PatJol a écrit :Il y a quelque chose qui me gêne dans ce traité, c'est la notion de déficit structurel.
C'est une bonne idée : Au lieu d'imposer une règle sur le déficit qui soit la même en période de crise et en période de croissance, on distingue le déficit lié à la conjoncture économique et le déficit structurel, celui qui revient d'année en année même en période de croissance.
Ainsi on intègre la doctrine keynésienne (eh oui, Keynes ce n'est pas que la relance en cas de crise, c'est aussi le remboursement de la dette en période de vaches grasses).
Le problème c'est que personne n'est d'accord sur la définition précise du déficit structurel. Si ce sont les états qui décident de ce qui est structurel et de ce qui ne l'est pas, alors ils seront libres d'interpréter le texte à leur guise en déclarant la plus grande part de leur déficit comme conjoncturel.
Non, on prle de déficit sturcturel quand les choses sont ainsi bidouillées que l'Etat ne peut revenir à l'équilibre chroniquement.
Cela n'a rien de subjectif.
Le déficit conjoncturel est celui qui, n'existant pas préalablement, apparait dns une certaine conjoncture, et disparait dès la fin de cet aléa.
Ce qui vous embrouille, c'est que des pays en déficit structurel s'en sont offert une couche supplémentaire de conjoncturel.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)