Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

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pierre30
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par pierre30 » 02 oct. 2019, 10:32:53

Sauf que là les intérêts sont identiques.

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wesker
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par wesker » 04 oct. 2019, 19:41:42

Non Pierre30, nos intérêts ne sont pas similaires, pas davantage que nos budgets ou nos attentes en matière monétaire. La situation, d'ailleurs de la monnaie unique est particulièrement préoccupante puisqu'elle est decorrelée de la valeur des actifs et des niveaux b udgétaires de tout les pays qui en sont membres. En vérité, qu'on le veuille ou non, cette situation ne me semble pas être en capacité de perdurer, historiquement, les monnaies restent à l'outil des pays et aucune zone ne pratique cela. Le Canada, pourtant proche des USA, a sa monnaie sans que cela ne le prive d'effecteur des relations commerciales.

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Jeff Van Planet
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Jeff Van Planet » 05 oct. 2019, 08:17:14

Bien sûr que nos intérêts sont identiques. En quoi l'intérêt d'un homme du peuple français et espagnols seraient-ils différents? notre intérêt est de vivre en paix, que le gouvernement nous laisse tranquil et qu'on puisse prospérer.
En revanche ce qui diffère ce sont les intérêts des riches industriels qui ont, eux, un intérêts dans la division des peuples européens pour que ces différents petits gouvernements puissent aller dans leurs petits intérêts corporatistes. intérêts corporatistes qui se feront sur le dos des vrais gens du vrai peuple.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par johanono » 23 oct. 2019, 11:24:40

Baisse de taux, rachats d'actifs... : les mesures de la BCE

Mario Draghi, le président italien de la BCE, a présenté une série de mesures destinées à stimuler l'économie. Une action attendue par les marchés.

suite
Mais cette politique est très critiquée, notamment par les Allemands qui ont plutôt intérêt à avoir des taux d'intérêts élevés. Nous verrons bien si Mme Lagarde saura privilégier l'intérêt général d'une majorité de pays européens, ou bien si elle se rangera du côté allemand.

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Jeff Van Planet
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Jeff Van Planet » 26 oct. 2019, 09:35:22

Vu comment fonctionne la BCE la réponse est claire: elle fera comme la majorité des gouvernements veulent, autrement dit: comme actuellement avec du Quantitative Easing.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

pierre30
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par pierre30 » 05 nov. 2019, 15:00:15

L'autodestruction du capitalisme par la chute des taux
Par Olivier Passet, Xerfi | 05/11/2019, 9:28 | 856 mots

La banque centrale américaine baisse (encore) son principal taux directeur !
La banque centrale américaine baisse (encore) son principal taux directeur ! (Crédits : Chris Wattie)
La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd'hui, l'autodestruction du capitalisme par la chute des taux
VIDEO


Jusqu'où peut aller la baisse des taux ? Nous sommes dans une situation inédite aujourd'hui. Jamais les taux d'intérêt n'ont été aussi faibles dans le monde développé. La faiblesse des niveaux atteints par les taux longs sans risque, en Europe comme aux États-Unis, n'ont pas de précédent depuis deux siècles. Mais surtout, cette configuration se produit alors même que s'amorce un ralentissement de l'économie mondiale. Autrement dit, les anticipations de croissance et d'inflation tirent les taux de marché vers le bas. Dès à présent les taux européens sont entrés en zone négative. Et les États-Unis s'en approchent.

C'est une situation extraordinaire dont il faut prendre toute la mesure. Des taux négatifs, c'est comme si tout un coup on inversait la polarité d'un circuit électrique. Et que la mécanique tournait en sens inversé. Cette mécanique, c'est tout le processus d'avance de fonds et d'accumulation qui sous-tend l'expansion du capitalisme. Les taux d'intérêt, c'est dans la représentation classique de l'économie, la récompense de l'acte d'épargne, de notre renonciation à la myopie de la satisfaction immédiate. Le niveau des taux nait de la tension entre ce désir de consommer tout de suite et celui de se projeter dans le futur à travers l'acte d'investissement. Et les taux seront d'autant plus élevés que l'appétence pour le futur est forte, et que les dépenses d'avenir contiennent de fortes promesses de retour sur investissement. Inverser la polarité de ce processus, c'est comme si les marchés se projetaient d'emblée dans un monde de baisse des prix et de décroissance. Où mille euros aujourd'hui valent moins que mille euros demain... autrement dit, un monde en attrition, en rétractation.

Le marché du capital d'occasion devient le creuset de la création de valeur
Dans ce monde sans désir de futur, c'est le passé que joue la finance, c'est la plus-value sur le capital ancien. Le marché du capital d'occasion devient le creuset de la création de valeur... on surenchérit sur la transmission des entreprises. On consolide l'existant, on renforce les économies d'échelle, les synergies, on bâtit des pouvoirs de réseau, de marché. Ce monde nous y sommes déjà. Il entre en étrange résonance avec ce que nous annoncent les prophètes du climat. Tout un pan de nos économies carbonées est condamné à disparaître. L'urgence climatique va disqualifier une masse considérable de capital accumulé. Les grands acteurs du transport, le l'énergie, de la construction entrent dans une phase d'attentisme, où investir as usual expose au risque de déclassement prématuré... mais où parier sur une technologie décarbonée, expose au risque de non adoption et de non solvabilité. Faute de coordination, faute de réglementations contraignantes, faute d'impulsion d'un grand état hégémonique pour donner le « la » technologique et bâtir rapidement des économies d'échelle, les investisseurs se regardent en chien de faïence, et ne se lancent pas. Le capitalisme financiarisé a poussé au plus haut la rentabilité du capital et les ressources d'autofinancement, les banques centrales ont poussé au plus haut la liquidité et face à l'abondance des fonds mobilisables, la demande de fonds pour bâtir un capitalisme durable reste paralysée. Les taux d'intérêt négatifs sonnent alors comme l'oraison funèbre d'un capitalisme financiarisé, où l'argent est surabondant, mais ne sait plus où s'investir pour porter la croissance de demain.

Les banques centrales, abreuvant le système financier en liquidités
Je n'ignore bien sûr pas le fait que la baisse des taux de marché a été renforcée par les options radicales de politiques monétaires des années récentes. Les banques centrales sont à la manœuvre, en apparence dans le mouvement décrue des taux. Elles ont abreuvé le système financier en liquidités. Et elles ont ramené leurs taux directeurs à zéro dans nombre pays pour endiguer la grande dépression de 2007-2008. Et ce qu'elles ont fait, pourquoi ne pourrait-elle pas le défaire ? Eh bien, précisément, ce que nous disent les taux longs de marché, c'est que les investisseurs n'y croient pas, à horizon de 10 ou 30 ans. Et ce faisant, les banques centrales se retrouvent coincées. Remonter les taux, ce serait étrangler tout le système bancaire. Et maintenir les taux de refinancement à zéro, si les taux longs continuent à s'affaisser, risque aussi de rapidement s'avérer insuffisant. Si rien n'est fait, et que la dépression s'approfondit, elles n'auront d'autre choix que d'accompagner la baisse et de briser elles aussi le tabou des taux négatifs. Avec le risque d'enclencher un nouveau tour de baisse des taux longs.

La seule issue, tout le monde la connaît, mais personne ne sait la mettre politiquement en œuvre. Que les États se coordonnent et bâtissent les normes et les infrastructures pour arracher le capitalisme à sa crise du futur.

>> Plus de vidéos sur le site Xerfi Canal, le médiateur du monde économique
https://www.latribune.fr/opinions/tribu ... 32145.html

pierre30
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par pierre30 » 06 nov. 2019, 18:47:47

Je n'ai pas compris si la chute est la cause ou la conséquence. C'est la poule et l'œuf.
Plus dure sera la chute. :jesors:

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Snark
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Snark » 06 nov. 2019, 21:43:19

Les banques centrales, abreuvant le système financier en liquidités
Je n'ignore bien sûr pas le fait que la baisse des taux de marché a été renforcée
par les options radicales de politiques monétaires des années récentes.
Les banques centrales sont à la manœuvre, en apparence dans le mouvement
décrue des taux. Elles ont abreuvé le système financier en liquidités.
500.000 € (ou un , ou deux millions) peuvent toujours étre dédiés
à la famille Balkany pour payer la caution de Patrick et leur permettre
de rejoindre leur villa à Saint Martin ou ce qu'il en reste .

https://www.ladepeche.fr/2019/11/06/la- ... 527018.php

Plus sérieusement si la BCE cherche des opportunités elle peut toujours miser
sur la lutte contre le réchauffement climatique , domaine où il y a
une blinde à investir avant que le ciel ne nous tombe sur la téte .

Ca sera plus utile que d'abreuver de liquidités des banques qui spéculent
sur les matières premières .

https://www.lexpress.fr/emploi/business ... 54336.html
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .

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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Jeff Van Planet » 10 nov. 2019, 14:44:47

vu que les taux sont rendus négatifs, je ne vois pas ce que la finance y gagne. En revanche les gouvernements qui peuvent continuer de dépenser sans compter là je vois bine l'intérêt. Au faite, qui dirige les banques centrales?
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Yakiv
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Yakiv » 23 févr. 2020, 01:03:06

Mewtow a écrit :
08 sept. 2019, 15:25:39
Yakiv a écrit :
08 sept. 2019, 12:14:40
Lorsqu'on augmente le prix d'un bien, ce dernier se vend moins bien, surtout lorsqu'on peut reporter son choix de consommation sur d'autres produits.
Pas forcément ! Le résultat "Lorsqu'on augmente le prix d'un bien, ce dernier se vend moins bien" ne vaut que si on étudie un marché "toute chose égale par ailleurs". Dans la réalité, les gens peuvent répercuter la hausse des prix d'un bien sur les ventes d'un autre bien. Dans le cas qui nous intéresse, une hausse du prix des importations peut ne pas toucher les ventes d'importations, qui restent stables. Les agents sont alors obligés de reporter la baisse de leur pouvoir d'achat sur des produits domestiques, ce qui déprime l'emploi et la production nationale.

On peut élargir un petit peu le raisonnement et parler du cas général. Suite à une augmentation des prix des importations, on peut se retrouver dans le cas décrit par Jeff Van Planet (baisse de pouvoir d'achat sans compensation sur les salaires) ou dans celui que tu défends, Yakiv, (hausse de la production domestique qui compense l'effet sur le pouvoir d'achat). Les deux facteurs principaux qui guident l'économie vers le premier ou le second cas sont : la corrélation entre prix domestiques et étrangers, l'ampleur de la substitution des importations par des produits domestiques, la perte de pouvoir d'achat toute chose égale par ailleurs induite par une hausse des prix. Dans les économies occidentales actuelles, la corrélation entre prix est forte, la perte de pouvoir d'achat importante et l'effet de substitution faible. Je vous laisse deviner ce qui se passera si on applique une politique protectionniste : une belle perte d'emplois à la clé !

Un cas qui illustre bien ce phénomène est l'instauration par Trump de tarifs sur l'acier étranger. Suite à cette politique, le secteur de l'acier n'avait pas vraiment profité de cette mesure et les usines US ont continué d'acheter de l'acier étranger, moins cher. Les quantités d'acier importé n'ont pas changée et sont plus ou moins restées les mêmes après l'instauration des tarifs. Mais la hausse des prix de l'acier s'est répercutée sur les secteurs dépendant de l'acier, dont le secteur automobile. La production et l'emploi dans le secteur automobile ont souffert. Il y a eu la même chose dans les années Bush suite à la même politique de tarifs sur l'acier.
Je pense qu'il existe 2 cas de figure qui peuvent correspondre à une augmentation du prix de biens importés sans réduction de leur consommation :
- soit parce que l'augmentation du prix n'est pas assez significative pour motiver une réorientation de ses achats,
- soit parce que les biens de substitution n'existent pas hors importations.
C'est pour ça qu'une politique protectionniste devrait, de préférence, être déployée de façon intelligente en tenant compte de ces paramètres et non s'abattre de manière complètement aveugle.

Et il y a un point sur lequel il faudrait faire particulièrement attention, c'est que la surtaxe sur les produits importés ne se retrouvent pas au bout du compte à relancer en partie les importations via le circuit de redistribution des richesses.
Autrement dit, les produits de ce type de taxe sur l'importation auraient tout intérêt à financer intégralement des investissements ou de la demande dans la zone souhaitée (locale ou France ou Europe ou partenaires privilégiés).
J'ai toujours pensé qu'on pourrait faire en sorte qu'une partie au moins des ressources issues de la redistribution (le social) soit exclusivement réservée à des dépenses "localisées" (un peu à l'image des tickets resto réservés à l'achat d'aliments ou leur consommation en restaurant).

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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Yakiv » 23 févr. 2020, 01:04:16

Jeff Van Planet a écrit :
08 sept. 2019, 16:36:37
Yakiv a écrit :
08 sept. 2019, 10:37:55
pierre30 a écrit :
08 sept. 2019, 08:54:48
Je ne vois pas bien comment on augmente le pouvoir d'achat en réduisant l'importation.
Est-ce que vous comprenez comment on réduit le pouvoir d'achat en augmentant les importations ?
Si vous comprenez le raisonnement dans un sens, vous le comprendrez également dans l'autre.
tu es le seul a être capable d'expliquer ce tour de magie. Tous voient le contraire. Voilà ce que je te propose: donnes nous un jolie lien qui explique dans quel pays et à quelle époque on a put constaté que l'arnaque douanière a fait monter les salaires.
En Europe.
Durant les 30 glorieuses.
Emmanuel Todd, "L'illusion économique" (mais il faut acheter le bouquin).

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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Jeff Van Planet » 23 févr. 2020, 09:02:20

En europe pendant les 30 glorieuses c'est la hausse de la productivité qui a augmenté le pouvoir d'achat, pas les barrière douanières qu'on a réduit avec la CECA puis CEE.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Yakiv » 24 févr. 2020, 22:40:21

Jeff Van Planet a écrit :
23 févr. 2020, 09:02:20
En europe pendant les 30 glorieuses c'est la hausse de la productivité qui a augmenté le pouvoir d'achat, pas les barrière douanières qu'on a réduit avec la CECA puis CEE.
Alors disons la Chine depuis le 21ème siècle.
On ne pourra pas évoquer la sortie de la guerre dans ce cas.

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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Jeff Van Planet » 29 févr. 2020, 08:22:46

Chine de la fin XXème et du début XXIème c'est aussi le rattrapage de la productivité qui les sorts de la misère.
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Re: Draghi et la BCE sont-ils enfin prêts à tout pour soutenir la croissance?

Message non lu par Papibilou » 21 mars 2020, 08:04:30

Si j'ai bien compris, la BCE est prête à racheter de la dette souveraine des états de manière illimitée. Et cela .tout en continuant à faire du QE autant qu'il le faudra. Mais toujours pas question d'aider des pays comme l'Italie ...
Comment comprenez vous ces décisions ?

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