Qu'en pensez vous ?Certes, le nouveau gouvernement regroupe autant de femmes que d'hommes. Mais les sièges de l'Assemblée nationale, après les législatives de juin, ne suivront pas la même tendance. En effet, sur les 6.591 candidats, seulement 40% sont des femmes (2.641). Un chiffre en léger recul par rapport aux chiffres de 2007, où les candidates féminines étaient 41,6% (sur plus de 7.600 personnes).
(...)
Et si la loi impose aux partis de présenter un nombre égal d'hommes et de femmes, avec un écart maximal de 2%, sous peine de sanctions, tous ne suivent pas cette règle. C'est le cas par exemple de l'UMP qui a investi moins de 30% de femmes. "Je plaide coupable avec regret", a déclaré lundi Jean-François Copé sur BFMTV et RMC. "C'est un arbitrage que nous avons eu à rendre et qui était difficile dès lors que nous avions 317 députés sortants (en réalité 305 en fin de législature, Ndlr) et qu'une bonne part d'entre eux se représentent", s'est justifié le secrétaire général de l'UMP.
Debout la République, meilleur élève
Le parti de Nicolas Dupont-Aignan est le bon élève de ces législatives. Debout la République présentera en effet plus de candidates que de candidats : 159 contre 146. Le Parti socialiste et Europe Ecologie - Les Verts proclament, de leur côté, une parité parfaite. Idem pour des formations politiques moins importantes telle que le Parti de gauche et la Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin. Quant au NPA, sur les 339 circonscriptions où le parti seul, 168 candidats sont des hommes, 171 des femmes.
Le Front national aussi respecte la loi. Selon un décompte établi lundi par l'AFP, le Rassemblement bleu marine - qui s'est allié au mouvement du souverainiste Paul-Marie Coûteaux, le Siel - a investi 289 femmes sur un total de 572 candidats (soit 6 femmes de plus).
(...) L'intégralité de cet article sur Le Jdd.fr
A plus tard,