Biographie de Marine Le Pen

Répondre
Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Biographie de Marine Le Pen

Message non lu par politicien » 18 févr. 2012, 22:51:31

Bonjour,
Marine Le Pen, née Marion Anne Perrine Le Pen le 5 août 1968 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine, France), est une avocate et femme politique française, actuelle présidente du Front national.

Elle siège au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais depuis mars 1998 (avec une interruption entre mars 2004 et mars 2010) et au Parlement européen depuis juillet 2004. Un temps vice-présidente exécutive du Front national, elle en est élue présidente le 16 janvier 2011, succédant ainsi à son père Jean-Marie Le Pen. Elle est la candidate du FN pour l'élection présidentielle de 2012.

Vie privée
Marine Le Pen est la benjamine des trois filles de Jean-Marie Le Pen, président du Front national (FN) de 1972 à 2011, puis président honoraire du FN depuis lors, et de sa première épouse Pierrette Lalanne. Elle est baptisée le 25 avril 1969, à l’église de la Madeleine, par le père Pohpot. Son parrain est Henri Botey, un proche de Jean-Marie Le Pen. Élève au lycée Florent-Schmitt de Saint-Cloud, elle étudie par la suite le droit à l'université Paris II-Assas où elle obtient une maîtrise en droit (mention carrières judiciaires) en 1990, puis un DEA de droit pénal en 19916. Durant ses années à l'université, elle prend part au Cercle national des étudiants de Paris (CNEP), un mouvement étudiant proche du Front national, dont elle est un temps la présidente d'honneur5.

En 1992, elle obtient le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) et devient avocate au barreau de Paris. Elle plaide alors régulièrement devant la 23e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris qui juge les comparutions immédiates. Elle rapporta qu'elle fut amenée, dans ce cadre, à défendre des étrangers en situation irrégulière. Elle est inscrite au barreau de Paris jusqu'en 1998, date à laquelle elle entre au service juridique du Front national5.

Mère de trois enfants, elle fut mariée à Frank Chauffroy, dirigeant d'entreprise ayant travaillé pour le Front national, puis s'est remariée avec Éric Iorio, ancien secrétaire national du FN aux élections9 et ancien conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, dont elle est aujourd'hui divorcée. Son compagnon est aujourd'hui Louis Aliot, vice-président du Front national chargé du Projet et secrétaire général du parti de 2005 à 2010.

Carrière politique

Premiers pas
Adhérant au Front national en 1986 à l'âge de 18 ans, elle se présente pour la première fois à une élection lors des législatives de 1993. Âgée de vingt-quatre ans, elle est la candidate du Front national dans la 16e circonscription de Paris qui se trouve dans le 17e arrondissement. Elle recueille 11,1 % des voix derrière le député sortant Bernard Pons qui est réélu dès le premier tour avec 63,14 % des votes, et le candidat socialiste Jean-Luc Gonneau (11,85 %).

C'est en 1998 qu'elle commence à exercer son premier mandat politique en tant que conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais, élue dans le Nord sur la liste conduite par Carl Lang. En 1998, elle entre également au service juridique du Front national qu'elle dirige jusqu'en 2003. À partir de 2000, elle siège au sein du bureau politique, l'instance dirigeante du mouvement.

Lors de la crise que traverse le parti à la fin des années 1990, elle adopte la ligne « TSM » (« Tout sauf Mégret ») aux côtés de Jean-Claude Martinez, Roger Holeindre et Bruno Gollnisch. En 2000, elle prend la tête de l'association Génération Le Pen, fondée en 1998 par son beau-frère Samuel Maréchal, qu'elle renomme Générations Le Pen, dont le but reconnu est la « dédiabolisation » du parti.

Ascension au sein du Front national
C'est le 5 mai 2002, au soir du second tour de l'élection présidentielle auquel Jean-Marie Le Pen s'est qualifié, que Marine Le Pen apparaît sur la scène médiatique. Alain Vizier, le directeur de la communication du Front national, est alors chargé d'envoyer les cadres du parti sur différents plateaux de télévision, et l'un des intervenants qui devait représenter le FN sur France 3 s'étant désisté au dernier moment, il fait appel à Marine Le Pen.

Un mois plus tard, en juin 2002, elle se présente aux élections législatives à Lens, dans la treizième circonscription du Pas-de-Calais. Elle obtient 24,24 % des voix au premier tour, ce qui lui permet de se qualifier pour le second tour, au cours duquel elle recueille 32,30 % des suffrages face au candidat socialiste Jean-Claude Bois20.

Sa stratégie de « dédiabolisation » du Front national commence à déranger au sein du parti. C'est dans cette optique qu'elle déclare par exemple sur LCI le 30 avril 2003 : « Il faut faire émerger un islam français, parce que l’islam de France, on a l’impression que c’est une notion territoriale ». Sur la question de l'avortement, elle a une position beaucoup plus souple que la ligne traditionnelle du FN, ce qui est également source de critiques en interne. Lors du XIIe congrès du Front national, qui se tient à Nice en avril 2003, elle est reléguée à la 34e place du comité central par les votes des délégués départementaux. Malgré ce désaveu, Jean-Marie Le Pen la nomme vice-présidente du parti le lendemain.

En 2004, elle est choisie comme tête de liste du Front national pour les élections européennes dans la circonscription d'Île-de-France. Élue au Parlement européen, elle assistera à 58 % des sessions à Strasbourg (173 jours sur 298) et votera près de 42 % des fois en accord avec la majorité des autres eurodéputés français.

En 2005, elle mène campagne pour la victoire du « non » au référendum sur le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe. À la fin de la même année, Marie-France Stirbois et Jacques Bompard, qui dénoncent la trop grande influence de Marine Le Pen au Front national, sont exclus du bureau politique.

En novembre 2007, lors du XIIIe congrès du Front national à Bordeaux, Marine Le Pen arrive en seconde position derrière Bruno Gollnisch, à l'élection du comité central du FN. Les adhérents ont été 75,76 % à lui accorder leur confiance. Lors de ce même congrès, Jean-Marie Le Pen la nomme vice-présidente exécutive du FN, chargée des « affaires intérieures », ce qui implique entre autres : la formation des cadres et des militants, la communication interne et externe du parti et la « propagande»

Marine Le Pen annonce à plusieurs reprises son intention de briguer la succession de Jean-Marie Le Pen à la présidence du Front national. À la suite d'une réunion du bureau politique du FN, le 12 avril 2010, son père annonce qu'il quittera ses fonctions au prochain congrès. Marine Le Pen confirme son intention de se porter candidate, contre Bruno Gollnisch. Dans cette perspective, elle ne bénéficie pas du soutien des principaux journaux d'extrême droite français que sont Minute, Rivarol et Présent. Les membres du Front national sont alors appelés à voter pour leur nouveau président et les cent membres du comité central. Le congrès du parti, organisé à Tours les 15 et 16 janvier 201155, voit l'élection de Marine Le Pen à la présidence du parti avec 67,65 % des voix des militants56.

Le 5 mars 2011, un sondage Harris Interactive crédite Marine Le Pen de 23 % des intentions de vote en vue de l'élection présidentielle de 2012, devançant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry (chacun crédité de 21 %). Le 8 mars, selon le même institut, si Dominique Strauss-Kahn ou François Hollande étaient les candidats socialistes, elle est créditée de 24 % dans les deux hypothèses58. Ces sondages, suivis par d'autres qui confirment cette tendance, provoquent de nombreuses réactions, puisque c'est la première fois sous la Ve République qu'un candidat d'extrême droite est donné en tête du premier tour de l'élection présidentielle.

En avril 2011, Marine Le Pen est classée parmi les 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine américain Time.

Détail des mandats et fonctions

Fonctions politiques
Depuis le 16 janvier 2011 : présidente du Front national

Mandats locaux
15 mars 1998 – 28 mars 2004 : conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais.
28 mars 2004 – 21 mars 2010 : conseillère régionale d'Île-de-France, élue dans les Hauts-de-Seine, présidente du groupe Front national et membre de la commission permanente jusqu'en février 2009163.
23 mars 2008 – 24 février 2011 : conseillère municipale d'Hénin-Beaumont.
Depuis le 26 mars 2010 : conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais, élue dans le Pas-de-Calais, présidente du groupe Front national – rassemblement pour le Nord-Pas-de-Calais, membre de la commission permanente.

Mandats européens
20 juillet 2004 – 7 juin 2009 : députée européenne non-inscrite, élue dans la circonscription Île-de-France164 :
membre de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures et de la délégation pour les relations avec Israël ;
Membre suppléante de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs et de la délégation pour les relations avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande ;
depuis le 14 juillet 2009 : députée européenne non-inscrite, élue dans la circonscription Nord-Ouest ;
membre de la commission de l'emploi et des affaires sociales et de la délégation à l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE ;
membre suppléante de la commission du commerce international et de la délégation pour les relations avec le Canada.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marine_Le_Pen
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Répondre

Retourner vers « Marine Le Pen »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré