Le modèle allemand ...
- Pascale
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Le modèle allemand ...
L'Organisation internationale du travail (OIT) a épinglé mardi la politique de compétitivité allemande par les salaires, y voyant "la cause structurelle" de la crise en zone euro. Elle y dénonce les réformes engagées en 2003 par le gouvernement Schröder.
Le puissant modèle allemand à l'origine de la crise en zone euro ? Dans iun rapport publié mardi, l'Organisation internationale du travail (OIT) pointe du doigt la politique salariale du pays, "cause structurelle" de la crise dans la zone euro selon elle. Elle épingle notamment les réformes engagées en 2003 par le gouvernement Schröder. "L'amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est de plus en plus identifiée comme la cause structurelle des difficultés récentes dans la zone euro", souligne l'institution onusienne basée à Genève.
La suite ici
Mais pourquoi ne pas changer cette catastrophe sociale ?
Qu est ce que gagne un pays d avoir des ouvriers pauvres ?
A part faire la fortune d Aldi ?
Le puissant modèle allemand à l'origine de la crise en zone euro ? Dans iun rapport publié mardi, l'Organisation internationale du travail (OIT) pointe du doigt la politique salariale du pays, "cause structurelle" de la crise dans la zone euro selon elle. Elle épingle notamment les réformes engagées en 2003 par le gouvernement Schröder. "L'amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est de plus en plus identifiée comme la cause structurelle des difficultés récentes dans la zone euro", souligne l'institution onusienne basée à Genève.
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- Une débauchée, luxurieuse, corrompue, déréglée, voluptueuse, immorale, libertine, dissolue, sensuelle, polissonne, baiseuse, dépravée, impudique, vicieuse...
Louis Calaferte
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- Nombrilist
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Re: Le modèle allemand ...
ça fait 3 ans qu'on le dit sur ce forum que les allemands, c'est le problème et non la solution. On devrait virer tous nos politiques incompétents qui se sont pignolés devant le modèle allemand. Il ne nous resterait que l'extrême-gauche, le FG et l'extrême droite ^^.
- pwalagratter
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Re: Le modèle allemand ...
La seule chose qu'on aurait dû copier c'est leur réactivité lorsque des ministres ou élus sont mis en cause.
Re: Le modèle allemand ...
Je suis d'accord avec l'article. Le problème vient tout autant des gaspillages que de la mauvaise répartition des richesses. Le SMIC est un outil efficace de développement économique pour une zone.
- Lucas
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Re: Le modèle allemand ...
Le système allemand est critiquable sur bien des points, notamment la baisse des salaires, par contre il y a quelque chose qu'ils ont très bien réussi, c'est le chômage partiel, 6 milliards en 2009 pour l'Allemagne.
- Nombrilist
- Messages : 63371
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Re: Le modèle allemand ...
Oui, le chômage partiel, ça permet aux entreprises de s'ajuster apparemment. Mais en France, ça existe aussi.
Re: Le modèle allemand ...
Le modèle allemand profite, au contraire de la France, de l'euro fort grâce à sa compétitivité. Ses biens se vendront, avec ou sans euro fort. Ce qui n'est pas le cas de la France, à qui on préférera d'autres pays.
La coalition menée par Merkel est estimée à 40% dans les intentions de vote. Je n'ai pas l'impression d'y voir un ras-le-bol des Allemands. Certes, la gauche monte et les libéraux-démocrates s'écroulent mais la coalition de Merkel continue à être largement en tête.
Les Allemands travaillent peut-être jusqu'à 67 ans mais leur travail n'est pas aussi taxé que chez nous. Et avantage du travailleur pauvre par rapport au chômeur : il acquiert de l'expérience.
La coalition menée par Merkel est estimée à 40% dans les intentions de vote. Je n'ai pas l'impression d'y voir un ras-le-bol des Allemands. Certes, la gauche monte et les libéraux-démocrates s'écroulent mais la coalition de Merkel continue à être largement en tête.
Les Allemands travaillent peut-être jusqu'à 67 ans mais leur travail n'est pas aussi taxé que chez nous. Et avantage du travailleur pauvre par rapport au chômeur : il acquiert de l'expérience.
- Nombrilist
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Re: Le modèle allemand ...
"Et avantage du travailleur pauvre par rapport au chômeur : il acquiert de l'expérience."
Voilà qui change tout ^^.
Voilà qui change tout ^^.
Re: Le modèle allemand ...
http://lecercle.lesechos.fr/economie-so ... emand-a-t-
Comment le couple franco-allemand a-t-il passé la crise 2008-2013 (*) ?
LE CERCLE. La croissance en volume du PIB allemand est de 6.2 % sur la période, alors que la France revient à peine à son niveau de 2008 (0.5 % de croissance). Le corolaire se retrouve dans l’emploi : l’Allemagne affiche des créations d’emplois nettes de 1 250 000 postes de travail en six ans (+3.1 % de ses effectifs totaux), alors que dans le même temps, la France enregistre 360 000 destructions nettes.
Des divergences de taille et de poids
Au-delà des aléas conjoncturels, l’Allemagne "pèse" un tiers plus lourd que la France, que ce soit en matière de PIB (31.4 % en 2013 à 3 598 milliards $ US courants pour l’Allemagne contre 2 739 pour la France), de population (28.2 %, soit 81.7 millions/63.7 millions), et beaucoup plus en termes d’emploi (62.7 %, soit 41.5 millions/25.5 millions). Les emplois industriels s’élèvent à 10.3 millions (soit 24.8 % de la main d’œuvre), contre 3.1 millions en France (12.1 %). Les productivités apparentes du travail sont similaires (44 040 $ US pour l’Allemagne et 43 000 pour la France). En revanche, les revenus par actifs sont à l’avantage de la France (107 412 $ US pour 86 700 soit un écart de 23.9 %).
PIB et marché du travail.
La croissance en volume du PIB allemand est de 6.2 % sur la période, alors que la France revient à peine à son niveau de 2008 (0.5 % de croissance). Le corolaire se retrouve dans les évolutions de l’emploi : l’Allemagne affiche des créations d’emplois nettes de 1 250 000 postes de travail en six ans (+3.1 % de ses effectifs totaux), alors que dans le même temps, la France enregistre 360 000 destructions nettes d’emplois (-1.4 %). Le taux de chômage allemand passe de 7.7 % en 2009 à 5.6 % en 2013 (respectivement 9.5 % en France à 11.2 % en 2013). La croissance est plus riche en emplois outre-Rhin, du fait du cumul de nombreux "petits boulots" permis par les réformes du marché du travail Hartz I, II et III adoptées sous le gouvernement Schroeder.
En 2009, l’Allemagne a enregistré une forte contraction de l’activité (-5.1 % du PIB), soit le double de l’indicateur français (-2.6 %), et le commerce extérieur a été sérieusement impacté (baisse des exportations en valeur de biens et services de -13.6 % pour -12.2 %). Toutefois, l’Allemagne regagne des parts de marché dès 2010 (exports de +13.7 %), alors qu’il s’agit plus d’un rebond technique en France (+9.3 %). Rappelons que la demande mondiale a chuté de 13 % en volume en 2009. L’Allemagne, troisième puissance commerciale, est traditionnellement beaucoup plus sensible à l’environnement international et à ses fluctuations.
Le taux d’emploi (emploi/population totale), comme le taux d’activité (emploi+chômage/emploi total) restent très différents : respectivement 40 % et 45.1 % en France, contre 50.7 % et 53.6 % en Allemagne.
Cet écart de 10 points tient aux comportements des actifs extrêmes : taux d’activité des jeunes de moins de 25 ans supérieur outre-Rhin et rétention des seniors dans l’appareil productif. La date légale de départ à la retraite est de 68 ans. Les Allemands rentrent plus tôt, ont plus de contrats de travail alternatifs à leur disposition et sortent plus tard du marché du travail.
Comportement des agents économiques
Le taux d’investissement de la Nation (20 % du PIB en moyenne annuelle en France contre 17.5 % en Allemagne) n’est pas couvert en France par le taux d’épargne (taux d’épargne des ménages +/- EBE des entreprises +/- solde budgétaire), puisqu’il se situe à 18.3 %. L’épargne allemande couvre en revanche, et bien au-delà, le taux d’investissement (épargne de 24.5 % du PIB). Le corolaire se retrouve dans le solde des transactions courantes, excédentaires à hauteur de 6.2 % du PIB moyen sur la période, contre -1.9 % pour la France. L’Allemagne exporte son épargne nette à l’étranger, mais investit moins que la France.
Le solde cumulé des excédents allemands (1301 milliards $ US courants 2008-2013 soit un excédent annuel moyen de 217 milliards) est similaire au PIB espagnol de 2013, soit 1388 milliards (à hauteur de 94 %). À l’inverse, le montant cumulé des déficits français (291 milliards soit 48.5 milliards en moyenne) excède de 19.3 % le PIB grec 2013 (244 milliards).
Du fait de la forte contraction des échanges en 2009, la moyenne de la croissance en valeur des exports n’est que de 3.1 % en Allemagne (pour 2.8 % pour les imports), les chiffres pour la France se montant à 1.4 % et 0.7 %. Le décalage conjoncturel (croissance en volume de la demande mondiale adressée à un pays/croissance en volume de la demande intérieure) reste donc très légèrement positif pour les deux pays, qui ont donc moins cru que la moyenne du reste du monde sur la période.
La politique économique
L’inflation moyenne reste remarquablement contenue des deux côtés du Rhin (1.7 % en Allemagne et 1.8 % en France).
Le déficit budgétaire atteint ses plus hauts en France en 2009 à -7.5 %, contre -3.3 % en 2010 en Allemagne. En moyenne annuelle, le déficit français s’inscrit à -5.2 % contre -0.9 % en Allemagne. Dès 2011, il devient excédentaire outre-Rhin à 0.8 %, tandis que le déficit français se réduit continument en fuseau : -7.1 % en 2010, -5.2 % en 2011, -4.6 % en 2012 et -3.6 % en 2013.
Les modes de l’assainissement budgétaire sont toutefois très distincts dans les deux pays. Alors que l’Allemagne stabilise ses prélèvements obligatoires (de 44 % en 2008 à 44.7 % en 2013), la dépense publique y est particulièrement maitrisée (+1.8 % sur la période). À l’inverse, la France accroit ses recettes fiscales de 6.9 % (p.o. de 49.5 % à 52.9 %) et augmente parallèlement ses dépenses à la même vitesse : +7.0 % sur la période.
De ce fait, le ratio dette/PIB passe de 57.8 % du PIB en France en 2008 à 86.5 % en 2013 (augmentation de 49.6 %), et la dette allemande de 49.7 % du PIB à 56.2 % (soit 13.1 %). À noter que l’endettement diminue en Allemagne depuis 2010, ou il culminait à 57.5 %.
En conséquence, le solde budgétaire primaire (hors charge de la dette) est excédentaire en Allemagne sur la période (0.9 % après -2.1 % en 2010), alors qu’il se monte à -2.9 % (dont -5.5 % en 2009) pour la France. La balance budgétaire structurelle (apurée du cycle conjoncturel) épouse le même profil : excédentaire en Allemagne dès 2012 à hauteur de 0.2 % du PIB (-0.7 % en moyenne annuelle), et déficitaire sur toute la période pour la France -3.3 % après -4.8 % en 2009 et -4.6 % en 2010. Quelle que soit la mesure retenue, l’Allemagne arrive à générer des excédents dès le milieu de période.
À plus long terme (horizon 2018), le FMI affiche une croissance potentielle de 1.2 % pour l’Allemagne, du fait de la démographie déclinante (80.9 habitants en 2018 contre 82 millions en 2013), et de l’amortissement des gains de productivité. Le potentiel est de 1.9 % pour la France (65.2 millions en 2018 contre 62 millions en 2008).
En termes de "pertes de part de marché" (PIB PPA/PIB PPA Monde), l’Allemagne passe d’un poids de 4.2 % de l’offre mondiale en 2008 pour 3.1 % en 2018 (-24 %). Les chiffres correspondants pour la France sont de 3.1 à 2.3 % (soit -26 %). Il est clair qu’à terme, le "cœur de l’Europe" ne sera plus un foyer de croissance forte, à l’inverse de la plupart des pays émergents. Il apparaît enfin que, structurellement, c’est plutôt la France qui tirera l’activité de la zone. Ce résultat ne reste vrai que si le solde migratoire allemand reste inchangé.
(*) Les prévisions 2013 du FMI sont celles délivrées en juillet 2013 (0.1 % du PIB pour la France et 0.5 % du PIB pour l’Allemagne).
- Cheshire cat
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Re: Le modèle allemand ...
Toutes proportions gardées, la politique économique allemande repose sur le même objectif que la chinoise: accroitre la puissance économique du pays plutôt que le bien être de ses habitants, et cela est plutôt bien accepté par des habitants d'esprit peu indépendant.Pascale » 04 Avr 2013, 20:26:11 a écrit :(...)
Qu est ce que gagne un pays d avoir des ouvriers pauvres ?
A part faire la fortune d Aldi ?
P.S. : qui c'est Aldi ?
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde
Oscar Wilde
Re: Le modèle allemand ...
Pour faire du social, comme pour faire dans l'écolo, il faut en avoir les moyens. Peut-être que les allemands se sont dit que si l'économie marchait bien, les citoyens vivraient bien également. Pendant ce temps les français râlent qu'il y a trop d'impôts et trouvent que l'état ne les aide pas suffisamment.la politique économique allemande repose sur le même objectif que la chinoise: accroitre la puissance économique du pays plutôt que le bien être de ses habitants,
Lesquels sont les plus incohérents, selon vous ? Est-ce Hollande qui, une fois au pouvoir, fait ce que lui commande la logique économique et sociale ? ou est-ce le FDG qui fait dans la démago en espérant ainsi décrocher quelques confortables places aux européennes ?
- Cheshire cat
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Re: Le modèle allemand ...
Disons que si il s'agissait de choisir entre Merkel et Mélenchon (ou le Pen), mon choix serait vite fait.
Après tout, j'ai bien voté une fois Chirac sans regrets.
Il faut bien entendu rester dans des hypothèses raisonnables.
Après tout, j'ai bien voté une fois Chirac sans regrets.
Il faut bien entendu rester dans des hypothèses raisonnables.
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde
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Re: Le modèle allemand ...
c'est pourquoi rien ne changera
le ps ou l'ump pratiquant quasi la même politique économique
idem en allemagne avec spd et cdu
le ps ou l'ump pratiquant quasi la même politique économique
idem en allemagne avec spd et cdu
- Jeff Van Planet
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Re: Le modèle allemand ...
Que vaut il mieux? des travailleurs pauvres ou des chômeurs riches?Pascale » 04 Avr 2013, 20:26:11 a écrit : Qu est ce que gagne un pays d avoir des ouvriers pauvres ?
sachant que si les chômeurs sont riches, comme en France, on appauvrit les travailleurs.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
J.Saramago
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