Des élus PS appellent Hollande à se rapprocher des ouvriers

[wesker]

Je crois, plus simplement qu'il est plus facile de promettre, de mettre en cause, d'invectiver lorsqu'on est dans l'opposition que de gérer les affaires courantes du pays et de se trouver confronter aux réalités qui s'imposent.

Cette équipe gouvernementale, sans oser le dire sans l'assumer réellement mets ses pas dans la politique d'austérité, de révision des politiques publiques, recherche des économies, augmente les impôts, réduit les dépenses, effectue des choix...bref, assez similaire à ce que faisait l'équipe précédente.

[Blaise]

Non, il y a plus d'économies et plus d'austérité que sous l'équipe précédente. Jette un coup d'oeil au budget, tu verras que c'est indéniable.

[wesker]

Hélàs....C'est donc bien la poursuite, en pire de la politique de la droite mondialiste qui est poursuivie....Mais n'avait on pas voté en faveur d'un changement ? La croissance ne devait elle pas être la priorité de cette équipe ?

Certes, je peux comprendre qu'englué dans le système économique actuel il y ait des impératifs, mais je constate, simplement que certains, au sein de cette majorité ont cru, eux aussi aux engagements qu'ils prenaient devant les électeurs, et surtout qu'en ce moment Mélenchon n'hésite pas à le leur rappeler, régulièrement.

[Jean]

Ce n'est plus un secteur électoral porteur.

Mélanchon s'en occupe, c'est son truc de balayer les miettes...

[wesker]

Hollande, et sa majorité, comme Sarkozy l'avait fait en 2007 a su séduire à défaut de convaincre les électeurs de la classe populaire et moyenne à se poter sur sa candidature au prétexte que Sarkozy menait une politique dite d'austérité budgétaire et ne favorisait les riches.

Stratégiquement, il a donc choisi une ligne de refus plutôt qu'une stratégie visant à convaincre sur la base de son projet qui est, aujourd'hui mis en oeuvre. Une fois encore les citoyens fondèrent des espoirs, des attentes et constatent, depuis 11 mois que la politique va de diversion en diversions, mais sur les sujets qui préoccupent réellement les citoyens tels que l'emploi le pouvoir d'achat, la réduction des déficits budgétaires, l'influence de la France en Europe, l'immigration et la défense de notre identité, les mesures ne sont pas prises ou prises à rebours des attentes nées d'une campagne fondée sur l'esquive.

Désormais, nombreux feront entendre leur opinion à l'occasion d'élections intermédiaires qui devraient davantage mettre l'accent sur les préoccupations de gestion des collectivités que cette politisation forcée qu'on leur impose. A force de se tromper d'élections, d'enjeux et de préoccupation, les citoyens sont, systématiquement déçus mais je n'hésite pas à rappeler à chacun que la démocratie n'existe que si les citoyens se font entendre et se saisissent aussi des questions qui engagent leur avenir.

[Jean]

Hollande, et sa majorité, comme Sarkozy l'avait fait en 2007 a su séduire à défaut de convaincre les électeurs de la classe populaire et moyenne à se poter sur sa candidature au prétexte que Sarkozy menait une politique dite d'austérité budgétaire et ne favorisait les riches.

Stratégiquement, il a donc choisi une ligne de refus plutôt qu'une stratégie visant à convaincre sur la base de son projet qui est, aujourd'hui mis en oeuvre. Une fois encore les citoyens fondèrent des espoirs, des attentes et constatent, depuis 11 mois que la politique va de diversion en diversions, mais sur les sujets qui préoccupent réellement les citoyens tels que l'emploi le pouvoir d'achat, la réduction des déficits budgétaires, l'influence de la France en Europe, l'immigration et la défense de notre identité, les mesures ne sont pas prises ou prises à rebours des attentes nées d'une campagne fondée sur l'esquive.

Désormais, nombreux feront entendre leur opinion à l'occasion d'élections intermédiaires qui devraient davantage mettre l'accent sur les préoccupations de gestion des collectivités que cette politisation forcée qu'on leur impose. A force de se tromper d'élections, d'enjeux et de préoccupation, les citoyens sont, systématiquement déçus mais je n'hésite pas à rappeler à chacun que la démocratie n'existe que si les citoyens se font entendre et se saisissent aussi des questions qui engagent leur avenir.

Le seul reproche que l'on peut faire à Hollande est d'avoir laisser croire qu'avec lui tout pourait changer, alors qu'il savait parfaitement (du moins je l'espère) qu'une dette faramineuse ne s'éteint pas d'un coup de baguette magique, que le coût du trvail en France est ce qu'il est et qu'il condamne notre pays à devoir abandonner la plupart des secteurs de production bas et moyen de gamme.

Nous avons eu une crise financière du fait de margoulins qui avaient prété de l'argent sans précaution et qui avait refilé le bébé à d'autres en cachant leurs créances vaseuses dans des produits financiers certifiés de qualité par des agences complices.

Mais au plan économique ce n'est pas une crise, du moins au sens d'un épiphénomène de courte durée.

La pression des prix sur les produits imposée par les consommateurs que nous sommes tous, conduit transférer la production vers des zones ou le travail est de qualité suffisante et d'un côut beaucoup plus faible. Toutes les réformes du monde n'y pourront rien le travail ne reviendra pas.

La plupart des chômeurs actuels dès lors qu'il sont inemployables à des activités nouvelles où nous pouvons peut-être encore bénifiicier d'un certaine technicité (aéronautique, nucléaire, luxe...) ne retrouveront pas de trvail sauf dans les services ou dans des domaines aujourd'hui refusés.

Ce n'est pas une crise économique c'est une évolution de la répartition du travail au plan mondial. C'est une évolution durable.

Certains comme Napoléon l'avait prévu : Quand la Chine s'éveillera... Il avait même souu-estimé la situation oubliant l'Inde et le Brésil.

De nouveaux joueurs ont accès au plateau de jeu et il ne sont pas prêt à se retirer.

[wesker]

Entre le luxe et le low cost, n'existe t-il pas une gamme de produits que nous sommes capables de produire avec succés ?

Sur le rapprochement avec les ouvriers, il est clair que les ouvriers, ceux qui alors qu'ils subissent déjà des bas salaires connaissent les conséquences des décisions politiques et c'est aussi ce qui explique un tel décrochage dans l'opinion. On ne peut pas, à la fois, dans laps de temps court, contester les accords compétitivité emploi et les mettre en oeuvre au travers un accord national interprofessionnel qui ne tient pas compte des réalités des entreprises qui, pour certaines ne sont pas exposées à la concurrence internationale et ne rencontrent pas ces difficultés de compétitivité.