Pipoteur ..... c'est un très vilain mot pour moi.Golgoth a écrit :Pour moi Bayrou est un gros pipoteur
En attendant, il ne ment pas et il a bien la tête sur les épaules. ( et ... il est pas kon ^^ )
Pipoteur ..... c'est un très vilain mot pour moi.Golgoth a écrit :Pour moi Bayrou est un gros pipoteur
Franchement, je suis pas fichue de retranscrire precisement ses mots alors le mieux, c'est que tu l'ecoutes par toi meme.Golgoth a écrit :Ben si il te ment, puisqu'il prétend geler les dépense publiques en le augmentant. Donc soit il ne le gèlera pas, soit il ne fera pas ce qu'il a dit pour le salaires des fonctionnaires et l'EN. Je t'amène devant une contradiction dans son discours, tu me réponds par de l'affectif.
Je ne vais quand même pas admettre une chose que je ne pense pas hein. :lol:Golgoth a écrit :Je pense que Lyly ne voudra pas admettre que Bayrou a une part d'enfumeur, comme tous les candidats. Pas grave
Bon, on sait tous que DSK était attendu et que Hollande aurait été son 1er ministre ...Golgoth a écrit :Aucun rapport avec la confiance. Il dit tout et son contraire sur un sujet précis, et je te le fait remarquer. En soit, je trouve ça normal d'enfumer un peu le chaland en politique. Mais comme Bayrou donne des leçons aux autres de "vérité", ça m'ennuie pas mal qu'il le fasse
http://www.gaullistelibre.com/2012/03/f ... entre.htmlFrançois Bayrou, le flou du centre
Hier soir, c’était le tour du président du Modem de faire Des Paroles et Des Actes. Celui qui joue sans doute son va tout en 2012 (un troisième échec mettrait sans doute fin à sa carrière nationale) a démontré une grande assurance, à défaut d’une grande précision.
Un homme qui croit en son destin
François Bayrou a une grande force : son assurance à toute épreuve. Quand un journaliste lui pose une question et qu’il met extrêmement longtemps pour y répondre (comme il l’a fait sur l’immigration par exemple), le président du Modem n’a que faire des relances qu’on lui fait pour répondre rapidement, il continue son raisonnement, imperturbablement, sans se laisser démonter. Il oppose un barrage de mots compact et solide à tout questionnement.
Le président du Modem a carrément affirmé qu’il serait au second tour, balayant d’un revers de mains la possibilité qu’il n’y soit pas. Il a refusé de confirmer le fait qu’il prendrait partie s’il ne parvenait pas à y accéder, avec une mauvaise foi toute mitterrandienne. Comme lors des précédents débats, personne n’a parlé du MES, du TSCG ou des 1000 milliards prêtés par la BCE aux banques, indiquant clairement que le candidat du centre est proche du PS et de l’UMP.
Quand c’est flou, il y a un loup
François Bayrou s’est fait une marque de fabrique de la lutte contre les déficits et la dette. Assez naturellement, François Lenglet a cherché à avoir plus de détails sur le programme très rigoureux du patron du Modem, qui prévoit d’équilibrer son budget dès 2015 et qui annonce 50 milliards de hausse d’impôts et 50 milliards d’économie. S’il est transparent sur les hausses d’impôt (avec le détail de réduction des niches fiscales), sur les dépenses, cela est beaucoup moins vrai.
En effet, il a promis 50 milliards d’économie, tout en ne pas baissant pas les salaires des fonctionnaires et en supprimant moins de postes que Sarkozy ! Comment cela pourrait-il être possible ? Il n’a également rien dit sur les retraites, qui représentent plus de 200 milliards et la réforme des urgences est un peu légère pour permettre de stabiliser en valeur les dépenses de santé. Enfin, il a réussi à promouvoir le « fabriqué en France » sans évoquer une seule fois le protectionnisme.
La rigueur européiste au carré
Pas à une contradiction près, François Bayrou a réussi à la fois à évoquer Charles de Gaulle et à faire une ode vibrante à l’Europe, digne des cabris qui sautaient sur leur chaise en disant « l’Europe, l’Europe, l’Europe », comme le disait le Général en 1965. Il a proposé de nouveaux machins européens et notamment l’élection d’un président de l’Europe élu au suffrage universel, sans que l’on sache comment un débat public pourrait avoir lieu pour une telle élection dans 27 pays.
De manière assez incroyable, comme un militant des Tea Party, Manuel Valls a affirmé que la crise des subprimes avait permis de prendre conscience l’excès des déficits. Il est proprement hallucinant qu’un membre du PS cette idée alors que la crise a surtout démontré les problèmes posés par l’anarchie financière et que la crise des finances publiques dans la zone euro est la conséquence de la crise financière et de l’interdiction de la monétisation par la banque centrale.
Cette campagne présidentielle est sans doute la dernière bataille de François Bayrou. Un échec, surtout au premier tour, sonnerait le glas de son aventure personnelle. Le flou de son discours et ses contradictions laissent penser que cette aventure devrait prendre fin le 22 avril.
Il peut bien dire ce qu'il veut. Il est si jeune.johanono a écrit :Je me permets de reproduire un billet posté par Laurent Pinsolle sur son blog :
http://www.gaullistelibre.com/2012/03/f ... entre.htmlFrançois Bayrou, le flou du centre
Hier soir, c’était le tour du président du Modem de faire Des Paroles et Des Actes. Celui qui joue sans doute son va tout en 2012 (un troisième échec mettrait sans doute fin à sa carrière nationale) a démontré une grande assurance, à défaut d’une grande précision.
Un homme qui croit en son destin
François Bayrou a une grande force : son assurance à toute épreuve. Quand un journaliste lui pose une question et qu’il met extrêmement longtemps pour y répondre (comme il l’a fait sur l’immigration par exemple), le président du Modem n’a que faire des relances qu’on lui fait pour répondre rapidement, il continue son raisonnement, imperturbablement, sans se laisser démonter. Il oppose un barrage de mots compact et solide à tout questionnement.
Le président du Modem a carrément affirmé qu’il serait au second tour, balayant d’un revers de mains la possibilité qu’il n’y soit pas. Il a refusé de confirmer le fait qu’il prendrait partie s’il ne parvenait pas à y accéder, avec une mauvaise foi toute mitterrandienne. Comme lors des précédents débats, personne n’a parlé du MES, du TSCG ou des 1000 milliards prêtés par la BCE aux banques, indiquant clairement que le candidat du centre est proche du PS et de l’UMP.
Quand c’est flou, il y a un loup
François Bayrou s’est fait une marque de fabrique de la lutte contre les déficits et la dette. Assez naturellement, François Lenglet a cherché à avoir plus de détails sur le programme très rigoureux du patron du Modem, qui prévoit d’équilibrer son budget dès 2015 et qui annonce 50 milliards de hausse d’impôts et 50 milliards d’économie. S’il est transparent sur les hausses d’impôt (avec le détail de réduction des niches fiscales), sur les dépenses, cela est beaucoup moins vrai.
En effet, il a promis 50 milliards d’économie, tout en ne pas baissant pas les salaires des fonctionnaires et en supprimant moins de postes que Sarkozy ! Comment cela pourrait-il être possible ? Il n’a également rien dit sur les retraites, qui représentent plus de 200 milliards et la réforme des urgences est un peu légère pour permettre de stabiliser en valeur les dépenses de santé. Enfin, il a réussi à promouvoir le « fabriqué en France » sans évoquer une seule fois le protectionnisme.
La rigueur européiste au carré
Pas à une contradiction près, François Bayrou a réussi à la fois à évoquer Charles de Gaulle et à faire une ode vibrante à l’Europe, digne des cabris qui sautaient sur leur chaise en disant « l’Europe, l’Europe, l’Europe », comme le disait le Général en 1965. Il a proposé de nouveaux machins européens et notamment l’élection d’un président de l’Europe élu au suffrage universel, sans que l’on sache comment un débat public pourrait avoir lieu pour une telle élection dans 27 pays.
De manière assez incroyable, comme un militant des Tea Party, Manuel Valls a affirmé que la crise des subprimes avait permis de prendre conscience l’excès des déficits. Il est proprement hallucinant qu’un membre du PS cette idée alors que la crise a surtout démontré les problèmes posés par l’anarchie financière et que la crise des finances publiques dans la zone euro est la conséquence de la crise financière et de l’interdiction de la monétisation par la banque centrale.
Cette campagne présidentielle est sans doute la dernière bataille de François Bayrou. Un échec, surtout au premier tour, sonnerait le glas de son aventure personnelle. Le flou de son discours et ses contradictions laissent penser que cette aventure devrait prendre fin le 22 avril.
Je partage en tous points ces propos.
ah parce que tu vois de meilleurs arguments chez les électeurs de Sarko' ou Hollande ?johanono a écrit :Si le seul argument du vote Bayrou consiste à dire : il est le seul capable de battre Sarkozy, ça fait quand même un peu court...
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