Donc tu excuses les pratiques de François Hollande, au motif que Sarkozy a fait pareil, de la même façon que les sarkozystes excusaient les pratiques de leur leader au motif que Chirac et Mitterrand faisaient pareil... Si à chaque fois, on excuse les pratiques du président actuel au motif que les précédents présidents faisaient pareil, alors ça peut durer longtemps.El Fredo a écrit :J'en pense que je m'en fous totalement, la France reste la France, une république bananière. Pour moi cette promesse est du domaine de l'accessoire pour la galerie. Et au passage je trouve que Chatel se fout de notre g....., car s'il y a quelqu'un qui a placé ses gars partout (souvent en virant des chiraquiens d'ailleurs) c'est bien Sarkozy, au point qu'il faudrait 10 ans de purges pour tous les virer. Et ce, en s'asseyant sur les critères de compétence et l'avis des instances consultatives d'ailleurs, les exemples abondent. Alors j'en pense qu'il sera très difficile pour Hollande de faire pire.
A part ça, va demander son avis au français moyen, du genre "mais qui connait Olivier Schrameck", et tu verras que j'ai raison.
Certes, l'UMP est mal placée pour donner des leçons. Il n'en demeure pas moins que ce fait Hollande n'est pas correct, surtout qu'il avait promis l'inverse durant la campagne.
Tu nous dis que les Français se foutent de cette promesse, et que ce n'est pas à cause de cette promesse qu'il a été élu. Sans doute une majorité de Français se fout-elle de cette question des nominations (ce qui est bien dommage et témoigne d'une acceptation assez forte, dans la société français, de l'affairisme). Toutefois, il me semble que Hollande a principalement été élu sur un rejet de Sarkozy plus que sur ses propres propositions, car si on analyse bien, il n'avait pas promis grand chose sur les questions économiques. Et parmi les choses reprochées à Sarkozy dans l'opinion publique, il y avait notamment ces nominations douteuses. Donc peut-être que cette promesse lui a fait gagner quelques voix, même si évidemment on ne peut pas vraiment quantifier tout ça.
toujours est-il que Hollande avait promis de ne pas procéder à des nominations politiques, et qu'une fois élu, il se dépêche de renier sa promesse. Le problème, c'est que de telles nominations risquent d'affaiblir les institutions dont le président est pourtant censé garantir le bon fonctionnement. Par exemple, concernant le CSA, à l'avenir, toutes les décisions de cette institution seront interprétées par rapport à l'appartenance partisane d'Olivier Schrameck...