De gauche, mais impartial, c'est possible !

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mps
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De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par mps » 26 avr. 2012, 23:16:08

L'auteur de ce texte est Jean Marichez, habitant de Montmélian depuis 1994, il est chercheur à l'Ecole de la Paix de Grenoble et a priori plutôt à gauche.
Lisez entièrement son article, ensuite vous réfléchirez et vous transmettrez largement à ceux de vos amis français qui voteront le 6 mai pour qu'ils réfléchissent aussi de manière responsable ...
Il convient que la raison objective l'emporte enfin sur la subjectivité de sentiments épidermiques beaucoup trop facilement manipulés par de vulgaires démagogues.





Le BILAN de Nicolas SARKOZY


Les résultats de Nicolas Sarkozy



A l’approche de nouvelles élections, il est étonnant d’observer la violence et l’injustice des opposants de Nicolas Sarkozy. Selon eux, il n’aurait rien fait, il n’aurait pas tenu ses promesses.

Alors, regardons le travail qu’il a réalisé car, au contraire, j’ai l’impression qu’il a réalisé un travail considérable.



Selon Alain Minc en 2010 : "En trois ans, Sarkozy a fait plus que Giscard en sept et encore plus que Chirac qui n'a rien fait en douze".



Qu'en est-il exactement ?



J’ai extrait de quelques journaux la liste de ses principales réalisations mais aussi de ce qu'on lui reproche.



Concernant les reproches,



J’ai toujours été frappé par la fragilité des accusations. Les critiques m’ont toujours paru futiles, superficielles, inconsistantes. Et elles reviennent sans cesse comme si tous les journalistes lui en voulaient :

:
> > - Sa soirée au Fouquet's après la victoire aux élections

- Ses réparties en langage trop populaire

- Le soutien d'un ministre de l'intérieur taxé d'injure raciale

- Ses liens avec des grands patrons

- Son franc parler, sa taille, etc.



Pourquoi cela ?



Peut-être parce qu’il dérange par le nombre et l’importance des réformes qu’il fait (celui qui ne fait rien n’est pas critiqué). Mais surtout, je crois, les intellectuels ne lui pardonnent pas d’occuper le terrain des idées qu’ils occupaient depuis 1968. Contrairement à ses prédécesseurs, il dit les choses en toute simplicité, quitte à remettre en cause quelques idéologies sacralisées. Par exemple, sur les sanctions à la jeunesse délinquante, sur l’immigration incontrôlée, sur l’assistanat excessif, etc. L’intelligentsia parisienne ne lui a jamais pardonné de parler de manière décomplexée de vérités qui ne font pas partie de l’idéologie politiquement correcte. Ainsi, toutes les occasions ont été bonnes pour dire du mal de lui.



Difficile d’être réélu lorsque tous les médias et beaux parleurs vous attaquent sans cesse comme le faisaient les prêtres de l’Inquisition



Or quelle est la réalité ?



Au préalable, pour l’honnêteté de mon propos, je dois dire que je ne suis pas un inconditionnel de la droite, j’ai parfois voté à gauche : en leur temps, j’ai fait confiance à Mendès-France ou à Michel Rocard. Si j’étais américain ou chinois, je serais certainement à gauche. Par ailleurs mes travaux personnels sont très nettement progressistes si l’on en juge par les deux livres que j’ai écrits. De plus, je n’ai pas toujours été d’accord avec les décisions de notre gouvernement actuel, par exemple sur la réduction des droits de succession, sur la baisse de TVA aux restaurateurs, sur le manque d’avancée fédéraliste européenne, etc. mais je constate qu’il a accompli un travail impressionnant, non seulement en nombre (931 réformes en cinq ans) mais en qualité.



Il s’est attaqué aux réformes difficiles que même Lionel Jospin n’avait pas osé faire malgré une conjoncture meilleure. Et c’est vrai, il a remis la France à l’endroit sur des rails moins idéologiques, plus pragmatiques. C’est en tout cas l’avis de nombreux commentateurs étrangers qui se désolent de nos excès de religiosité socialiste.



On lui a reproché d’augmenter le déficit public.

Mais est-ce de sa faute s'il fallait absolument sauver l'économie française suite à la crise des subprimes ? Puis s'il fallait sauver la Grèce pour ne pas engager une spirale contre l'Euro qui aurait été catastrophique pour tout le monde et surtout pour les plus faibles. La crise lui coûte cher car elle l'a obligé à nous endetter lourdement pour ne pas plomber nos emplois.



On lui a reproché d’aider les banques alors qu'elles sont responsables de la crise.

Oui, mais sans ce plan de sauvetage les petits épargnants auraient tout perdu et le chômage aurait augmenté au détriment de l'ensemble des Français. De plus, elles ont maintenant totalement remboursé les aides reçues.



On lui a reproché l’augmentation du chômage.

Mais la crise n’est pas de sa faute. Au contraire, il a réussi mieux que les Américains, et que la plupart des autres pays européens, à contenir le chômage. Celui-ci ne serait-il pas plus élevé avec des gouvernants de gauche qui, pour l'éviter, auraient dépensé des milliards contre-productifs dans l'assistanat et le dépannage à court terme ? Lui a privilégié le long terme en soutenant l'investissement. C’est courageux car les résultats n’apparaîtront que plus tard et ne lui profiteront pas sur le plan électoral.



On lui a reproché de favoriser les riches.

En fait, peu de gens comprennent que son but n'est pas de faire de cadeaux aux riches mais d'empêcher les gens fortunés de quitter le pays et d'investir ailleurs, donc d'avoir suffisamment de gens riches en France pour qu'ils y investissent et créent du travail. Il faut absolument comprendre que la lutte contre le chômage passe par l'existence d’un grand nombre d’entrepreneurs aisés et soutenus dans leurs efforts.



On lui reproche d’être le président des riches.

Mais il est au contraire le premier de nos présidents à avoir pris des mesures égalitaires importantes. Ainsi, alors qu’on lui reproche de favoriser le capital et de ne pas le taxer autant que le travail, il a fortement augmenté les taxes sur le capital afin de les mettre à peu près au même niveau (34,6%) alors qu’ils étaient taxés de 10% de moins sous Lionel Jospin. C’est passé inaperçu mais ses opposants ont continué à l’accabler d’une image anti pauvres qui continue, malgré les faits à lui coller à la peau. Même chose pour l’impôt sur la fortune qu’il a maintenu globalement au même niveau mais en sortant seulement les propriétaires de logements dont les valeurs sont conjoncturellement trop élevées du fait de la crise du logement. La baisse de recettes a été entièrement compensée par l’augmentation de fiscalité sur la transmission du capital. Autrement dit, il taxe la transmission de capital plutôt que le capital lui-même, ce qui est souvent décourageant.



On lui reproche d’avoir augmenté son salaire de Président de 30%.

La vérité est toute autre. Avant lui, le budget de la Présidence était un mystère, un domaine réservé où les dépenses du président se confondaient avec le budget de l’Élysée. Il a voulu moderniser tout cela et installer la transparence. Il a donc décidé que son salaire serait égal à celui du premier ministre et que les comptes seraient désormais soumis au contrôle de la cour des comptes. Comment comprendre que les journalistes ne nous aient jamais expliqué cela ? Sont-ils si incapables ? Non, plus simplement partisans.



On lui reproche de ne pas tenir ses promesses.

C’est injuste car, non seulement il en a tenu beaucoup, mais il l’a fait dans une situation de crise inouïe que, personne n’avait vraiment prévu avant son élection. En fait comme on est en crise, tout le monde se plaint et, comme il faut un bouc émissaire, on l'accuse naturellement de nos difficultés.

Curieusement, au lieu de parler de "ce qu'il fait", les médias passent leur temps à parler de lui, de sa manière, de ses intentions cachées, de son omniprésence, de ses petites phrases, etc. Pourquoi parlent-ils si peu du contenu, autrement dit des vraies questions ?



Alors justement regardons ses résultats.



Ils sont impressionnants. Des réformes qui vont marquer le pays en profondeur et qui sont un véritable progrès de notre démocratie (elles sont courageuses car les cinq premières réduisent son propre pouvoir de président).



1. La possibilité de recours individuel devant le conseil constitutionnel

2. Modification de la constitution et Réduction des pouvoirs du Président de la République au profit du Parlement et des citoyens

3. La limitation à deux mandats de cinq ans pour le Président de la République

4. Nouveau droit donné aux députés de fixer un tiers de l'ordre du jour de l'Assemblée, leur permettant de mieux contrôler le gouvernement.

5. Réunion annuelle des deux chambres réunies à Versailles pour entendre le Chef de l’État

6. La loi de représentativité syndicale qui les renforcera tout en favorisant le dialogue social.

7. L'autonomie de l'Université réclamée depuis 1968 par P. Mendès-France, leader de la gauche. Même imparfaite, elle met à bas le tabou de l'égalitarisme et sera porteuse de fruits sur le long terme.

8. Réforme des collectivités territoriales que depuis 20 ans aucun gouvernement n'avait réussies

9. Réduction du nombre d’élus avec la création des conseillers territoriaux en lieu et place des conseillers généraux et des conseillers régionaux.

10. Redéfinition des cartes judiciaires qu'aucun gouvernement précédent n'osait faire

11. Ouverture de la saisine du Conseil supérieur de la magistrature aux personnes qui veulent mettre en cause le fonctionnement de la justice jusqu’à même sanctionner des magistrats

12. Redéfinition de la carte des villes de garnison que personne n'osait faire

13. Redéfinition de la carte hospitalière

14. Mise en chantier de la modernisation du Grand Paris

15. Rapprochement des policiers et gendarmes sous la même autorité, d’où une amélioration de 50% d’élucidation des crimes et délits

16. Création du service civique volontaire (15 000 jeunes engagés pour 45 000 demandes en 2011 et 75000 en objectif 2014) Des résultats innombrables, et parmi les plus importants (pour ne pas lister ses 931 réformes) :

17. La réforme des retraites. Il fallait la faire. Nécessairement impopulaire, aucun des prédécesseurs n'avait eu le courage de l'affronter mais tous la disaient indispensable et urgente.

18. Mise en place du service minimum lors de grèves de secteurs publics

19. La suppression de la taxe professionnelle (impôt imbécile selon F. Mitterrand)

20. Effort considérable et sans précédent en faveur de la recherche et de l'Université ; et aussi le triplement du crédit d'impôt qui soutient la recherche des entreprises et permet un afflux de capitaux privés vers l'enseignement supérieur

21. La suppression de la publicité à la télévision publique : les Français gagnent 20 minutes par jour

22. Revalorisation du salaire des enseignants (équivalent à un 13° mois) en contrepartie de leur réduction en nombre

23. Réduction de la délinquance –17% ; des homicides –40% ; des atteintes aux biens – 28% ; de la délinquance de proximité – 40% ; et aussi de la mortalité routière

24. Hausse de 20% du budget justice avec 1300 postes supplémentaires – Création de 9400 places de prison – Plusieurs mesures pour éviter les récidives (peines planchers, rétention de sûreté, traitements préventifs…) – Recouvrement des avoirs illégalement acquis par des condamnés, etc.

25. Meilleure maîtrise de l’immigration (32 000 reconduites aux frontières de clandestins, naturalisation en baisse de 30%, 300 000 contrats d’intégration signés depuis 2007, etc.)


> > Emploi
> >

La relance de l'économie par l'investissement et non par l'assistanat comme dans le passé qui ne donnait que des apaisements à court terme mais des affaiblissements économiques graves à long terme

1. L'aide à l'industrie automobile, industrie capitale et vitale pour l'économie française

2. La réduction de 160 000 fonctionnaires dont la pléthore plombe notre économie.

3. Contrairement aux apparences, cette mesure est la plus efficace pour l’emploi.

4. Création du statut d'auto entrepreneur qui s'avère un grand succès

5. Création de 2,5 millions d’entreprises durant le quinquennat avec soutiens renforcés et simplifiés

6. Amélioration de la flexibilité de l'emploi avec la rupture contractuelle

7. Les demandeurs d’emploi ne peuvent plus refuser plus de deux offres d’emploi valables sans risquer de perdre leur indemnité

8. Développement de l’apprentissage au lieu de forcer des jeunes à suivre des études secondaires qui ne leur servent à rien



Agriculture



1. Quatre mesures phares en faveur de l’agriculture ont permis aux agriculteurs de dépasser la crise et d’envisager plus sereinement l’avenir et à 7000 jeunes par an de s’installer

2. Maintien de la PAC au niveau européen

3. Allègement des charges sociales sur l’heure de travail agricole qui passe de 12,81€ de l’heure à 9,43 payé par la taxe sur les sodas de 0,02€ par canette.

4. Amélioration des retraites agricoles (création d’un minimum, revalorisation, extension au conjoint)



Logement



1. Encouragement de la construction (loi Scellier, pass foncier, prêts à taux zéro doublés)

2. Construction au total sur le quinquennat de 2 millions de logements dont 600 000 logements sociaux contre la moitié seulement entre 1997 et 2001

3. Modération des loyers par la modification de l’indexation

4. Instauration du droit au logement opposable (34974 ménages ont pu être relogés après recours)
> >

Assistance



1. Augmentation de 30% du budget de logement des Sans abri qui est passé à 1,13 milliards

2. Annoncés en mars 2010, onze établissements de réinsertion scolaire fonctionnent désormais (cent cinquante élèves de 13 à 16 ans ont rejoint ces structures, 9 autres sont prévus en 2011)

3. Forte augmentation des bourses et des logements pour étudiants

4. Création du RSA (1,9 millions de foyers aidés – mais surtout, il n’est plus aussi intéressant qu’avant de ne pas travailler

5. Revalorisation de 25% sur 5 ans l’allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse

6. Création d’une prime pour les salariés des entreprises dont les dividendes augmentent

7. Assouplissement des accords d’intéressement des salariés aux fruits de leurs entreprises.



Économie (chiffres selon l’Insee)



1. Augmentation de 4% du pouvoir d’achat des Français durant le quinquennat

2. Et diminution de 1 million du nombre de personnes qui gagnent moins de 15 000 € par an ; Je considère que + de 75% de ses mesures ci-dessus sont à fort impact social ou favorables aux chômeurs. On voit qu’elles sont nombreuses et contredisent radicalement l’idée d’un gouvernement pour les riches.



En politique étrangère



1. Efficacité dans le choix de la méthode (traité de Lisbonne) pour résoudre la crise européenne due aux référendums négatifs en France et aux Pays-Bas

2. Leadership de la France dans la résolution des multiples crises européennes. Même si le poids financier de l’Allemagne restait majeur, c’est toujours NS qui fut initiateur, moteur et entraîneur.

3. Efficacité dans la gestion du conflit en Géorgie où il assura l’indépendance géorgienne

4. Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Côte d’Ivoire

5. Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Lybie

6. Retour de la France dans l'Otan

7. Création du G20 où son volontarisme fut décisif. Cette instance empêchera peu ou prou les facilités du chacun pour-soi, en matière économique et réduira les risques de chaos mondial en augmentant la possibilité de prises de décisions internationales

8. Meilleures relations avec les États-Unis, l'Angleterre, la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil…

9. Signature de nombreux grands contrats dans de nombreux pays

10. Engagement acharné en faveur de l’Euro

11. Gestion imaginative et énergique de la crise

12. Ses qualités d'intelligence, de courage et d'esprit de décision sont largement reconnues par des chefs d'État étrangers



En politique intérieure



1. Il a gouverné sans drame et assuré la paix, la justice et le respect des libertés et opinions

2. On peut dire que globalement il a gouverné au centre

3. *Il a intégralement maintenu notre système de protection sociale.

4. *Il a fait preuve d’un grand esprit d’ouverture (comme jamais auparavant) en nommant des opposants à des postes majeurs comme la présidence du FMI en 2007, la présidence de la commission des finances, la cour constitutionnelle et la présidence de la cour des comptes.

5. Il n'a calé sur aucune réforme qu'il croyait juste malgré des grèves et manifestations importantes pour les Régimes spéciaux et l'Université. Il a reculé sur la réforme des lycées avec Xavier Darcos mais il l’a réalisée avec Luc Châtel.

6. A l'occasion des retraites, il a rétabli le fonctionnement de la démocratie grâce à sa fermeté devant des millions de manifestants qui, enfin, replace la légitimité des décisions à sa vraie place : le parlement.

7. Il en a eu le courage alors qu'il était tellement plus facile de céder (comme l'ont toujours fait avant lui Balladur, Chirac, Jospin …)

8. *Il n'a pas taxé nos transactions bancaires comme Angela Merkel en Allemagne

9. *Il a garanti les crédits des banques, énorme décision qui a stoppé net la panique des épargnants au point qu'ils étaient prêts à vider leurs comptes, ce qui aurait été un pur désastre



Autres résultats

1. Réunion des Assedic et de l'ANPE, pour l’efficacité.

2. Fusion réussie entre les services des impôts et la comptabilité à Bercy (qui avait même fait tomber un ministre socialiste)

3. *Remise de la France au travail par diverses mesures d’encouragement

4. *Changement des règles de la grande distribution et mise en place d'une autorité renforcée de la concurrence

5. *Refus d'augmenter nos impôts

6. *Délais de paiements raccourcis aux entreprises

7. *Aide aux PME par les contribuables qui veulent alléger leur ISF

8. *Aide aux associations d'utilité publique par les contribuables qui veulent alléger leurs impôts Chantiers en cours où sa volonté permet d'espérer –

9. *Lutte (en pointe des autres États) contre la spéculation, l'excès de puissance des Hedgefunds et les paradis fiscaux qui seraient une vraie réponse à la crise mais qui ne peuvent se réussir sans accords internationaux très difficiles à obtenir.

10. *Courageuse mise en place cependant de la fameuse taxe Tobin pour freiner la folie des transactions financières

11. *TVA anti délocalisation de notre industrie

12. Militance pour la mise en place d’une règle d’or assurant constitutionnellement l’équilibre de nos comptes



En conclusion



Un dirigeant politique se juge sur ses réalisations. Alors, même si on n'est pas d'accord sur certaines d'entre elles, ce qui est inévitable, on doit reconnaître l'importance du travail réalisé. La première question à se poser quand on vote pour un homme politique est de savoir s'il joue pour lui ou pour son pays. La liste impressionnante ci-dessus (et le courage qu’elle a nécessité) oblige à reconnaître qu'il travaille pour la France et pour ses concitoyens. Sinon, il en aurait fait beaucoup moins et sa popularité serait plus élevée. Ses réalisations permettent de dire qu'il est le meilleur des hommes d'État que nous ayons eu en France depuis longtemps. Doué d’une grande intelligence, il comprend très vite. Il a un grand pouvoir d’entraînement. C’est un leader. Dans les situations difficiles, c’est lui qui comprend le plus vite ce qu’il faut faire, et qui, de l’avis des autres chefs d’État européens, sait trouver le chemin des décisions difficiles. Le sociologue Marcel Gauchet lui reconnaît une grande habileté tactique, une vraie volonté politique, un sens poussé de l'opinion et de ses propres insuffisances.



Ne dit-il pas lui-même :"Mon meilleur ennemi, c'est moi-même". Même s'il n'est pas toujours parfait, tout le monde reconnaît largement son énergie, son efficacité, sa connaissance des dossiers et surtout, car c'est la vertu la plus rare en politique, son courage.



Voilà, j’ai tenu à faire cette clarification car, quelles que soient nos tendances politiques, il serait dommage de perdre le bénéfice du meilleur chef d’État que la France ait eu depuis longtemps.



Jean Marichez - 19/2/2012
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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atlantis973
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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par atlantis973 » 26 avr. 2012, 23:18:45

quelles que soient nos tendances politiques mais il reste "le meilleur chef d'Etat que la France ait eu depuis longtemps" :lol:

manolo
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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par manolo » 26 avr. 2012, 23:35:47

Dans 5 ans, on pourra comparer si Hollande a fait mieux ou pire.
C'est dramatique qu'il soit plus détesté pour son attitude que pour son action, mais c'est comme ça, il va servir de défouloir.
Du moment qu'elles font encore le ménage toussa, où est le problème ?
Pas taper :) !

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racaille
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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par racaille » 27 avr. 2012, 00:24:04

Je ne vais pas répondre à tout ce fratras révisionniste, ce serait un travail de déconstruction épouvantablement long et, finalement, pas si utile que ça vu que ça sent la fin de règne à plein nez. Peut-être que d'autres prendront le relais là où je me suis arrêté (et aussi qu'ils pourront compléter).
mps a écrit :- Sa soirée au Fouquet's après la victoire aux élections
Pas si futile que ça. Plus que sur le lieu, il faut s'attacher à la liste des invités.
mps a écrit :- Ses réparties en langage trop populaire
Ses insultes plutôt ?
mps a écrit :- Le soutien d'un ministre de l'intérieur taxé d'injure raciale
Bizarre mais il semble bien que ce soutien n'ait pas été apprécié par nombre de français. Peut-être que le racisme est de moins en moins à la mode dans ce pays ? Va savoir. D'ailleurs Sakozy a rectifié le tir, il a changé de ministre de l'Intérieur et il a relégué tonton Brice loin des caméras de télévision.
mps a écrit :- Ses liens avec des grands patrons
Il est légitime de lui reprocher à la tête du pouvoir exécutif une trop grande amitié avec le pouvoir économique et/ou financier. Surtout qu'on a eu les exemples américains et italiens sous le temps ces dernières années et qu'on a tous vu ce que ça peut donner (*tousse* corruption *tousse*).
mps a écrit :- Son franc parler, sa taille, etc.
Quel franc-parler ? Les éléments de langage ? :D
mps a écrit :Pourquoi cela ?

Peut-être parce qu’il dérange par le nombre et l’importance des réformes qu’il fait (celui qui ne fait rien n’est pas critiqué). Mais surtout, je crois, les intellectuels ne lui pardonnent pas d’occuper le terrain des idées qu’ils occupaient depuis 1968. Contrairement à ses prédécesseurs, il dit les choses en toute simplicité, quitte à remettre en cause quelques idéologies sacralisées. Par exemple, sur les sanctions à la jeunesse délinquante, sur l’immigration incontrôlée, sur l’assistanat excessif, etc. L’intelligentsia parisienne ne lui a jamais pardonné de parler de manière décomplexée de vérités qui ne font pas partie de l’idéologie politiquement correcte. Ainsi, toutes les occasions ont été bonnes pour dire du mal de lui.
Pourquoi cela ? parce qu'il a foutu la gerbe à des dizaines de millions de français, qui entendent bien le lui faire payer maintenant que l'occasion se présente. Inutile de chercher midi à quatorze heures.
mps a écrit :Difficile d’être réélu lorsque tous les médias et beaux parleurs vous attaquent sans cesse comme le faisaient les prêtres de l’Inquisition
Certes, certains médias ont senti le vent tourner et ont su retourner leur veste le moment venu. Mais qu'on cesse de nier la réalité de la proximité entre le président de la République et les grands patrons possédant la presse pourrie !
mps a écrit :Il s’est attaqué aux réformes difficiles que même Lionel Jospin n’avait pas osé faire malgré une conjoncture meilleure. Et c’est vrai, il a remis la France à l’endroit sur des rails moins idéologiques, plus pragmatiques. C’est en tout cas l’avis de nombreux commentateurs étrangers qui se désolent de nos excès de religiosité socialiste.
Une fois de plus, détricoter les acquis sociaux dans la hâte ce n'est pas ce qu'on appelle faire une réforme. C'est même précisément le contraire.
mps a écrit :On lui a reproché d’augmenter le déficit public.

Mais est-ce de sa faute s'il fallait absolument sauver l'économie française suite à la crise des subprimes ? Puis s'il fallait sauver la Grèce pour ne pas engager une spirale contre l'Euro qui aurait été catastrophique pour tout le monde et surtout pour les plus faibles. La crise lui coûte cher car elle l'a obligé à nous endetter lourdement pour ne pas plomber nos emplois.
Il a été prouvé que la crise n'a pas couté ce que Sarkozy a ajouté à la dette nationale. Plusieurs centaines de milliards d'Euros ont été gaspillé en primes pour les riches, niches fiscales avantageuses, renvois d'ascenseurs, etc. L'argument de la crise est complètement bidon. Et puis, qu'est-ce qu'on entend par "sauver l'économie française". Exemple : Dexia. Sauver cette banque pourrie dans la hâte alors que la France est en faillite (dixit le premier ministre), c'est aussi "sauver l'économie" ?
mps a écrit :On lui a reproché d’aider les banques alors qu'elles sont responsables de la crise.

Oui, mais sans ce plan de sauvetage les petits épargnants auraient tout perdu et le chômage aurait augmenté au détriment de l'ensemble des Français. De plus, elles ont maintenant totalement remboursé les aides reçues.
Ma parole, il sort d'où le mec qui a rédigé ce texte ? Apparemment il ne capte pas la TV chez lui, il n'a pas vu que c'était sur toutes les chaînes l'été dernier : les petits épargnants ne risquaient rien à la faillite de leur banque. Assurance anyone ? Et puis c'est oublier qu'il y a la manière de faire. Ce qui a surtout été reproché au président c'est de sauver les banques françaises mais sans aucune contreparties. A part Dexia qui a été nationalisée (hmm en fait je n'ai plus eu de nouvelles à ce sujet depuis janvier... Ca a bien été nationalisé en fin de compte ?), le président de la République a sorti le chéquier et s'est mis à plat ventre. Il était trop content de ne même pas s'être pris un seul coup de pied !
mps a écrit :On lui a reproché l’augmentation du chômage.

Mais la crise n’est pas de sa faute. Au contraire, il a réussi mieux que les Américains, et que la plupart des autres pays européens, à contenir le chômage. Celui-ci ne serait-il pas plus élevé avec des gouvernants de gauche qui, pour l'éviter, auraient dépensé des milliards contre-productifs dans l'assistanat et le dépannage à court terme ? Lui a privilégié le long terme en soutenant l'investissement. C’est courageux car les résultats n’apparaîtront que plus tard et ne lui profiteront pas sur le plan électoral.
Ah la crise, qu'est-ce qu'on ne ferait pas sans elle ! Au moins la sarkozie a le courage d'assumer son irresponsabilité...
mps a écrit :On lui a reproché de favoriser les riches.

En fait, peu de gens comprennent que son but n'est pas de faire de cadeaux aux riches mais d'empêcher les gens fortunés de quitter le pays et d'investir ailleurs, donc d'avoir suffisamment de gens riches en France pour qu'ils y investissent et créent du travail. Il faut absolument comprendre que la lutte contre le chômage passe par l'existence d’un grand nombre d’entrepreneurs aisés et soutenus dans leurs efforts.
On est bien d'accord, il a voulu favoriser les intérêts des riches dans le but que les pauvres puissent récolter plus de miettes. Mais quel est finalement le bilan des courses ? Il y a des riches plus riches et plus de pauvres apauvris. Manifestement un truc a foiré en cours de route...
mps a écrit :On lui reproche d’être le président des riches.

Mais il est au contraire le premier de nos présidents à avoir pris des mesures égalitaires importantes. Ainsi, alors qu’on lui reproche de favoriser le capital et de ne pas le taxer autant que le travail, il a fortement augmenté les taxes sur le capital afin de les mettre à peu près au même niveau (34,6%) alors qu’ils étaient taxés de 10% de moins sous Lionel Jospin. C’est passé inaperçu mais ses opposants ont continué à l’accabler d’une image anti pauvres qui continue, malgré les faits à lui coller à la peau. Même chose pour l’impôt sur la fortune qu’il a maintenu globalement au même niveau mais en sortant seulement les propriétaires de logements dont les valeurs sont conjoncturellement trop élevées du fait de la crise du logement. La baisse de recettes a été entièrement compensée par l’augmentation de fiscalité sur la transmission du capital. Autrement dit, il taxe la transmission de capital plutôt que le capital lui-même, ce qui est souvent décourageant.
Admettons qu'il n'ait pas été le président des riches, qu'il ait pris un malin plaisir à les tondre au seul bénéfice des pauvres. Admettons aussi que ce comportement courageux de défiance aux plus riches, socialisant même (sic), ait été très apprécié - comme semble le dire l'auteur de ce texte. Ne devrait-on pas en déduire qu'il nous faudrait préférer l'original à la copie et voter pour François Hollande qui promet d'aller encore plus loin dans l'équité sociale ?
mps a écrit :On lui reproche d’avoir augmenté son salaire de Président de 30%.

La vérité est toute autre. Avant lui, le budget de la Présidence était un mystère, un domaine réservé où les dépenses du président se confondaient avec le budget de l’Élysée. Il a voulu moderniser tout cela et installer la transparence. Il a donc décidé que son salaire serait égal à celui du premier ministre et que les comptes seraient désormais soumis au contrôle de la cour des comptes. Comment comprendre que les journalistes ne nous aient jamais expliqué cela ? Sont-ils si incapables ? Non, plus simplement partisans.
Ce qu'on lui reproche c'est d'avoir augmenté son patrimoine (déclaré) de 30% en 5 ans, alors que la moyenne nationale est parait-il d'environ 1 ou 2% par an.
mps a écrit :On lui reproche de ne pas tenir ses promesses.

C’est injuste car, non seulement il en a tenu beaucoup, mais il l’a fait dans une situation de crise inouïe que, personne n’avait vraiment prévu avant son élection. En fait comme on est en crise, tout le monde se plaint et, comme il faut un bouc émissaire, on l'accuse naturellement de nos difficultés.
Il est vrai que certaines promesses étaient à tenir. Celles faites au Premier Cercle par exemple. En promettant à tout le monde, il a nécessairement lésé ici lorsqu'il a tenu là. Je trouve personnellement regrettable qu'il ait préféré léser le plus grand nombre pour ne satisfaire qu'une infime minorité (à laquelle ont peut ajouter tous les larbins qui ont voté pour lui sans même profiter de ses largesses).
mps a écrit :Curieusement, au lieu de parler de "ce qu'il fait", les médias passent leur temps à parler de lui, de sa manière, de ses intentions cachées, de son omniprésence, de ses petites phrases, etc. Pourquoi parlent-ils si peu du contenu, autrement dit des vraies questions ?
Je suis l'actualité quotidiennement et "ce qu'il fait" a été passé cent fois au crible. Le nier relève de la démence sénile.
mps a écrit :Alors justement regardons ses résultats.
Je laisse mon tour à ceux qui veulent prendre le relai. Là j'en ai déjà ma claque^^
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Golgoth
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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par Golgoth » 27 avr. 2012, 07:32:06

Perso je me fiche de son attitude. C'est son action que je trouve minable. Depuis 10 ans on baisse dans les test PISA, c'est la faute à la crise ? En 5 ans on a rétrogradé au classement de l'IDH, c'est la faute à la crise ? Ca me fait penser aux sportifs français...
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par El Fredo » 27 avr. 2012, 10:45:36

TL;DR. Je me suis arrêté à Alain Minc icon_mrgreen

Perso je trouve ce genre de tentative parfaitement inutile voire désespérée, les jeux sont quasiment faits à 90% et comme ce genre de texte ne convainc que les convaincus, il n'a aucune incidence.
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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par Blaise » 27 avr. 2012, 13:53:23

TL;DR. Je me suis arrêté à "mps".
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand

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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par El Fredo » 27 avr. 2012, 17:24:01

:D
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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par Golgoth » 27 avr. 2012, 21:23:45

Sarkozy pourrait peut être faire de la politique en Belgique, on ne le mérite pas et on préfère vous le laisser.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par racaille » 27 avr. 2012, 21:34:00

Prenez Carla avec par pitié !
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par manolo » 27 avr. 2012, 22:33:07

Golgoth a écrit :Perso je me fiche de son attitude. C'est son action que je trouve minable. Depuis 10 ans on baisse dans les test PISA, c'est la faute à la crise ? En 5 ans on a rétrogradé au classement de l'IDH, c'est la faute à la crise ? Ca me fait penser aux sportifs français...
Golgoth, tu te fiches de son attitude ?
Tu es une "espèce en voie de disparition" dis-donc!
Quand je discute avec mes potes socialos, le premier truc dont ils me parlent, c'est le Fouquet's :mrgreen: !
Mais bon, ça ne me parle pas trop, j'y ai jamais mis les pieds!
Du moment qu'elles font encore le ménage toussa, où est le problème ?
Pas taper :) !

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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par racaille » 27 avr. 2012, 22:41:37

manolo a écrit :Quand je discute avec mes potes socialos, le premier truc dont ils me parlent, c'est le Fouquet's :mrgreen: !
Mais bon, ça ne me parle pas trop, j'y ai jamais mis les pieds!
Tu n'a rien perdu, c'est un bar-tabac-pmu comme les autres. Sa réputation est très surfaite et en plus on y bouffe très mal :)
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par manolo » 27 avr. 2012, 22:56:01

Blaise a écrit :TL;DR. Je me suis arrêté à "mps".
Ah, si Angela est aussi motivée que toi à lire un texte, je pense que c'est même pas la peine que François se déplace à Berlin.
Du moment qu'elles font encore le ménage toussa, où est le problème ?
Pas taper :) !

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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par racaille » 27 avr. 2012, 23:08:26

Manolo : quand MPS parle d'impartialité, tu peux être sûr qu'elle va poster un texte libéral ;)

(Mais j'aime bien MPS quand même^^)
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Re: De gauche, mais impartial, c'est possible !

Message non lu par Golgoth » 28 avr. 2012, 08:51:28

Golgoth, tu te fiches de son attitude ?
Tu es une "espèce en voie de disparition" dis-donc!
Quand je discute avec mes potes socialos, le premier truc dont ils me parlent, c'est le Fouquet's :mrgreen: !
Mais bon, ça ne me parle pas trop, j'y ai jamais mis les pieds!
Déjà je ne suis pas "socialo" merci :mrgreen:
Oui, je me fiche du Fouquet's ou du "cass toi pov c..". Si le bilan avait été meilleur et surtout plus juste, je ne critiquerais pas.
Le bilan est mauvais, si on se compare aux autres pays de la zone Euro (et pas seulement l'Espagne et la Grèce comme le fait l'UMP) on a moins bien encaissé la crise et on l'a faite payer aux classes moyennes et populaires.. On a rétrogradé en développement humain, on a rétrogradé à l'enquête PISA. En 2007, on aurait pu dégager des marges et on a fait du déficit...
La seule année où le bilan est correct c'est 2011, quand Fillon a pu faire sa propre politique. Un bilan de droite mais correct.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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