L'année de tous les dangers politiques

[politicien]

Bonjour,

2013 : année sans élection, mais année périlleuse pour les partis de gouvernement. La majorité Hollande est friable. L'UMP est-elle viable ?

Imperceptiblement, un glissement s'est opéré dans « l'agenda du redressement » de François Hollande. Jusqu'à ces dernières semaines, le chef de l'Etat demandait aux Français deux ans d'efforts avant d'envisager une politique de redistribution plus conforme à la culture de gauche. Désormais, son horizon est de un an. Un an pour obtenir l'enrayement de la hausse du chômage, comme il l'a défini dans ses voeux. Que l'on ne s'y trompe pas : il n'y a aucun signe d'optimisme économique dans ce nouvel agenda. Les mois à venir seront « difficiles », dit-il sans détour.

(...)

Et pourtant la terre tremble
Car tel est le paradoxe de l'année qui s'engage. La crise et le chômage sont dans toutes les têtes. Aucune élection nationale n'est inscrite au calendrier. Et pourtant la terre tremble sous les pieds des partis de gouvernement. L'aile gauche et les écologistes menacent à tout instant de décrocher du bateau « Hollande ».

Et, à droite, les failles sont plus béantes encore. Après la « tempête et les tourments », selon les mots retenus par Jean-François Copé dans ses voeux, l'UMP entre dans une période de convalescence délicate. Les plaies humaines restent à vif, alors que se profile une nouvelle élection interne en septembre. Les débats de fond affleurent, tandis que Jean-Louis Borloo tente, pour l'instant avec talent, de récupérer le discours libéral et européen délaissé par une UMP focalisée sur son aile droite.

Les communistes et le Front de gauche savent exister dans les médias et au Sénat ; le Front national surfe sur la crise et fourbit ses armes pour les municipales.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

Qu'en pensez vous ?

[Pent]

Nous sommes dans une période très difficile et le gouvernement va sans aucun doute encore chuter dans les sondages, comme le souligne le socialiste allemand Gerhard Schröder les promesses de François Hollande vont s'écraser. Les partis qui vont en profiter sont ceux de l'opposition comme l'UDI, l'UMP ou le FN. Si l'UMP continue à s'axer à droite le grand gagnant de l'année 2013 pourrait être Jean-Louis Borloo. Avec la crise, les extrêmes vont également bien en profiter, que ce soit le FN ou FO.

[Nombrilist]

C'est quoi FO ?

[Pent]

C'est quoi FO ?

Force ouvrière, ou CGT, d'accord ce n'est pas un parti mais ça reste dans la politique.

[Nombrilist]

Tu voulais surement dire NPA ou LO (lutte ouvrière), donc ? A mon avis, c'est le FN et le FG qui vont fédérer le mécontentement.

[Pent]

Tu voulais surement dire NPA ou LO (lutte ouvrière), donc ? A mon avis, c'est le FN et le FG qui vont fédérer le mécontentement.

Pas forcément, la CGT est le groupe d'êxtreme-gauche qui va, selon moi, le plus y gagner durant l'année 2013, pour ça que je la cité, même si le NPA et LO vont aussi en profiter.

[Nombrilist]

Je crois que tu mélanges les choses. La CGT n'est qu'un syndicat. Très peu de pouvoirs, voire aucun.

[Pent]

Je crois que tu mélanges les choses. La CGT n'est qu'un syndicat. Très peu de pouvoirs, voire aucun.

Syndicat ou parti ça reste un groupe d'extrême gauche, et dire que la CGT n'a aucun povoir c'est exagéré, ils ralentissent assez l'économie avec des manifestations sans aucun sens pour une bonne moitié d'entre elle.

[Lucas]

Attention à ne pas tout confondre, la CGT est un syndicat et elle ne joue aucun rôle politique.

Sinon on ne peut pas prédire ce qu'il va se passer en 2013 politiquement, c'est trop aléatoire, qui avait prévu que l'élection du Président de l'UMP allait se terminer comme cela ?

Chaque année est un danger pour les politiques, moi ce que je leur demande c'est de dire la vérité, d'arrêter de mentir et faire leur boulot, à gauche comme à droite, la situation est grave et il faudrait peut être arrêter de s'occuper uniquement de sa petite carrière.

[Adeline]

Je crois que tu mélanges les choses. La CGT n'est qu'un syndicat. Très peu de pouvoirs, voire aucun.

ben voyons... quand les syndicats imposent leurs grèves, c'est bien parce qu'ils se savent puissants.

[Blaise]

Les syndicats ont très peu de pouvoir effectif en France, et c'est bien le problème d'ailleurs. Leur représentativité est faible, voire très faible, et leur poids politique diminue de mois en mois.

[Nombrilist]

"ben voyons... quand les syndicats imposent leurs grèves, c'est bien parce qu'ils se savent puissants."

Les syndicats n'imposent rien du tout. Les gens font grève avant tout pour eux mêmes, pas pour satisfaire Thibault ou je ne sais qui. Les gens ont fait grève et ont manifesté pendant des mois contre la réforme des retraites et cette réforme n'a pas changé d'une virgule. C'est cela que vous appelez du pouvoir ?

[Pent]

"ben voyons... quand les syndicats imposent leurs grèves, c'est bien parce qu'ils se savent puissants."

Les syndicats n'imposent rien du tout. Les gens font grève avant tout pour eux mêmes, pas pour satisfaire Thibault ou je ne sais qui. Les gens ont fait grève et ont manifesté pendant des mois contre la réforme des retraites et cette réforme n'a pas changé d'une virgule. C'est cela que vous appelez du pouvoir ?

C'est clairement une exception qui confirme la règle et si le gouvernement n'a pas changé une ligne, c'est avant tout parce que selon la majorité des sondages commandés par l'Elysée, les français savaient qu'il fallait changer le système des retraites.

[Nombrilist]

Ah bon, on gouverne au sondage maintenant ?

"C'est clairement une exception qui confirme la règle"

Euh... Je mettrai cela sur le compte de la jeunesse ^^.

[mordred]

Les français se plaignent et ne se syndiquent pas. Heureusement qu'ils savent descendre dans la rue au bon moment. Ils se remuent un peu le derrière.