Leroy et surtout... Jean-Christophe Lagarde.

Pour Morin, l'humiliation est d'ailleurs d'autant plus grande que le président exécutif du Nouveau Centre, son ennemi juré, est celui qui est à la manoeuvre depuis le départ. Plus encore que Borloo.
(...)

"Morin a fait ce qu'il avait à faire, il n'avait pas d'autre choix. Mais chacun sait qu'il n'a aucun intérêt à ce que tout ça réussisse. Il a été lâché par ses propres troupes et aujourd'hui il a le sentiment qu'on veut le déposséder de son parti, ou tout du moins le noyer dans une confédération de partis..." Conclusion : "Il faudra s'attendre à ce qu'il s'oppose au groupe par des prises de position différentes." Le patron du Nouveau Centre était d'ailleurs absent de la première réunion de l'UDI, mercredi, alors qu'il avait officialisé sa décision mardi soir, sur Le Point.fr.

Alors, si Borloo ne veut pas que son "coup de maître" reste sans lendemain - "ce à quoi il nous a habitués", moque un membre de son entourage -, il devra faire vivre l'UDI à l'Assemblée, en dépit des disparités entre ses membres.
(...)

La perche est tendue à Bayrou
Force est de constater que, pour l'heure, Borloo joue le jeu en tentant de s'imposer en patron. Dans une interview parue vendredi, dans Nice Matin, il tend la perche à celui qui incarne toujours, en dépit de ses échecs successifs, le projet présidentiel centriste : François Bayrou. À la question : "A-t-il sa place dans votre famille ?" Borloo répond : "Culturellement, le centre droit est sa famille. Il a succédé à Giscard, il a été le ministre de Balladur et de Chirac. Pour jouer la présidentielle, il a pensé qu'il fallait ne plus être dans cette alliance privilégiée. Maintenant, ça ne retire pas ma sympathie personnelle et mon estime." Mais le patron du MoDem, qui milite pour un centre équidistant de la droite et de la gauche, pourrait-il, bien qu'il soit très affaibli, se rapprocher des lieutenants du centre droit ? Absent de l'Assemblée, "Bayrou n'est plus là où l'opposition peut s'exprimer", tranche un proche de Borloo. "Et si Borloo arrive à faire un véritable parti centro-libéral, même ce ralliement devient possible." L'intégralité de cet article sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[Mouarfs]

Le centre est un point . Et un point n'a ni surface ni volume

Je n'aurais pas mieux dit.


Pour ce qui est Borloo, ça montre bien le malaise qu'il y a à l'UMP : Borloo veut ramasser les déçus de l'UMP qui a eu trop longtemps et de manière trop ostentatoire les yeux rivés vers l'extrême-droite. D'ailleurs, on voit bien que bon nombre des figures la Droite populaire ont été éliminés au cours des législatives, sans parler des cas Guéant et Morano.

Mais ça reste de l'opportunisme venant de quelqu'un qui a quand même soutenu Sarkozy, sans même l'assumer.

[wesker]

Je crois que c'est une démonstration supplémentaire de l'échec supplémentaire de l'UMP qui prétendait pouvoir représenter tout le monde, au sein d'un parti unique. Mais bon, trés objectivement, après avoir été numéro 2 de tout les gouvernements, je doute que cette aventure centriste aille bien loin. En revanche, il est certain qu'au sein de la droite, la recomposition est en marche !

[Lucas]

Non ce n'est pas un échec de l'ump, le centre peut être une composante de la droite, et être un soutien, comme ça l'a été par le passé.

Si l'UMP a perdu les dernières élections, c'est parce qu'il n'y avait pas de réserve de voix...

[Mouarfs]

Attention, il ne faut pas confondre les causes des conséquences : Il n'y a pas eu de réserve de voix car l'UMP avait fait les yeux doux à l'extrême-droite et non pas l'inverse et ce n'est pas parce qu'il n'y a pas eu de réserve de voix à la base que l'UMP s'est tournée vers l'extrême-droite.

L'UMP a perdu sa réserve à ce moment, elle aurait pu se rapprocher des centristes, sachant que, de toute évidence, les électeurs FN allaient préférer une UMP même plus centriste à la gauche. Je pense que cette tactique politique, aussi foireuse qu'inutile, en a dégoûté plus d'un de l'UMP et pour longtemps. Les électeurs du FN eux-mêmes aussi. Mais bon, on ne pas rejouer éternellement la présidentielle.

[wesker]

Lucas, il me semble que Sarkozy a utilisé toutes les méthodes, pressions et autres car il ne tolérait aucune autre candidature que la sienne, à droite, et on voit où cela l'a conduit.

Cette stratégie, c'est sans doute à cause de Marine Le Pen qui est toujours responsables des échecs de l'ancienne équipe.

[Georges]

Tout comme le PC/FDG avec le Parti Socialiste, c'est ce qu'on appelle une réserve de voix.

Le Centre est bien une composante de L'UMP, on l'a constaté pendants les votes à l'assemblée nationale. Mais dire que le FG serait une composante du PS est pour le moment exagéré, attendons les prochains votes de l'assemblée.

[racaille]

Il y a bien un groupe FG avec 10 députés !

Il vont s'associer à des ultra-marins.

Je pesne que la notion de parti unique est une connerie.

La démonstration de la bassine Mélanchon a apporté la preuve de l'intérêt d'avoir un dispositif de reccueil pour les mécontents pour les remettre dans le bidon commun.

Entre l'épouvantail Joly qui lui asurait les voix écolos et la bassine Mélanchon qui lui raménait les gauchos, FH a joué finement en plaçant ces pions là.

Le multi-partisme a gauche comme à droite permet de développer ce genre de tactique ramasse... disons miettes.

Dans un tel contexte de défiance envers Sarkozy, je pense que Hollande n'a eu qu'à attendre les bras croisés pour que les voix de gauche lui tombent dans la poche. Cette présidentielle était gagnée d'avance quel que soit le candidat du PS. Personnellement j'aurais pu voter pour de la viande à fondue sous cellophane sans broncher !

[Georges]

"Personnellement j'aurais pu voter pour de la viande à fondue sous cellophane sans broncher !"

C'est ce que tu as fait, il me semble; moi aussi d'ailleurs biggrin; biggrin;

[racaille]

Haha ouais en effet, bien vu Georges !

[wesker]

Georges, je suis d'accord avec ton analyse. Le Centre a bien été une composante de la droite et, plus encore certains d'entre eux furent même une composante de l'UMP. Ils ont tout approuvé, tout cautionné et viennent aujourd'hui se plaindre. Je pense qu'ils auront du mal à se recrédibiliser quand on a vu Borloo se désister et Morin renoncer.

Le front de gauche est une composante de la majorité de gauche mais s'est réservé une certaine liberté. Les vélléités contestataires d'un Mélenchon l'ayant emporté sur les volonté de participer et soutenir le PS d'un Chassaigne peuvent expliquer ce positionnement. Mais il conviendra de voir comme le front de gauche se positionnera lorsqu'on entrera dans l'élaboration du budget 2013 qui devra prendre des mesures pour respecter les engagements et satisfaire aux exigences du modèle économique !