Vers un déblocage de la participation salariale ?

[politicien]

Bonjour,

Le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) vient de proposer au ministère du Redressement productif d'autoriser le déblocage de la participation salariale pour l'achat d'une voiture neuve peu polluante, indique le quotidien économique Les Echos lundi.

Pour relancer les ventes d'automobiles, pourquoi ne pas aller piocher dans l'épargne salariale ? Selon les Echos, le Conseil national de l'automobile (CNPA), qui représente notamment les concessionnaires français, aurait émi l'idée auprès du ministère du Redressement productif.

Il s'agirait d'autoriser le déblocage de la participation salariale - habituellement bloquée pour cinq ans pour être exonéré des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu - pour l'achat d'une voiture neuve peu polluante. Cette participation peut déjà être débloquée en cas d'achat d'un appartement, d'un mariage ou encore de la naissance d'un enfant. Ces possibilités de déblocage se sont diversifiées.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr

Qu'en pensez vous ?

[merlin]

Pourquoi pas.

Mais alors, débloquons la participation salariale pour tout projet. Certains préfèreront acheter autre chose ...

[Lucas]

Je suis bien d'accord avec toi merlin, et il n'y a pas que la filière auto qui souffre.

[politicien]

Bonjour,

"Tous les outils sont là." La petite phrase lâchée par le président de la République lors de son interview télévisée jeudi soir a été reprise en boucle par la presse. Et pour cause, elle résume parfaitement l'esprit de son intervention. Face à la panne de l'économie française, le réparateur François Hollande a d'ores et déjà déployé l'intégralité de sa panoplie. Il compte sur les contrats de génération, les emplois d'avenir, l'accord de "sécurisation de l'emploi" ou encore le crédit d'impôt compétitivité pour faire baisser le chômage. Le redressement des comptes interdit d'ouvrir davantage les vannes de la dépense publique pour relancer l'activité.

Pour ne pas laisser s'installer totalement l'idée qu'il attend les bras croisés le retour de la croissance, le chef de l'État a tout de même eu une annonce populaire : la possibilité pour les 4 millions de salariés concernés de puiser dans leur participation. Normalement bloquées pendant cinq ans dans un plan d'épargne entreprise (PEE), les sommes exonérées d'impôt sur le revenu pourront être utilisées pendant une période de six mois dans la limite de 20 000 euros. Une bonne nouvelle pour les Français, qui ont subi en 2012 la première baisse de leur pouvoir d'achat depuis 1984, selon l'Insee.

Tant pis pour les retraites
Sauf que cela revient à sacrifier le long terme au court terme. Contrairement au salaire, la participation, obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés, est censée n'être déblocable de façon anticipée qu'en cas d'événements importants de la vie comme un mariage, un divorce, l'achat d'une résidence principale, la naissance d'un troisième enfant ou un départ de l'entreprise. Investie dans un plan d'épargne-retraite d'entreprise (Perco), elle est même censée préparer les vieux jours. Une préparation à la retraite bien utile au moment où le gouvernement a augmenté les taxes sur les pensions et où les partenaires sociaux ont désindexé partiellement les retraites complémentaires de l'inflation... D'autant que cette désindexation pourrait d'ailleurs être étendue à tous les retraités du régime général, dans le cadre de la réforme à venir.

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L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

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[merlin]

La participation de résoudra pas tout.

cela étant, c'est une très bonne chose. Moi, je suis pour à 100%, et pas que pour les boites de + de 50 salariés. Je suis aussi pour la disponibilité de ces fonds sur simple demande.
Libre à chacun d'épargner, de dépenser.

[mordred]

La participation de résoudra pas tout.

cela étant, c'est une très bonne chose. Moi, je suis pour à 100%, et pas que pour les boites de + de 50 salariés. Je suis aussi pour la disponibilité de ces fonds sur simple demande.
Libre à chacun d'épargner, de dépenser.

Un scandale. De l'argent qui appartient au salarié et qui est géré par les banques ! En voilà du propre ! J'ai eu deux ou trois collègues de travail qui se sont retrouvés dans la m.... et qui m'ont demandé comment récupérer leurs sous. "Je ne peux rien pour toi mon pauvre vieux !". Certains montaient des plans avec des garagistes pour des faux achats, du temps des Jupettes et autres idées lumineuses.

[Jean]

Libérer totalement cette épargne cela boostera les ventes.... d'ipad.

L'idée de la libérer dans des domaines ou la France produit encore un peu me parait plutôt intelligent.

[politicien]

Bonjour,

Libérer de l'épargne pour doper la consommation, c'est l'objectif de François Hollande en autorisant les Français à débloquer 20.000 euros d'épargne salariale. Le projet doit être débattu vendredi 19 avril à l'Assemblée nationale. Mais il n'est pas certains que cela fonctionne: les Français sont traditionnellement de très gros épargnants.

Ils restent les champions européens de l'épargne, avec un taux qui dépasse toujours 16%. C'est deux fois plus qu'en Espagne et qu'en Italie, où il est de seulement 12%. Dans ces pays, les épargnants ont d'ailleurs commencé à puiser dans leurs économies.

100 milliards d'euros à dépenser
Que se passerait-il si les Français en faisant autant ? S'ils acceptaient de casser enfin leur tirelire ? Si le taux d'épargne tombait, par exemple, à 8%, comme en Espagne ?

Selon nos calculs, c'est plus de 100 milliards d'euros qui seraient ainsi libérés. Soit l'équivalent de deux mois d'achat de produits manufacturés, ou de deux mois et demi de shopping.

http://www.bfmtv.com/economie/francais- ... 92644.html

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[politicien]

Bonjour,

Annoncé le 28 mars par François Hollande lors de son intervention télévisée, le déblocage exceptionnel de la participation salariale prend tournure. Une proposition de loi déposée par les députés PS Bruno Le Roux, Christian Eckert et Catherine Lemorton sera discutée mardi par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée, avant un débat en séance le 13 mai. Le rapporteur du texte est le député Richard Ferrand. Le gouvernement a engagé une procédure accélérée sur cette proposition : il souhaite la voir entrer en vigueur en juillet, mais il n’est pas exclu que le calendrier glisse un peu.

Conformément à ce qu’avait annoncé le chef de l’Etat, un montant maximal de 20.000 euros par bénéficiaire pourra être débloqué pendant six mois. Les fonds devront être retirés en une seule fois. A ce stade, le texte n’impose pas de devoir justifier d’un achat spécifique (en 1994 et 1996, les déblocages avaient été autorisés uniquement pour l’acquisition d’une voiture).

Le périmètre de la proposition de loi va plus loin que la seule participation salariale évoquée par François Hollande puisqu’elle intègre aussi l’intéressement. Tout ou partie des avoirs bloqués à ce titre dans l’un des dispositifs d’épargne salariale (compte courant bloqué, PEE, PEI) seront concernés, mais pas «  ceux qui sont placés dans un plan d’épargne retraite collectif [Perco] et ni ceux investis dans les fonds solidaires ». Les sommes affectées cette année ne peuvent pas bénéficier du déblocage anticipé.

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L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

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[Papibilou]

Si l'on était sûr que ça ne servira pas à booster les ventes ... allemandes !

[Nico37]

Si l'on était sûr que ça ne servira pas à booster les ventes ... allemandes !

Leçon de Micraéconomie à l’usine Renault de Flins 27/04

Une usine automobile française qui prévoit d’augmenter sa production de 50 % d’ici à trois ans, ce n’est pas tous les jours. Alors, ne boudons pas notre plaisir. Le site Renault de Flins (Yvelines) va assembler à partir de 2016 la petite citadine Micra de son allié Nissan. Un bol d’air au moment où les promesses de la voiture électrique, également assemblée dans cette usine, se font attendre.

(...)

[politicien]

Bonjour,

Annoncé fin mars par François Hollande, le déblocage exceptionnel de la participation salariale a franchi ce lundi le cap de l’Assemblée, avec l’adoption de la proposition de loi sur laquelle le gouvernement a engagé une procédure accélérée. Les groupes PS, écologiste et des radicaux de gauche ont voté pour de même que les centristes de l’UDI. Le texte sera discuté le 28 mai au Sénat avant une entrée en vigueur prévue le 1er juillet. A compter de cette date et pendant six mois, jusqu’à 20.000 euros pourront être débloqués, en une fois, au titre de la participation et de l’intéressement sur simple demande du salarié ou après accord du chef d’entreprise si les fonds ont été investis en titres.

« Ce texte sera un catalyseur pour la consommation », a jugé ce lundi le ministre Benoît Hamon. « A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle », ont expliqué les députes PS Catherine Lemorton et Christian Eckert, qui avaient combattu un dispositif comparable sous Nicolas Sarkozy.

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L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

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[Florian]

On va les appeler les Hollandettes ?

[El Fredo]

D'après l'article c'est pour tout achat de bien ou de service, et pas seulement de voiture. Et puis contrairement aux primes automobiles si chères (dans tous les sens du terme) à la droite, ce n'est pas une subvention d'Etat mais un déblocage d'épargne, donc ça ne coute rien.

[politicien]

Bonjour,

Depuis le 1er juillet, les salariés peuvent débloquer jusqu'à 20.000 euros.

Un coup de pouce provisoire. Depuis le 1er juillet, et jusqu'à la fin de l'année, les Français qui le souhaitent peuvent débloquer par anticipation leur épargne salariale. En temps normal, les fonds sont bloqués cinq ans, sauf dans dix cas précis, comme un mariage, la naissance d'un enfant ou l'achat d'une résidence principale. Cette fois, aucune justification n'est demandée, si ce n'est d'utiliser l'argent retiré pour consommer. L'objectif du gouvernement est, en effet, de donner un coup de pouce à la consommation des 9 millions de salariés potentiellement concernés.

Comment faire ? D'ici au 31 décembre, il vous suffit d'envoyer une lettre ou un mail à l'organisme bancaire qui gère le plan d'épargne de votre entreprise et de lui indiquer la somme que vous souhaitez retirer, plafonnée à 20.000 euros. Vous recevrez les fonds quelques jours plus tard et ne paierez pas d'impôt dessus, uniquement les prélèvements sociaux (CSG et CRDS).

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Europe1.fr

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