marco a écrit :les chiffres sont clairs et de toute évidence incontestables,mais ne faut il pas prendre en compte le fait que des que la droite est au pouvoir la gauche se déchaine en demande et exigences en tous sens qu'il faut financer par peur de la réaction de la rue??
Avoir accepter l'augmentation de la dette à ce point est une folie irresponsable ,mais l'avoir exigée sans vouloir compter l'est tout autant.
Nous sommes tous coupables dans cette galère,les uns par démagogie ,les autres par faiblesse coupable.
Je ne suis pas totalement en phase avec vous:
1) parce que la gauche n'était pas au pouvoir et donc pas en mesure d'exiger quoi que ce soit.
2) parce que ceux qui éventuellement présentent des exigences sont les syndicats pas les partis.
3) et surtout parce que le rôle du gouvernement en place est de gouverner pas d'écouter les demandes constantes des uns et des autres. Il a le pouvoir de dire non, mieux il a le devoir de dire non quand les caisses sont vides (c'est bien ce que disait Fillon mais "on" lui a demandé de la boucler rapidement). Mais il a aussi le devoir d'expliquer à la nation que l'on ne peut pas tout faire: c'est un devoir de pédagogie. Il a même le devoir d'infléchir sa politique, en expliquant pourquoi, quand les comptes de la nation sont dans le rouge, sans forcément s'obstiner dans une politique qui aurait pu être valable dans une période de croissance mais pas depuis 2008.