Et au passage :A quelques erreurs de com’ près. Cette approbation a une validité de 2ans, le temps du changement. Si modification de cap, on avisera.
Certes mais tout ça ce sont des couacs de communication. Dans l'ensemble la politique est bonne du point de vue d'un électeur de gauche comme moi, et il s'agit ici d'approuver la politique du gouvernement, quitte à trouver sa communication à chier (c'est mon cas). Quant au reste, attendons 2 ans comme ils disent.Golgoth a écrit :I'm de gauche aussi et il y a deux choses que je n'approuve pas du tout :
- Le renoncement européen. En espérant une reprise en main après les élections allemandes.
- La place faite aux patrons geignards : pigeons, débat sans fin sur la compétitivité... etc Les 35 h avec Ayrault et les propositions de Montebourg, c'est le ponpon.
Si tu penses aux pigeons, voici ce qui s'est passé exactement : le gouvernement a projeté une réforme de la fiscalité des plus-values des cessions d'entreprises dans l'optique globale d'aligner la fiscalité du travail et du capital. Le problème était que dans certains cas le projet original aurait spolié les entrepreneurs et cassé la dynamique économique de certains secteurs, ce qui n'était certainement pas le but recherché. Là-dessus un petit groupe d'UMPistes a chargé une boite de com' de mettre en place une campagne de lobbying (les fameux "pigeons") histoire de médiatiser le truc et de prétendre s'exprimer au nom de tous les entrepreneurs. En parallèle le gouvernement a reçu un groupe d'entrepreneurs et a amendé son projet afin de corriger les problèmes sus-mentionnés. Tout ça n'est que très normal dans une démocratie sociale : le gouvernement doit être à l'écoute des citoyens afin de corriger les problèmes qui lui auraient échappés lors de la mise en place de certains projets. Là où ça a péché, c'est que ça a donné l'image d'un gouvernement qui capitule en rase campagne face à un lobbying efficace du patronat. C'est sans doute la conséquence d'années d'autisme institutionnalisé où les décisions se prenaient systématiquement au sommet de l'Etat et où on faisait semblant d'impliquer les gens en les convoquant à des pseudo-conférences sans la moindre intention de tenir compte de leur avis. Moi personnellement ça ne me dérange absolument pas qu'on écoute tel ou tel lobby quand c'est nécessaire. Et oui, j'utilise le terme de lobby à dessein, il n'y a rien de sale là-dedans, au contraire c'est essentiel à la démocratie. Le problème c'est quand ce sont les lobbies qui tiennent le stylo des législateurs, ou quand l'influence d'un lobby est telle qu'il nuit à l'intérêt général, ce qui n'est pas le cas ici.Golgoth a écrit :Le problème c'est que la com se transforme en orientation après car on relâche les rapaces dans la nature
Face aux grands patrons, seul la fermeté compte. On verra sur le dossier Google et les fameux 1 milliard de redressement fiscal.
Les socialistes n'ont guère d'imagination, la preuve, ils vont chercher l'inspiration à l'étranger et en plus c'est un mauvais choix !El Fredo a écrit :C'est un clin d'oeil aux publicités politiques US qui se terminent systématiquement par une allocution du candidat style "I'm Barack Obama and I approve this message".
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