Qu'en pensez vous ?Plusieurs semaines après son rival socialiste François Hollande, Nicolas Sarkozy s'est lui aussi prononcé dimanche pour une réforme des missions de la Banque centrale européenne (BCE) afin de renforcer son rôle dans le soutien de la croissance insuffisante de la zone euro.
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"Sur le rôle de la Banque centrale dans le soutien à la croissance, nous allons aussi ouvrir le débat et nous allons faire avancer l'Europe", a lancé Nicolas Sarkozy dans un discours prononcé devant plusieurs dizaines de milliers de partisans réunis place de la Concorde à Paris. "Je veux poser non seulement le problème des frontières mais aussi celui du rôle de la Banque centrale dans le soutien à la croissance. C'est une question que nous ne pourrons pas éluder. Car si l'Europe ne veut pas perdre pied dans l'économie mondiale, elle doit absolument renouer avec la croissance", a lancé Nicolas Sarkozy.
"L'Europe n'a pas le choix"
"Si la Banque centrale ne soutient pas la croissance, nous n'aurons pas assez de croissance", a-t-il insisté, pointant du doigt les "limites des règles fixées (à la BCE) dans le traité de Maastricht". En vertu de ce texte entré en vigueur en 1993, la BCE a pour principale fonction d'être la gardienne de l'orthodoxie monétaire et budgétaire des pays de la zone euro et d'y surveiller l'inflation. "C'est un problème majeur pour l'avenir de l'Europe, c'est un problème stratégique pour l'Europe", a souligné Nicolas Sarkozy, "l'Europe doit apurer ses dettes, elle n'a pas le choix, mais entre la déflation et la croissance, elle n'a pas davantage le choix. Si elle choisit la déflation, elle disparaîtra, il faut se souvenir des années 30".
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"Même énergie que pour la crise"
La modification du traité de discipline budgétaire prônée par François Hollande a suscité l'hostilité de la chancelière allemande Angela Merkel et les sarcasmes de Nicolas Sarkozy et de la majorité, qui l'ont violemment accusé de remettre en cause la "parole de la France".
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