... inventaire avant liquidation ?!
Même si le suspense électoral demeure, le réquisitoire est sans appel.
Sondages désespérés, dynamique cassée, presse internationale déchainée contre le président-sortant, patrons qui le « cruxifient », François Bayrou qui appelle à voter Hollande : à trois jours du second tour, il y a le feu à la maison Sarkozy. L’échec du président-sortant est total. Sa défaite est presque certaine. Nous allons assister à la « désintégration du sarkozysme ».
(...)
"Qu’est-ce que le sarkozysme ? Que restera-t-il, s’il est défait le 6 mai, dans l’histoire de la droite ? Que deviendra-t-il dans les manuels d’histoire ? Une énergie inaboutie ? Une agitation un peu vaine ? Un volontarisme sans sens de la réforme ? Un bonapartisme ? En réalité, je fais l’hypothèse qu’il ne restera rien du sarkozysme après le 6 mai. Même la droite aura du mal à se réapproprier la figure et le bilan, la technique politicienne et le sens médiatique. Pas davantage l’homme. Si Sarkozy est battu, la parenthèse sera refermée et nul n’aura une grande envie de la rouvrir..."
(Cf. http://blogs.lexpress.fr/sarkozysme-cul ... arkozysme/ ).
- La désintégration du sarkozysme :
Re: - La désintégration du sarkozysme :
Le sarkozysme, c'est tenir les discours du FN pour se faire élire et faire la politique du CAC40 une fois au pouvoir. Le reste n'est qu'anecdote.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: - La désintégration du sarkozysme :
Une fois, je me suis amusé à me demander comment les manuels d'histoire en 2030 décriront la période 2007-2012 de Sarkozy. Car, au final, on retiendra peu de lui. Il sera peut-être étudié comme le premier produit médiatique de la Présidence de la République. Les rédacteurs de ces manuels devront se casser la tête pour rédiger le petit encadré "Définition du sarkozysme".
D'une manière générale, ce que n'arrivent pas à comprendre, ou ce que refusent de comprendre Sarkozy lui-même, ses soutiens et ses électeurs, c'est que les électeurs qui voteront contre lui ne votent pas contre la droite pour la plupart mais contre un personnage, qui incarne mal la droite qui se dit républicaine. Ce n'est pas pour la gauche que les électeurs votent, c'est pour une personnalité politique (Hollande) qui est aux antipodes de Sarkozy, qui apaise (et c'est nécessaire en temps de crise).
D'une manière générale, ce que n'arrivent pas à comprendre, ou ce que refusent de comprendre Sarkozy lui-même, ses soutiens et ses électeurs, c'est que les électeurs qui voteront contre lui ne votent pas contre la droite pour la plupart mais contre un personnage, qui incarne mal la droite qui se dit républicaine. Ce n'est pas pour la gauche que les électeurs votent, c'est pour une personnalité politique (Hollande) qui est aux antipodes de Sarkozy, qui apaise (et c'est nécessaire en temps de crise).
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