Qu'en pensez vous ?Le gouvernement souhaite désembouteiller 2014 en reportant certains des cinq scrutins prévus.
Présidentielle et législatives en 2007, municipales et cantonales en 2008, européennes en 2009, régionales en 2010, cantonales et sénatoriales en 2011 et enfin présidentielle et législatives en 2012. La France vient d'en terminer avec six années de renouvellement électoral tous azimuts et aucun scrutin n'est prévu en 2013. Cette pause électorale sera cependant de courte durée : 2014 devrait être l'année du prochain renouvellement des municipales, des européennes et des sénatoriales. À ces trois scrutins s'ajoutent ceux prévus par le gouvernement Fillon, conséquence de la réforme territoriale: le texte prévoyait le remplacement des cantonales et des régionales par un scrutin unique, celui des territoriales, qui fait siéger les mêmes élus dans les assemblées départementales et régionales.
La gauche, notamment le PS, s'est depuis longtemps opposée à cette formule et François Hollande, dans la campagne, avait annoncé que la fusion des élections prévue par la réforme territoriale ne serait pas appliquée. Jean-Marc Ayrault a confirmé dans son discours de politique générale mardi. Aux municipales, européennes et sénatoriales prévues en 2014 doivent donc, en toute logique, s'ajouter des cantonales et des régionales.
Cinq élections la même année, sur fond de réformes des compétences, des structures et des modes de scrutins: la perspective donne des sueurs froides à gauche où l'on spécule sur le report d'un ou plusieurs scrutins. Bruno Le Roux, nouveau président du groupe PS à l'Assemblée, s'est déjà inquiété de cet engorgement électoral: «Il faut trouver la solution la plus logique, la plus républicaine. En finir avec les tripatouillages de la droite», a expliqué l'élu de Seine-Saint-Denis au Figaro. Son homologue verte Barbara Pompili voit d'un bon œil le report des cantonales et des régionales: «Si on veut élaborer une réforme territoriale digne de ce nom, il faut prendre le temps nécessaire », explique-t-elle.
Les marges de manœuvre pour décaler certains scrutins sont cependant restreintes. Impossible de déplacer les européennes, qui sont synchronisées dans tous les pays de l'Union. Juridiquement délicat de décaler les sénatoriales puisqu'une partie des élus siègent depuis 2004 alors que le mandat est maintenant fixé à six ans.
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