Cet article est intéressant quant à l'évolution politique à droite, pas quant au débat assez terne entre Fillon et Copé. <donc merci à Politicien et Gis de le laisser dans ce topic.
.Le sondage de l’Ifop réalisé pour le JDD auprès des sympathisants de droite confirme l’impression constatée dans les meetings. En trois mois, la part de sympathisants UMP souhaitant que Nicolas Sarkozy se représente en 2017 est passée de 53% à 64%. Seuls 6% veulent qu’il abandonne la vie politique. Ce sont surtout les jeunes UMP qui sont le plus favorables à son retour. "Tout ça montre que la compétition Copé/Fillon n’a pas marginalisé Sarkozy", analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. A la question sur l’intérêt pour la campagne UMP, seuls 43% des sympathisants de droite se disent intéressé. Ils sont seulement 57% à l’UMP. Voilà qui promet une participation moyenne dimanche prochain.
Les valeurs UMP-FN
C’est l’autre grand constat du sondage Ifop/JDD : la radicalisation de la base UMP, constatée pendant la campagne et amplifiée par le discours de Nicolas Sarkozy, se poursuit. "Entre les sympathisants UMP et ceux du FN, il n’y a plus grand chose", estime Frédéric Dabi. Il est que sur l’assistanat, les chômeurs, l’immigration ou l’islam, la convergence est presque totale. Les seules différences portent sur l’Europe et la sécurité. Ce qui fait dire à Frédéric Dabi. Du coup, il n’est guère surprenant qu’un militant de droite sur deux souhaite des alliances entre l’UMP et le FN aux prochaines élections locales. Une proportion qui reste toutefois assez stable depuis le début de l’année. Quelque soit le nom du futur président de l’UMP, une vraie bataille est engagée avec le FN. Ce qui posera aussi des problèmes à Marine Le Pen. 72% de ses militants réclament des accords dont elle ne veut pas préférant brocarder "l’UMPS".
Fillon écrase Copé
La popularité de l’ancien Premier était connue. Sa cote d’avenir est encourageante (49%). Surtout le présidentiable devance largement Jean-François Copé (32%) qui se retrouve même derrière Marine Le Pen (37%). Plus étonnant encore, la cote de Fillon est meilleure auprès des sympathisants FN que celle de Copé.
L’autonomie de l’UDI
En faisant sécession, Jean-Louis Borloo prenait le risque de créer un parti supplémentaire. Le pari semble gagné selon notre sondage. La petite entreprise de l’ancien ministre de Nicolas fait des débuts honorables en récoltant 44% de bonne opinion auprès des Français. Elle devance l’UMP. La cote d’avenir de Jean-Louis Borloo (à ne pas confondre avec la popularité) s’établit à 38%. Certes très loin de François Fillon (49%) mais nettement devant François Bayrou (27%), le frère ennemi du centre
C'est quelque chose que je sniffe depuis des mois. Les jeunes UMP toujours aussi ignares en sciences économiques sont effectivement de plus en proches du FN, sauf sur l'Europe, et des Identitaires.
Pour ma part, je fais partie d'une minorité de 6% qui ne souhaite pas revoir Sarkozy. Ce n'est guère rassurant pour l'avenir de mes propres idées, plus axées sur l'économique et le social que sur d'autres sujets.