On n'a pas changé la loi sur les 35 h, on l'a contournée. Et de facto, les Français refont 40 h par semaine comme les autres Européens.Voir le lien que j'ai mis. Vous dites qu'on prenait sa retraite à 65 ans en 1982, en réalité, déjà à cette époque, les salariés arrêtaient de travailler bien avant (et pourtant il y avait moins de chômage qu'aujourd'hui). Mais en ce temps-là il y avait les préretraites, que Sarkozy a supprimées, autre régression sociale.Papibilou a écrit :On a changé lé loi sur les 35H et même Sarkozy ne le savait pas ? Permettez moi d'être surpris.
Autant que je sache les 35H sont toujours en place, ou plus précisément 1620H/an. Si vous avez une information différente faites moi passer l'info.
Quant à la retraite sachez que le fait que les français sont soi-disant en bonne santé jusqu'à 61.9 résulte de sondages ou la subjectivité entre pour une part importante. On prenait la retraite à 65 ans en 1982 et l'espérance de vie tournait autour de 72/74 ans.
Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
Re: Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
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Re: Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
Papibilou a écrit :On a changé lé loi sur les 35H et même Sarkozy ne le savait pas ? Permettez moi d'être surpris.albert a écrit : Les 35 H n’existent plus, vous savez… On est de fait revenu à 40 h. Et cet allongement de la durée du travail en période de chômage fait partie des régressions sociales dont je parlais, et dont les chômeurs sont les premières victimes. Et c’est vrai aussi pour le recul de l’âge de la retraite. Je suis naturellement pour le retour de la retraite à 60 ans, et cela pour deux raisons simples : la première, c’est qu’au moment de la retraite, les salariés sont déjà en dehors de l’emploi pour la plupart d’entre eux, et que le chômage des seniors a augmenté de 17 % en 1 an ; et la deuxième raison, c’est que l’espérance de vie en bonne santé a baissé en France depuis 2006, passant de 62,7 ans à 61,9 ans d'espoir de durée de vie sans incapacité pour les hommes ; et de 64,6 ans à 63,5 ans pour les femmes. Ceci étant posé, il faut bien sûr trouver des financements pour les retraites, mais cela ne doit pas se faire en reculant l'âge de départ à la retraite.
Autant que je sache les 35H sont toujours en place, ou plus précisément 1620H/an. Si vous avez une information différente faites moi passer l'info.
Quant à la retraite sachez que le fait que les français sont soi-disant en bonne santé jusqu'à 61.9 résulte de sondages ou la subjectivité entre pour une part importante. On prenait la retraite à 65 ans en 1982 et l'espérance de vie tournait autour de 72/74 ans.
D'une part les heures travaillées réelles sont déjà proches de celles réalisées en Allemagne et d'autre part, je me demande comment les entreprises pourront fournir du travail au delà de la 35ème heure alors que leur carnet de commande étant au ralenti, en raison de la politique d'austérité qui est menée, elles ne parviennent pas à fournir du travail, recourent au temps plein et réclament les accords compétitivité emploi pour réduire le volume d'heures travaillées et payées. Il y a là une incompréhension de ma part et je ne doute pas que les libéraux se précipiteront pour m'expliquer ce qui apparaît comme une profonde incohérence !
Re: Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
Suffit de prendre la durée moyenne du travail à temps plein... Les 35h sont un cadre vide sans parler de la flexibilité...Papibilou a écrit :On a changé lé loi sur les 35H et même Sarkozy ne le savait pas ? Permettez moi d'être surpris.albert a écrit : Les 35 H n’existent plus, vous savez… On est de fait revenu à 40 h. Et cet allongement de la durée du travail en période de chômage fait partie des régressions sociales dont je parlais, et dont les chômeurs sont les premières victimes. Et c’est vrai aussi pour le recul de l’âge de la retraite. Je suis naturellement pour le retour de la retraite à 60 ans, et cela pour deux raisons simples : la première, c’est qu’au moment de la retraite, les salariés sont déjà en dehors de l’emploi pour la plupart d’entre eux, et que le chômage des seniors a augmenté de 17 % en 1 an ; et la deuxième raison, c’est que l’espérance de vie en bonne santé a baissé en France depuis 2006, passant de 62,7 ans à 61,9 ans d'espoir de durée de vie sans incapacité pour les hommes ; et de 64,6 ans à 63,5 ans pour les femmes. Ceci étant posé, il faut bien sûr trouver des financements pour les retraites, mais cela ne doit pas se faire en reculant l'âge de départ à la retraite.
Autant que je sache les 35H sont toujours en place, ou plus précisément 1620H/an. Si vous avez une information différente faites moi passer l'info.
Quant à la retraite sachez que le fait que les français sont soi-disant en bonne santé jusqu'à 61.9 résulte de sondages ou la subjectivité entre pour une part importante. On prenait la retraite à 65 ans en 1982 et l'espérance de vie tournait autour de 72/74 ans.
Et le nombre d'invalidité et d'incapacité professionnelle ne fait qu'augmenter...
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Re: Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
Je répète ma question.
Comment nombre d'entreprises pourraient elle fournir du travail pour 39H, par exemple alors que d'ores et déjà en raison des mesures d'austérité pas souvent judicieuses qui sont prises rendent le carnet de commande insuffisant pour tenir un temps plein ?
Je crois me souvenir d'ailleurs que c'est sur la base de cet analyse que Sarkozy lui même vantait les accords compétitivité emploi mais souhaitait préserver la durée légale du travail !
Comment nombre d'entreprises pourraient elle fournir du travail pour 39H, par exemple alors que d'ores et déjà en raison des mesures d'austérité pas souvent judicieuses qui sont prises rendent le carnet de commande insuffisant pour tenir un temps plein ?
Je crois me souvenir d'ailleurs que c'est sur la base de cet analyse que Sarkozy lui même vantait les accords compétitivité emploi mais souhaitait préserver la durée légale du travail !
Re: Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
Si le nombre global d'heures stagne ou diminue (à cause de la crise, des gains de productivité...), ensuite c'est une question de répartition : on peut avoir une durée hebdomadaire qui reste à 39 h avec à côté beaucoup plus de gens à temps partiel et au chômage.wesker a écrit :Je répète ma question.
Comment nombre d'entreprises pourraient elle fournir du travail pour 39H, par exemple alors que d'ores et déjà en raison des mesures d'austérité pas souvent judicieuses qui sont prises rendent le carnet de commande insuffisant pour tenir un temps plein ?
Je crois me souvenir d'ailleurs que c'est sur la base de cet analyse que Sarkozy lui même vantait les accords compétitivité emploi mais souhaitait préserver la durée légale du travail !
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Re: Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
1980: 1860 heures de travail par analbert a écrit :On n'a pas changé la loi sur les 35 h, on l'a contournée. Et de facto, les Français refont 40 h par semaine comme les autres Européens.Voir le lien que j'ai mis. Vous dites qu'on prenait sa retraite à 65 ans en 1982, en réalité, déjà à cette époque, les salariés arrêtaient de travailler bien avant (et pourtant il y avait moins de chômage qu'aujourd'hui). Mais en ce temps-là il y avait les préretraites, que Sarkozy a supprimées, autre régression sociale.Papibilou a écrit :On a changé lé loi sur les 35H et même Sarkozy ne le savait pas ? Permettez moi d'être surpris.
Autant que je sache les 35H sont toujours en place, ou plus précisément 1620H/an. Si vous avez une information différente faites moi passer l'info.
Quant à la retraite sachez que le fait que les français sont soi-disant en bonne santé jusqu'à 61.9 résulte de sondages ou la subjectivité entre pour une part importante. On prenait la retraite à 65 ans en 1982 et l'espérance de vie tournait autour de 72/74 ans.
1990 1770 heures
2010 1554 heures.
Divisez 1554 par 47 semaines en comptant 5 semaines de congés payés: 33H/ semaine.
Re: Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
La durée du travail devrait donc être de 33 H... vous êtes donc d'accord qu'il faudrait réduire le temps de travail pour réduire le chômage ?Papibilou a écrit :1980: 1860 heures de travail par analbert a écrit :On n'a pas changé la loi sur les 35 h, on l'a contournée. Et de facto, les Français refont 40 h par semaine comme les autres Européens.Voir le lien que j'ai mis. Vous dites qu'on prenait sa retraite à 65 ans en 1982, en réalité, déjà à cette époque, les salariés arrêtaient de travailler bien avant (et pourtant il y avait moins de chômage qu'aujourd'hui). Mais en ce temps-là il y avait les préretraites, que Sarkozy a supprimées, autre régression sociale.Papibilou a écrit :On a changé lé loi sur les 35H et même Sarkozy ne le savait pas ? Permettez moi d'être surpris.
Autant que je sache les 35H sont toujours en place, ou plus précisément 1620H/an. Si vous avez une information différente faites moi passer l'info.
Quant à la retraite sachez que le fait que les français sont soi-disant en bonne santé jusqu'à 61.9 résulte de sondages ou la subjectivité entre pour une part importante. On prenait la retraite à 65 ans en 1982 et l'espérance de vie tournait autour de 72/74 ans.
1990 1770 heures
2010 1554 heures.
Divisez 1554 par 47 semaines en comptant 5 semaines de congés payés: 33H/ semaine.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
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Re: Ce que coûtent les ponts de mai à l'économie française
Bonjour,
Pas moins de cinq «ponts» se sont succédé depuis la mi-avril, et pourtant leurs effets sur la croissance française devraient être faibles. Explications.
Et de cinq! Le lundi de Pentecôte clôt une séquence de deux mois où pas moins de cinq «ponts» se sont succédé depuis la mi-avril. Une conjonction rarissime mais qui ne devrait pas entraîner trop de conséquences sur la croissance. L'effet «devrait être très légèrement négatif, de l'ordre de 0,01 point», jure ainsi l'Insee dans un document de travail que Le Figaro a consulté.
Un léger mieux par rapport à 2013 - où un impact de - 0,1 point sur la croissance a été acté - alors qu'il y avait tout autant de jours ouvrés. Explication? Il y a cette année, pour remplacer des jours fériés, trois mercredis supplémentaires travaillés, qui, en termes d'activité, ont plus de valeur que n'importe quel autre jour de rattrapage.
Taux de fermeture supérieur à celui de 2013
Dans les entreprises, les responsables RH font, malgré tout, contre mauvaise fortune bon cœur. Selon une étude du cabinet de recrutement Randstad, «on assiste sur les trois dernières années à une baisse continue de l'activité à la Pentecôte, de plus en plus d'entreprises choisissant de réduire leur activité». Au final, un salarié sur cinq travaillera ce lundi. Un niveau légèrement inférieur à celui de l'année dernière…
Pour certains secteurs, la baisse de l'activité est forte, certaines entreprises n'hésitant plus à fermer boutique. C'est le cas notamment dans l'industrie automobile, le BTP et le secteur tertiaire. Quant aux établissements publics (écoles, bibliothèques, Poste, Sécu…), ils offriront quasiment tous porte close au public. Chez Pôle emploi, il s'agira même de la cinquième fermeture en deux mois, les directeurs ayant offert à leurs agents tous les ponts depuis la mi-avril! Les chômeurs pourront toutefois aller à la piscine ou aux musées, pour la plupart ouverts…
«Dès le mois de mars, nous avons discuté avec nos salariés, nos clients et nos fournisseurs pour anticiper au mieux cette période que nous subissons chaque année. Nous avons essayé de savoir qui travaillait et quand, afin de maintenir un niveau satisfaisant de productivité», explique Jean-Marc Mickeler, associé directeur des ressources humaines chez Deloitte France.
(...)
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