Au Modem, l'heure du choix a sonné
- wesker
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Ni le modem ni l'UDI ne sont dans cette démarche, ils visent uniquement à attendre l'évolution de l'UMP et espèrent recupérer certains qui pourraient ne plus se reconnaître dans une UMP en fonction des motions et de la présidence qu'ils se seront choisis.
- Libre Plume
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
@ PatJol. Comment le savoir ? mais tu as peut être raison.
Modifié en dernier par Libre Plume le 18 nov. 2013, 19:53:44, modifié 1 fois.
- Lucas
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Je dois dire que je ne comprends pas bien la stratégie de Bayrou, il passé son temps à dire depuis 2007 qu'il ne voulait de Borloo et là aujourd'hui il veut l'union.
Et puis comment peut se passer la désignation du président de cette UDI, des primaires ? Vote des militants ? Nomination ?
Tout ceci me parait très étrange.
Et puis comment peut se passer la désignation du président de cette UDI, des primaires ? Vote des militants ? Nomination ?
Tout ceci me parait très étrange.
Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
wesker a écrit :Ni le modem ni l'UDI ne sont dans cette démarche, ils visent uniquement à attendre l'évolution de l'UMP et espèrent recupérer certains qui pourraient ne plus se reconnaître dans une UMP en fonction des motions et de la présidence qu'ils se seront choisis.
Pas du tout.
La stratégie de l'UDI est claire et assumée : Peser pour faire évoluer l'UMP.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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- wesker
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Je ne crois pas non....Le modem cherche encore son positionnement !
Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Je parlais de l'UDI
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- wesker
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
L'UDI n'existe que pour faire patienter les centristes qui s'interrogent encore sur l'orientation que l'UMP prendra d'ici quelques mois. Il ne faut pas rêver, après avoir monté des équipes et de nombreuses années de politiques derrière lui, Borloo renonça à se présenter malgré les divergences importantes qu'il avait avec le candidat unique UMP....
Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Il n'est pas obligatoire de figurer à l'élection présidentielle pour exister.
Et ce n'est pas parce que Borloo a renoncé pour 2012 qu'il renoncera systématiquement. 2017 lui sera plus favorable : Le sortant ne sera plus de droite et aux abois.
De plus son parti sera créé depuis longtemps.
Et ce n'est pas parce que Borloo a renoncé pour 2012 qu'il renoncera systématiquement. 2017 lui sera plus favorable : Le sortant ne sera plus de droite et aux abois.
De plus son parti sera créé depuis longtemps.
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André Maurois
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Bonjour,
A plus tard,
Qu'en pensez vous ?Jean-Louis Borloo, le patron de la toute nouvelle Union des démocrates et indépendants (UDI), ne s'est pas laissé piéger, la semaine dernière, lorsque François Bayrou lui a "tendu la main", selon l'expression consacrée. Au lendemain de la surprenante déclaration du président du MoDem, sur Europe 1 - "si c'est vraiment l'unité qui est le but à atteindre, faisons-la ensemble", avait-il lancé -, Borloo avait confié à Laurent Hénart, son fidèle lieutenant, le soin de rendre grâce à François Bayrou pour ces amabilités, qui visaient surtout à essayer de reprendre la main dans la guerre d'influence qui les oppose. Prévenu la veille du coup que l'ancien candidat à la présidentielle, qu'il a régulièrement au téléphone, s'apprêtait à jouer, le député du Nord ne s'est pas privé pour autant de redire à Bayrou que le positionnement de l'UDI au centre droit de l'échiquier politique, et donc son statut d'"allié" de l'UMP, était non-négociable.
Mais après tout, pourquoi le leader du Parti radical, qui se sent pousser des ailes depuis le coup de maître qui lui a permis de jeter les bases de l'UDI, au mois de juin (il avait annoncé, contre toute attente, la constitution d'un groupe à l'Assemblée, clairement placé sous son autorité), aurait-il fait autrement ?
(...)
Mais les membres du MoDem, qui font mine d'être déçus par la réaction de Borloo après le "premier pas" vers lui du chef de file des centro-centristes, n'ont pas tout à fait dit leur dernier mot. Dans Face aux chrétiens, Marielle de Sarnez a réalisé, elle aussi, un joli coup en invitant celui qui dispute désormais sans complexes à Bayrou le costume d'homme fort du centre, à participer à une "primaire du centre en France, du centre droit au centre gauche en passant par le MoDem", en vue de la prochaine présidentielle. Sarnez, qui n'est pas sans savoir que le député du Nord se dit plutôt favorable à une primaire ouverte... avec la droite, le prend ainsi à son propre piège. "J'entends certaines voix à l'UDI, y compris celle de Jean-Louis Borloo, qui veulent des primaires entre le centre droit et l'UMP. J'ai une petite différence : je n'ai pas tellement envie d'être le Jean-Michel Baylet de l'UMP", s'est-elle d'ailleurs moquée.
(...)
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A plus tard,
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- wesker
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Patjol....Tu as raison d'y croire....Et c'est vrai que l'élection présidentielle n'est pas la seule mais il n'en demeure pas moins que c'est la seule qui mobilise et qui est au suffrage universel !
Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
J'en pense que c'est exactement ce que je disais ici : L'UDI a une stratégie très claire de centre droit, et ce n'est pas compatible avec le modem qui s'est construit comme une prise de distance avec l'UMP. Bayrou n'a cessé de glisser vers la gauche. Entre 2002 et 2007, trahissant son discours à la présidentielle de 2002, puis en 2007 où il s'est placé en challenger de Sarko et Ségo, mais surtout de Ségo. Et en 2012 il a annoncé avoir voté Hollande.politicien a écrit :Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Jean-Louis Borloo, le patron de la toute nouvelle Union des démocrates et indépendants (UDI), ne s'est pas laissé piéger, la semaine dernière, lorsque François Bayrou lui a "tendu la main", selon l'expression consacrée. Au lendemain de la surprenante déclaration du président du MoDem, sur Europe 1 - "si c'est vraiment l'unité qui est le but à atteindre, faisons-la ensemble", avait-il lancé -, Borloo avait confié à Laurent Hénart, son fidèle lieutenant, le soin de rendre grâce à François Bayrou pour ces amabilités, qui visaient surtout à essayer de reprendre la main dans la guerre d'influence qui les oppose. Prévenu la veille du coup que l'ancien candidat à la présidentielle, qu'il a régulièrement au téléphone, s'apprêtait à jouer, le député du Nord ne s'est pas privé pour autant de redire à Bayrou que le positionnement de l'UDI au centre droit de l'échiquier politique, et donc son statut d'"allié" de l'UMP, était non-négociable.
Mais après tout, pourquoi le leader du Parti radical, qui se sent pousser des ailes depuis le coup de maître qui lui a permis de jeter les bases de l'UDI, au mois de juin (il avait annoncé, contre toute attente, la constitution d'un groupe à l'Assemblée, clairement placé sous son autorité), aurait-il fait autrement ?
(...)
Mais les membres du MoDem, qui font mine d'être déçus par la réaction de Borloo après le "premier pas" vers lui du chef de file des centro-centristes, n'ont pas tout à fait dit leur dernier mot. Dans Face aux chrétiens, Marielle de Sarnez a réalisé, elle aussi, un joli coup en invitant celui qui dispute désormais sans complexes à Bayrou le costume d'homme fort du centre, à participer à une "primaire du centre en France, du centre droit au centre gauche en passant par le MoDem", en vue de la prochaine présidentielle. Sarnez, qui n'est pas sans savoir que le député du Nord se dit plutôt favorable à une primaire ouverte... avec la droite, le prend ainsi à son propre piège. "J'entends certaines voix à l'UDI, y compris celle de Jean-Louis Borloo, qui veulent des primaires entre le centre droit et l'UMP. J'ai une petite différence : je n'ai pas tellement envie d'être le Jean-Michel Baylet de l'UMP", s'est-elle d'ailleurs moquée.
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Je crois à quoi ?wesker a écrit :Patjol....Tu as raison d'y croire....Et c'est vrai que l'élection présidentielle n'est pas la seule mais il n'en demeure pas moins que c'est la seule qui mobilise et qui est au suffrage universel !
L'élection présidentielle est la plus importante mais clairement pas la seule au suffrage universel. Même pas la seule au suffrage universel direct.
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Exactement. L'UDI cherche à reconstituer l'ancienne UDF, c'est-à-dire une union des partis dits "centristes", mais qui restent dans l'optique d'une alliance avec la droite. Certains diront : l'UDF, ce n'était pas vraiment le centre. On peut en discuter, n'empêche qu'à l'époque de l'UDF, la famille centriste avait de très nombreux députés, alors qu'aujourd'hui, elle n'a plus rien. Peut-être parce que la stratégie d'alliance avec la droite trouve écho dans un électorat de tradition démocrate-chrétienne encore bien implanté en France.PatJol a écrit :J'en pense que c'est exactement ce que je disais ici : L'UDI a une stratégie très claire de centre droit, et ce n'est pas compatible avec le modem qui s'est construit comme une prise de distance avec l'UMP. Bayrou n'a cessé de glisser vers la gauche. Entre 2002 et 2007, trahissant son discours à la présidentielle de 2002, puis en 2007 où il s'est placé en challenger de Sarko et Ségo, mais surtout de Ségo. Et en 2012 il a annoncé avoir voté Hollande.politicien a écrit :Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Jean-Louis Borloo, le patron de la toute nouvelle Union des démocrates et indépendants (UDI), ne s'est pas laissé piéger, la semaine dernière, lorsque François Bayrou lui a "tendu la main", selon l'expression consacrée. Au lendemain de la surprenante déclaration du président du MoDem, sur Europe 1 - "si c'est vraiment l'unité qui est le but à atteindre, faisons-la ensemble", avait-il lancé -, Borloo avait confié à Laurent Hénart, son fidèle lieutenant, le soin de rendre grâce à François Bayrou pour ces amabilités, qui visaient surtout à essayer de reprendre la main dans la guerre d'influence qui les oppose. Prévenu la veille du coup que l'ancien candidat à la présidentielle, qu'il a régulièrement au téléphone, s'apprêtait à jouer, le député du Nord ne s'est pas privé pour autant de redire à Bayrou que le positionnement de l'UDI au centre droit de l'échiquier politique, et donc son statut d'"allié" de l'UMP, était non-négociable.
Mais après tout, pourquoi le leader du Parti radical, qui se sent pousser des ailes depuis le coup de maître qui lui a permis de jeter les bases de l'UDI, au mois de juin (il avait annoncé, contre toute attente, la constitution d'un groupe à l'Assemblée, clairement placé sous son autorité), aurait-il fait autrement ?
(...)
Mais les membres du MoDem, qui font mine d'être déçus par la réaction de Borloo après le "premier pas" vers lui du chef de file des centro-centristes, n'ont pas tout à fait dit leur dernier mot. Dans Face aux chrétiens, Marielle de Sarnez a réalisé, elle aussi, un joli coup en invitant celui qui dispute désormais sans complexes à Bayrou le costume d'homme fort du centre, à participer à une "primaire du centre en France, du centre droit au centre gauche en passant par le MoDem", en vue de la prochaine présidentielle. Sarnez, qui n'est pas sans savoir que le député du Nord se dit plutôt favorable à une primaire ouverte... avec la droite, le prend ainsi à son propre piège. "J'entends certaines voix à l'UDI, y compris celle de Jean-Louis Borloo, qui veulent des primaires entre le centre droit et l'UMP. J'ai une petite différence : je n'ai pas tellement envie d'être le Jean-Michel Baylet de l'UMP", s'est-elle d'ailleurs moquée.
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A l'inverse de l'UDI, le MODEM reste plutôt dans une stratégie "ni droite ni gauche". Mais cette stratégie l'a conduit à l'isolement et à l'échec, et il n'y a pas de raison pour que ça change.
- wesker
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Je crois, au contraire que le modem se rapprochera des centristes de l'UMP au nom du centre de gravité qui fait que les grosses structures parviennent à attirer, à satelliser les formations proches.
- politicien
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Re: Au Modem, l'heure du choix a sonné
Bonjour,
A plus tard,
Qu'en pensez vous ?«Il n'y a que les faibles qui craignent la compétition», a lancé le président du MoDem à celui qui vient de fédérer plusieurs mouvements centristes dans un nouveau parti, l'UDI.
Entouré d'une vingtaine de jeunes du MoDem, François Bayrou a défié dimanche midi Jean-Louis Borloo, le président du Parti radical et leader de la nouvelle Union des démocrates et indépendants (UDI). Lors de son discours de clôture de l'Université de rentrée du MoDem à Guidel, près de Lorient, l'ancien candidat à la présidentielle a expliqué que «deux crocodiles» au centre n'étaient pas de trop. «Le jour venu de l'élection présidentielle, s'il y a plusieurs candidats, eh bien organisons les primaires du centre!» a-t-il lancé, reprenant une proposition de Marielle de Sarnez.
Devant quelque 600 délégués, François Bayrou a ajouté «S'il y a ces primaires du centre, cette fois-ci tous les leaders du centre soutiendront le candidat du centre. Et, peut-être cette fois, ce candidat, non pas combattu par les siens mais soutenu, gagnera!» Laissant passer les applaudissements nourris de la salle, le président du MoDem lance alors, cette fois en forme de défi: «Il n'y a que les faibles qui craignent la compétition».
(...)
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