Qu'en pensez vous ?Nicolas Sarkozy présentera dimanche sa vision de la France à l'horizon 2017 lors d'un meeting géant à Villepinte, près de Paris, pour tenter d'inverser la tendance des sondages avant le premier tour de l'élection présidentielle.
Son équipe de campagne se défend de vouloir en faire un contre-Bourget - c'est là, près de Villepinte, que le candidat socialiste et favori des enquêtes d'opinion François Hollande a relancé sa campagne le 22 janvier devant 20.000 personnes.
"Le Bourget n'est pas une référence pour nous", assure la porte-parole du président sortant,
Nathalie Kosciusko-Morizet.
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A 41 jours du premier tour, le président sortant aura donc à coeur dimanche de marquer les esprits, comme il l'avait fait le 14 janvier 2007 lors d'un meeting qui avait rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes Porte de Versailles, à Paris.
Les proches du chef de l'Etat sortant disent attendre quelque 60.000 participants de toute la France et annoncent 600 journalistes accrédités. Et le candidat s'est lui-même chargé d'en faire la publicité vendredi, lors d'un déplacement à Nice.
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Pas question pour autant de présenter un "programme" sous forme d'un catalogue de mesures, assure Nathalie Kosciusko-Morizet : "Il s'agit de présenter sa vision de la France forte et d'ordonner ses propositions autour de cette vision."
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Puis, à partir de midi, se succéderont au micro d'autres intervenants, dont la présidente du Parti Chrétien-démocrate, Christine Boutin, le président du Nouveau Centre, Hervé Morin et le dirigeant de Chasse, pêche, nature et tradition, Frédéric Nihous, qui ont rallié la candidature de Nicolas Sarkozy.
Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, pourrait également figurer parmi les intervenants, bien qu'il laisse planer le suspense sur sa participation en attendant la réunion, samedi, du congrès de sa formation.
ANALYSTES SCEPTIQUES
Il ne fait cependant pas mystère de son ralliement au chef de l'Etat, avec qui il avait pris ses distances après son départ du gouvernement en novembre 2010.
Il est prévu que Nicolas Sarkozy monte à la tribune vers 13h40 et parle près d'une heure, avant d'aller au Stade de France voisin pour assister au match de rugby France- Angleterre du Tournoi des Six nations à 16h00.
Un discours auquel il aura consacré toute la journée de samedi, chez lui, selon un de ses proches conseillers.
Pour Jérôme Fourquet, de l'Ifop, l'enjeu est pour le chef de l'Etat de "reprendre l'ascendant psychologique et médiatique" sur François Hollande, de "montrer qu'il y a une armée en marche derrière lui et que l'ensemble des droites est rassemblé".
Les analystes, de même que certains élus de la majorité, sont cependant sceptiques.
"J'irai pour écouter, j'espère que cela permettra de limiter les dégâts, sinon on va au devant de graves désillusions", dit ainsi un parlementaire UMP. "Il faut que Sarkozy assume la rupture, y compris avec lui-même, ou alors il va dans le mur."
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