1ère conférence du chef de l'Etat, voici la première partie, son intervention :
Qu'en pensez vous ?François Hollande a démarré mardi sa première grande conférence de presse du quinquennat au Palais de l'Elysée, en niant tout "virage" dans sa politique et en assurant que "nombre d'engagements ont été tenus" depuis son arrivée au pouvoir il y a six mois.
Sous les ors de la grande salle des fêtes de l'Elysée, où se tiennent depuis de Gaulle la plupart de ces grand-messes politico-médiatiques, le chef de l'Etat, costume noir et cravate bleue, faisait face à 394 journalistes, dont une centaine de reporters étrangers.
Il a d'emblée affirmé lors de son intervention liminaire qu'il entendait être jugé "sur la croissance et l'emploi", assurant que "depuis six mois" (il) avait fait des choix, sans avoir à prendre je ne sais quel tournant, je ne sais quel virage". Depuis le 15 mai, "nombre d'engagements ont été tenus", a-t-il dit.
La "seule question" qui vaille n'est "pas l'état de l'opinion aujourd'hui" mais "l'état de la France dans cinq ans", a ajouté le chef de l'Etat, qui affronte l'épreuve de ce grand rendez-vous médiatique avec une double exigence: reconquérir une opinion qui lui fait de plus en plus défaut, mais aussi rassurer l'Europe.
Il a rappelé les "trois défis" du gouvernement: "réorientation de l'Europe", "désendettement de la France" et "compétitivité de l'économie".
"J'en avais pris l'engagement pendant la campagne présidentielle : rendre compte régulièrement, tous les six mois" de l'action du gouvernement, a-t-il expliqué sur une estrade rouge, derrière un pupitre entouré des drapeaux français et européen.
Jean-Marc Ayrault et l'ensemble des membres du gouvernement, assistaient, assis sur un côté de la salle, à cette conférence du presse du chef de l'Etat malmené par la presse et dans les sondages.
Plus tôt dans l'après-midi, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait lui-même été l'objet d'une vive protestation de l'opposition, à l'Assemblée nationale, après avoir accusé la droite d'être responsable du "retour du terrorisme".
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