Le coup de g..... de Jean Marc Ayrault

[pierre30]

De 325000 à 180000, c'est pas mal. Ce d'autant plus que le courrier est encore distribué et que la poste assure des services bancaires supplémentaires.

Cela n'a pas été fait dans tous les services de l'état et des collectivités, puisque le nombre de fonctionnaires n'a cessé d'augmenter.

Il y a probablement plus encore à gagner en redéfinissant les missions des services de l'état et la répartition de ces missions entre les différents services. Et il ne faut pas oublier les coûts générés pour les utilisateurs des services lorsque ceux-ci sont peu optimisés.

[Nombrilist]

"De 325000 à 180000, c'est pas mal. Ce d'autant plus que le courrier est encore distribué et que la poste assure des services bancaires supplémentaires."

Je comprends mieux d'où vient le demi-milliard d'euros de profits annuels de la Poste. Vu ce que sont devenues les conditions de travail, évite de t'en réjouir devant ton facteur.

[Golgoth]

On comprends mieux l'arnaque du timbre "vert" aussi.

[Narbonne]

mais du coup cela augmente le nombre de chomeurs.

[pierre30]

Mon facteur est très sympa et ne parait pas du tout malheureux.

Je me garderais bien de lui causer du fonctonnement de sa boite.

[johanono]

Quelques dizaines de millers de postes de fonctionnaires, et beaucoup plus de temps dans les entreprises qui sont soumises au problème. A quoi bon payer des gens qui ne servent qu'à éviter de se retrouver en défaut vis à vis de l'administration ? Le coùt global ne se limite pas aux postes de fonctionnaires.

Là n'est pas la question. Nous étions en train de parler des finances publiques, et dans la question de savoir comment réduire les déficits publics autrement qu'en augmentant les impôts. Je te signale simplement qu'en supprimant 100000 fonctionnaires, on économise environ 4 milliards d'euros par an de dépenses publiques. Et il faudra que tu nous dises où tu supprimes 100000 postes de fonctionnaires sans réduire la qualité du service public rendu aux Français. Même en grattant des postes inutiles dans les ministères ou les administrations centrales, on aura bien du mal à arriver à supprimer 100000 postes. Si tant est qu'on y arrive, ça fera donc 4 milliards d'euros d'économies (sous réserve des dépenses sociales supplémentaires induites). C'est bien, mais largement insufissant pour réduire les déficits.

[marco]

bien évidemment ,ça fait au moins 30 ans que ça dure cette histoire(donc avant NS aussi...) mais a la place de taper fiscalement sur le contribuable on pourrait voir a économiser ou à ne pas gaspiller d'abord.

La question des gaspillages d'argent public, c'est l'Arlsésienne. J'ai l'impression d'en avoir toujours entendu parler. Le problème, c'est que la réforme de l'Etat est beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre qu'il n'y paraît de prime abord. Je le répète, mais dès qu'il s'agit de fermer une caserne, un tribunal ou un bureau de poste, tous les habitants du secteur se mettent à gueuler. A tort ou à raison. C'est souvent quand quelque chose disparaît qu'on s'aperçoit de son utilité. En France, tout le monde est d'accord sur le principe de dire qu'il faut baisser les dépenses publiques, mais dès qu'il s'agit de passer aux modalités concrètes, plus personne n'est d'accord. La vérité, c'est que baisser les dépenses publiques est impopulaire en France.

peut être simplement que lorsqu'on a pris l'habitude de l'argent facile ce n'est pas aisé de faire marche arrière mais les politiques doivent être a la hauteur des efforts qu'ils imposent a la population.
voici un député PS que je respecte pour son indépendance d'esprit et son honnêteté intellectuelle,et ça ne court pas les rues des gens comme ça...et ce qu'il dit ,ce n'est pas "peanuts". ça se compte en milliards.
voir video.

http://www.france24.com/fr/20121002-ent ... ne-dosiere

http://tempsreel.nouvelobs.com/politiqu ... munes.html

[pierre30]

A johanono : Si, justement, c'est la question : en réduisant les dépenses publiques non pertinentes, on ne cherche pas simplement à faire plaisir aux marchés financiers. On cherche surtout à améliorer la performance de l'économie. Toutes les charges non utiles sont donc concernées : les prélèvements fiscaux induits, mais aussi les coûts de gestion.

Pour les 4 milliards, je n'ai pas cherché à vérifier. J'espère simplement que tu ne te contentes pas de prendre en compte les salaires.

Quant aux 100 000 fonctionnaires, 145 000 ont pu être économisés dans les seuls services de la Poste. Cela ne parait donc pas impossible.

Bon, je ne suis pas ministre de la fonction publique et je ne prétends pas connaître les marges d'optimisation possibles.

[merlin]

Dosière parle de 15 milliards, donc si 100 000 postes en moins représentent 4 000 000 000 d'économies, pour arriver à 15 milliards, c'est un peu moins de 400 000 postes qu'il faut supprimer dans le mille feuille (commune et ses satellites). (jurisprudence johanono)

Moi, je veux bien, mais on en fait quoi de ces agents qui par le biais des contrats non renouvelés (beaucoup de contractuels dans cette fonction publique) et du non remplacement des statutaires va faire grimper le chomage de 40 000 ou 50 000 personnes par an ? (pendant 10 ans )

[pierre30]

Oui. La question se pose en effet. Si on supprime ces postes, on fait le pari que l'économie les compensera largement.

[Cobalt]

Je ne sais pas ce qu'on fait des gens,mais alors que l'état dise carrément on embauche des personnes non pas par besoin,mais pour qu'il y ait moins de chômage,mais enfin,c'est ridicule^^
De toute façon,on ne va pas avoir le choix,il faut attirer à tous prix les investisseurs,parce que comme ça c'est intenable.

[marco]

la venue des investisseurs ne se commande pas .

[Golgoth]

Donc la TVA arnaque des patrons véreux de la restauration, c'est 80 000 fonctionnaires ?

[Cobalt]

la venue des investisseurs ne se commande pas .

Un peu quand même si le gouvernement actuel,fait les efforts nécessaire ,ça peut tout changer^^

[Golgoth]

La France a toujours été bien placée en terme d'investissement (3ème rang mondial fut un temps), donc vous affirmez des bêtises. A vous la charge de la preuve